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vendredi 10 octobre 2014

Dialogue social tronqué à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger

Dialogue social tronqué à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger

publié le 09/10/2014 
Communiqué du 8 octobre 2014
Depuis de nombreuses années, le Sgen-CFDT demande aux responsables de l’AEFE le doublement du nombre de sièges des organisations syndicales au comité technique central de l’Agence. Avec seulement cinq sièges, cette instance n’est pas représentative de la diversité syndicale dans le réseau. La moindre administration de quelques centaines d’agents dispose d’un comité technique à dix sièges. Malgré toutes les démarches engagées par le Sgen-CFDT, celui de l’AEFE comporte toujours cinq sièges pour un nombre d’électeurs supérieur à 11 500.
Ainsi les responsables de l’AEFE et de sa tutelle, le ministère des Affaires étrangères et du Développement international, ont montré leur mépris du dialogue social ouvert et positif. Ils ont préféré continuer avec les mêmes interlocuteurs, les mêmes postures faites d’opposition systématique et de confrontation permanente. Les arguments avancés, le coût du transport pour les représentants élus, la taille de la salle de réunion, ne tiennent pas. Surtout lorsque l’on sait que lors des réunions du comité technique, ces représentants sont plus d’une quinzaine autour de la table avec l’assentiment des responsables de l’Agence.
Le Sgen-CFDT a montré encore récemment, dans les négociations avec le ministère de l’Éducation nationale visant à réformer notre système éducatif, sa capacité à dialoguer dans un esprit constructif mais sans concession. Au sein du réseau des établissements scolaires français à l’étranger, ses militants font vivre ce syndicalisme et prouvent chaque jour qu’il est plus efficace pour la défense des personnels mais aussi pour le bon fonctionnement du réseau.
Le Sgen-CFDT appelle les électeurs de l’AEFE à lui apporter massivement leurs suffrages aux prochaines élections professionnelles pour qu’enfin, malgré l’opposition des acteurs en place, ce syndicalisme de progrès puisse participer pleinement aux instances centrales de l’Agence.

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