Dialogue social ?

 La dernière réunion du dialogue social a été plus que décevante pour les agents de droit local et leurs représentants ; quelques éléments pour comprendre la situation :

- De nouveaux contrats ont été instaurés depuis l'an dernier, mais de l'avis de tous, un certain nombre de points méritent d'être révisés et ont été signalés.

- Une demande intersyndicale initiée par le Sgen-CFDT au premier trimestre avait contribué à déboucher sur une première réunion qui n'a cependant eu lieu qu’au mois de janvier : il y a été décidé que les organisations syndicales représentatives présentent des propositions, à discuter lors de prochaines séances.

- La seconde réunion n'a eu lieu que le 15 mai. La durée prévue n'était que d'une heure et quart.

- Aucune des propositions n'a été discutée ; il n'y a eu aucun dialogue ; la seule avancée - qui ne faisait pas partie des demandes - a été une augmentation de 1% du point d'indice ne prenant effet qu'à partir de juin ou juillet, tout en ne pouvant être rétroactive.

Les organisations syndicales (UMT, UNSA-AI et FSU) ont décidé de quitter la séance face à ce qu’elles considèrent comme une parodie de dialogue social.
  
Le Sgen-CFDT du lycée Lyautey  souhaite faire les remarques et les propositions suivantes :

Les problèmes de dialogue social concernent TOUS les agents de droit local (enseignants, agents administratifs, agents de laboratoire, agents techniques...) et doivent être dissociés des sujets qui ne concernent que les RESIDENTS (ISVL).



Le Sgen-CFDT  ...

- demande que soit organisée une nouvelle réunion le plus rapidement possible.

- souhaite que des réunions soient planifiées régulièrement, tous les deux mois par exemple.

- demande que les organisations syndicales qui siègent puissent émettre des propositions, qu'elles soient vraiment discutées et que chacun sache à l'avance sur quoi porteront les discussions.

- considère que la question du point d'indice devrait être discutée systématiquement en début d'année civile.

Attaché à la qualité du dialogue social, le Sgen-CFDT pense de son devoir d'exprimer le profond mécontentement des personnels qui ne peuvent tolérer cette forme de déni de leur travail. Il souhaite que ses propositions soient entendues.