Le SGEN-CFDT s'est engagé depuis longtemps pour que les CPE et les professeurs documentalistes bénéficient des indemnités que leurs collègues exerçant en France reçoivent.
Lors du récent CT de l'AEFE, le projet d’arrêté adopté il y a déjà deux ans (CT du 7 décembre 2011), est encore « à l’approbation des services du budget à Bercy », or Bercy, a demandé à l’AEFE de faire des économies sur ces indemnités.
La promesse répétée plusieurs fois que le décret est sur le point d'être signé, est encore repoussée à plus tard.
L’AEFE avait chiffré à l'époque ces demandes :
Conseillers d'Orientation : 3 collègues pour 1700 euros.
Documentalistes : 44 collègues pour 26 700 euros.
CPE : 86 collègues pour 95 000 euros par an.
Le Sgen-CFDT s'est engagé depuis longtemps pour en finir avec cette injustice.
En octobre 2011, il a lancé une pétition qui a recueilli plus de 270 signatures et qui fut remise à Anne-Marie Descôtes lors d'une rencontre le 14 octobre 2011 ainsi qu'aux sénateurs de l'étranger. Le Sgen-CFDT a fait parvenir cette pétition aux membres du conseil d’administration de l’AEFE afin que cette question puisse être mise à l’ordre du jour au CA du 30 novembre 2011.
Texte de la pétition
« En France, les conseillers principaux d’éducation perçoivent une indemnité forfaitaire d’éducation d’un montant annuel de 1 104,12 €, versée mensuellement. Les professeurs documentalistes perçoivent une indemnité de sujétion particulière d’un montant annuel de 583,08 €. A l’AEFE, ces personnels détachés CPE et professeurs documentalistes ne bénéficient pas de ce régime indemnitaire lié à leur corps : contrairement au personnel enseignant, ils ont été « oubliés » dans le décret 2002-22 du 4 janvier 2002. Pourtant leurs missions sont les mêmes à l’étranger qu’en France. Une plus grande implication est même souvent attendue d’eux. Nous demandons réparation de cette situation injuste et inéquitable. Nous demandons que le Décret n°2002-22 du 4 janvier 2002 soit modifié afin que les personnels détachés CPE et professeurs documentalistes exerçant à l’étranger perçoivent les indemnités professionnelles qu’ils percevraient en France. »
Par un communiqué de presse paru le 9 novembre 2011 Halte à l’injustice : pour le versement des indemnités des CPE et des professeurs documentalistes en poste à l’AEFE, le Sgen-CFDT explique que le problème vient du décret 2002-22 du statut des détachés et rappelle qu'il "a toujours considéré la réforme de 2002 du statut des personnels des établissements d’enseignement français à l’étranger comme insatisfaisante. Sur ce sujet il est temps de mettre fin à l’immobilisme."
Aujourd'hui, il évoque sans cesse dans ses rencontres avec les responsables de l'AEFE cette situation difficilement acceptable.
De surcroît, une autre situation très injuste touche nos collègues de lycée professionnel qui ne se voient pas reconnaître les spécificités de leur statut : ainsi ne touchent-ils pas au sein de l'AEFE d'indemnités pour les CCF qui demandent pourtant énormément de temps et d'engagement, comme il risque de se voir en sous-service en cas de sous-effectifs puisqu'ils sont gérés de la même manière que les résidents certifiés.
Le Sgen-CFDT agit avec constance pour que cette injustice soit réparée, nous ré-évoquerons ultérieurement cette question qui montre une autre contradiction de l'AEFE.
Là encore, c'est un défaut du décret 2002-22 qui explique pourquoi plusieurs catégories de collègues sont privés des indemnités auxquelles ils ont droit !
Malheureusement le sérieux toilettage dont ce décret aurait besoin ne semble pas à l'ordre du jour !
Lors du récent CT de l'AEFE, le projet d’arrêté adopté il y a déjà deux ans (CT du 7 décembre 2011), est encore « à l’approbation des services du budget à Bercy », or Bercy, a demandé à l’AEFE de faire des économies sur ces indemnités.
La promesse répétée plusieurs fois que le décret est sur le point d'être signé, est encore repoussée à plus tard.
L’AEFE avait chiffré à l'époque ces demandes :
Conseillers d'Orientation : 3 collègues pour 1700 euros.
Documentalistes : 44 collègues pour 26 700 euros.
CPE : 86 collègues pour 95 000 euros par an.
Le Sgen-CFDT s'est engagé depuis longtemps pour en finir avec cette injustice.
En octobre 2011, il a lancé une pétition qui a recueilli plus de 270 signatures et qui fut remise à Anne-Marie Descôtes lors d'une rencontre le 14 octobre 2011 ainsi qu'aux sénateurs de l'étranger. Le Sgen-CFDT a fait parvenir cette pétition aux membres du conseil d’administration de l’AEFE afin que cette question puisse être mise à l’ordre du jour au CA du 30 novembre 2011.
Texte de la pétition
« En France, les conseillers principaux d’éducation perçoivent une indemnité forfaitaire d’éducation d’un montant annuel de 1 104,12 €, versée mensuellement. Les professeurs documentalistes perçoivent une indemnité de sujétion particulière d’un montant annuel de 583,08 €. A l’AEFE, ces personnels détachés CPE et professeurs documentalistes ne bénéficient pas de ce régime indemnitaire lié à leur corps : contrairement au personnel enseignant, ils ont été « oubliés » dans le décret 2002-22 du 4 janvier 2002. Pourtant leurs missions sont les mêmes à l’étranger qu’en France. Une plus grande implication est même souvent attendue d’eux. Nous demandons réparation de cette situation injuste et inéquitable. Nous demandons que le Décret n°2002-22 du 4 janvier 2002 soit modifié afin que les personnels détachés CPE et professeurs documentalistes exerçant à l’étranger perçoivent les indemnités professionnelles qu’ils percevraient en France. »
Par un communiqué de presse paru le 9 novembre 2011 Halte à l’injustice : pour le versement des indemnités des CPE et des professeurs documentalistes en poste à l’AEFE, le Sgen-CFDT explique que le problème vient du décret 2002-22 du statut des détachés et rappelle qu'il "a toujours considéré la réforme de 2002 du statut des personnels des établissements d’enseignement français à l’étranger comme insatisfaisante. Sur ce sujet il est temps de mettre fin à l’immobilisme."
Aujourd'hui, il évoque sans cesse dans ses rencontres avec les responsables de l'AEFE cette situation difficilement acceptable.
De surcroît, une autre situation très injuste touche nos collègues de lycée professionnel qui ne se voient pas reconnaître les spécificités de leur statut : ainsi ne touchent-ils pas au sein de l'AEFE d'indemnités pour les CCF qui demandent pourtant énormément de temps et d'engagement, comme il risque de se voir en sous-service en cas de sous-effectifs puisqu'ils sont gérés de la même manière que les résidents certifiés.
Le Sgen-CFDT agit avec constance pour que cette injustice soit réparée, nous ré-évoquerons ultérieurement cette question qui montre une autre contradiction de l'AEFE.
Là encore, c'est un défaut du décret 2002-22 qui explique pourquoi plusieurs catégories de collègues sont privés des indemnités auxquelles ils ont droit !
Malheureusement le sérieux toilettage dont ce décret aurait besoin ne semble pas à l'ordre du jour !
Ce serait pourtant montrer du respect pour des personnels qui contribuent au rayonnement de l'AEFE !
Il serait temps qu'elle en prenne conscience !
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