Rappels historiques sur la situation et les combats des contrats locaux de nationalité française au Maroc :
En novembre 2000,
un mouvement social très important a eu lieu qui avait été
engagé de manière unitaire par tous les personnels, principalement les
résidents et les contrats locaux de toutes fonctions. A l’issue de ce mouvement
très dur (une douzaine de jours de grève) les contrats locaux ont enfin
obtenu une couverture sociale. Ceux qui avaient été recrutés avant cette date n’avaient
eu jusque là aucune couverture pendant des années, certains durant 15 ans. Il n’est
pas abusif de dire qu’une Agence sous tutelle du ministère des Affaires
étrangères embauchait un grand nombre de ses employés « au noir ».
Dix ans après (printemps 2010), [date du début de ce blog] un autre mouvement unitaire de plusieurs jours a permis qu’enfin les années travaillées et non
cotisées soient régularisées : cela a été très long ! Or ça n’était
que justice ! Pourquoi a-t-il fallu encore se battre pour y parvenir ?
Cette année, après que la demande a été plusieurs fois
faite, les personnels très inquiets pour leur retraite, demandent une affiliation
à l’URSSAF-IRCANTEC, ce qui est parfaitement légitime.
Ces personnes, quelles que soient leurs fonctions,
permettent le bon fonctionnement de nos établissements du réseau Maroc et
contribuent largement au rayonnement de la France. Il serait juste qu’elles
soient reconnues pleinement et qu’elles bénéficient des mêmes droits que leurs
homologues travaillant dans les instituts, consulats et ambassade.
Le Sgen-CFDT se préoccupe depuis toujours du sort des
contrats locaux partout dans le monde ; ainsi en 2012, une enquête très pertinente
avait été menée.(http://sgenlyceelyautey.blogspot.com/2012/05/enquete-aupres-des-recrutes-locaux.html) et Le Sgen-CFDT se bat pour les personnels recrutés locaux.
Localement, il a œuvré à l’automne 2012 pour que le
dialogue social reprenne ; il a aussi pris acte avec satisfaction de sa
relance en début d’année scolaire 2013.
Nous sommes attachés à l’idée de
privilégier le dialogue et la négociation. Nous considérons comme un échec de
devoir passer à des actions plus radicales. Or, aujourd’hui, nous regrettons qu’aucune
proposition n’ait été faite sur le dossier de l’URSSAF-IRCANTEC ni sur celui de
l’aide à la scolarité et nous jugeons que la proposition concernant le point d’indice
est trop timorée.
Il est indispensable de prendre en compte la colère de personnels pendant
si longtemps maltraités et qui ont été amenés à se battre trop souvent, pour
obtenir non pas des avantages, non pas une augmentation de salaire ni une
diminution du temps de travail, mais simplement leur dû.
C’est pourquoi le Sgen-CFDT, syndicat soucieux que les
relations entre les partenaires sociaux se fondent sur le dialogue
social, demande avec force aujourd’hui que le SCAC fasse des propositions qui montrent une
volonté de faire avancer les principaux dossiers portés par les
contrats locaux.
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