La question est :
la pédagogie pour changer de société, ou la pédagogie pour changer la société.
Les grands pédagogues sont aujourd'hui très courtisés, notamment Célestin Freinet.
Certains des courtisans pensent que "des figures de l’histoire de la pédagogie (célèbres et anonymes)" sont confisquées "par des logiques comptables, des “pilotages”, ou autres quantifications technocratiques".
Ceux-ci se proclament unilatéralement comme les seuls vrais défenseurs de la vraie pédagogie naturellement révolutionnaire, eux qui veulent changer de société et accusent allègrement les autres pédagogues de pactiser avec le libéralisme sauvage, eux qui espèrent simplement changer la société.
Moi qui suis au Sgen-CFDT, j'aime beaucoup aussi la phrase de Célestin Freinet de 1936 (voir plus bas) qui est utilisée par nos pédagogues révolutionnaires, je la trouve aussi très actuelle mais nous ne sommes pas dans le contexte de 1936 et les "parties décisives qui se jouent à la porte de l'école" ne sont plus celles de 1936.
Le Sgen-CFDT aurait tendance à penser que beaucoup d'enseignants très "progressistes", et prompts à dénoncer le monde tel qu'il va, en s'indignant, en dénonçant, en parlant fort, ne sont pas toujours les plus progressistes dans leur classe.
Décidément, "oui à la pédagogie pour essayer de changer la société" !
(Nous avions cité Célestin Freinet de cette manière le 2 novembre 2013 :
« Nous ne comprendrions pas que des camarades fassent de la pédagogie nouvelle, sans se soucier des parties décisives qui se jouent à la porte de l’école, mais nous ne comprenons pas davantage les éducateurs qui se passionnent activement pour l’action militante et restent dans leur classe de paisibles conservateurs. »
Célestin Freinet, texte paru dans le premier numéro de « l’Éducateur Prolétarien », ancêtre du Nouvel Éducateur en 1936.
Nous rappelions que cette citation vient de Philippe Watrelot dans http://cahiers-pedagogiques.com/Bloc-Notes-de-la-quinzaine-du-21-octobre-au-3-novembre-2013
la pédagogie pour changer de société, ou la pédagogie pour changer la société.
Les grands pédagogues sont aujourd'hui très courtisés, notamment Célestin Freinet.
Certains des courtisans pensent que "des figures de l’histoire de la pédagogie (célèbres et anonymes)" sont confisquées "par des logiques comptables, des “pilotages”, ou autres quantifications technocratiques".
Ceux-ci se proclament unilatéralement comme les seuls vrais défenseurs de la vraie pédagogie naturellement révolutionnaire, eux qui veulent changer de société et accusent allègrement les autres pédagogues de pactiser avec le libéralisme sauvage, eux qui espèrent simplement changer la société.
Moi qui suis au Sgen-CFDT, j'aime beaucoup aussi la phrase de Célestin Freinet de 1936 (voir plus bas) qui est utilisée par nos pédagogues révolutionnaires, je la trouve aussi très actuelle mais nous ne sommes pas dans le contexte de 1936 et les "parties décisives qui se jouent à la porte de l'école" ne sont plus celles de 1936.
Le Sgen-CFDT aurait tendance à penser que beaucoup d'enseignants très "progressistes", et prompts à dénoncer le monde tel qu'il va, en s'indignant, en dénonçant, en parlant fort, ne sont pas toujours les plus progressistes dans leur classe.
Décidément, "oui à la pédagogie pour essayer de changer la société" !
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(Nous avions cité Célestin Freinet de cette manière le 2 novembre 2013 :
« Nous ne comprendrions pas que des camarades fassent de la pédagogie nouvelle, sans se soucier des parties décisives qui se jouent à la porte de l’école, mais nous ne comprenons pas davantage les éducateurs qui se passionnent activement pour l’action militante et restent dans leur classe de paisibles conservateurs. »
Célestin Freinet, texte paru dans le premier numéro de « l’Éducateur Prolétarien », ancêtre du Nouvel Éducateur en 1936.
Nous rappelions que cette citation vient de Philippe Watrelot dans http://cahiers-pedagogiques.com/Bloc-Notes-de-la-quinzaine-du-21-octobre-au-3-novembre-2013
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