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mardi 7 janvier 2014

La position du Sgen-CFDT par rapport à l'appel à la grève du 9 janvier 2014


A quelques jours de la grève ici au Maroc, et particulièrement au lycée Lyautey, du jeudi 9 janvier,  le Sgen-CFDT tient à faire savoir sa position :
Deux niveaux sont à distinguer, le niveau AEFE et le niveau local.

- Au niveau AEFE, la FSU (Snes hors de France notamment) a lancé cet appel à la grève pour ce 9 janvier sur les principales revendications suivantes : Niveau d'ISVL insuffisant, revalorisation de l'avantage familial et versement des indemnités des CPE, COPSY et Professeurs documentalistes.
 
Le Sgen-CFDT de l'étranger, qui n'est pas contre la grève, regrette cet appel unilatéral (au niveau national) en dehors de toute intersyndicale, qui contraint toutes les autres organisations syndicales à prendre position par rapport à cette prise de décision. 
Au sujet des revendications,
- Le Sgen-CFDT a toujours demandé qu'il n'y ait aucune baisse de l'ISVL.
- Concernant l'avantage familial, il réclame depuis longtemps la gratuité des frais de scolarité, assortie de prestations familiales dignes de ce nom.
- Le Sgen-CFDT se bat depuis longtemps pour que les indemnités spécifiques de nos collègues (CPE, Professeurs documentalistes et Copsy) soient versées (voir http://sgenlyceelyautey.blogspot.com/2014/01/laefe-fachee-avec-les-indemnites-de-ses.html) comme il s'implique fortement pour celles que devraient toucher nos collègues enseignant en lycée professionnel pour les CCF.


- Au niveau local :

Le mouvement n'est en réalité pas unitaire malgré ce que l'on peut entendre : l'UMT exprime le 9 janvier sa solidarité mais n'y participe pas ; L'UNSA s'engage pour faire avancer les revendications les agents de droit local et les organisations syndicales à l'origine du mouvement n'ont pas demandé au Sgen-CFDT de s'associer.

De plus, le Sgen-CFDT de l'étranger désapprouve l'utilisation de la grève comme un fourre-tout pour toutes les revendications locales qui deviennent ainsi inaudibles.
Celles-ci sont à traiter localement, dans un calendrier revendicatif local.

Au Maroc et en particulier au Lycée Lyautey, le Sgen-CFDT suit de très près le combat des agents de droit local, quelle que soit leur fonction (agents techniques, ouvriers, agents administratifs, enseignants...) : il a permis une large action intersyndicale l'an dernier pour que le dialogue social, alors en panne, reprenne (novembre 2012). Aujourd'hui nous regrettons - et l'avons exprimé le 20 décembre 2013  - que lors de la dernière réunion de dialogue social, plusieurs des demandes des agents de droit local n'aient pas abouti.

Le Sgen-CFDT est pleinement solidaire et prêt à des actions.
Mais il ne pense pas que faire grève ce jeudi soit efficace.


Nous proposons d'autres modes d'action :
Par exemple que chaque collègue, désireux de montrer sa solidarité, envoie un mail au SCAC avec les revendications des agents de droit local en guise de bons vœux pour la nouvelle année ...
Le Sgen-CFDT de l'étranger n'appelle donc pas à la grève mais laisse évidemment à ses adhérents et sympathisants la liberté d'y participer ou non.
Ce 9 janvier, le Sgen-CFDT sera présent au séminaire de réflexion sur le nouveau Plan d'orientation stratégique de l'AEFE (qui se déroule à Paris) et fera valoir l'urgence de mieux prendre en compte les personnels, quel que soit leur statut, dans un contexte où les contraintes budgétaires pèsent de plus en plus fortement sur eux.
Pour l'avenir, il appelle à la constitution d'une intersyndicale sur une plate forme revendicative commune et limitée afin de peser plus efficacement sur les décisions à venir.

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