Les grands chantiers du "syndicalisme responsable" dans le cadre de l'AEFE sont l'ISVL et l'avantage familial.
Les syndicats représentés au CA discutent du montant idéal de l'ISVL : un nouveau mode de calcul (fondé sur des critères comme la qualité de vie, l'attractivité, le coût de la vie ou le coût du logement) qui a pu apparaitre comme le fruit d'un consensus est désormais contesté. Mais c'est la question de l'enveloppe globale qui pose le plus de problème : l’administration voudrait maintenir une enveloppe constante ce qui nécessite forcément de compenser les hausses par des baisses.
L'action syndicale, plus forte là où établissements et les personnels sont plus nombreux, aurait permis d'obtenir que le montant de l'ISVL augmente ici ou là. Le Snes en déduit que l'enveloppe peut augmenter.
Donc après un relatif consensus, le Snes s’apercevant que le nouveau mode de calcul risque de se traduire par la baisse effective de l'ISVL dans les gros réseaux, conteste maintenant la méthode qu'il n'aurait jamais approuvée et réclame que l'indemnité atteigne au moins 15% du niveau de l’indemnité d'expatriation.
L'AEFE démontre (voir dernier CA) que l'enveloppe a en fait augmenté depuis un an et que les discussions devront se poursuivre.
Quant à l'avantage familial, un nouveau décret est sur le point de voir le jour. Sur le terrain (lycée Lyautey notamment), nous avons déjà évoqué leurs revendications.
Donc, le Snes réclame une ISVL d'au moins 15% de l’indemnité des expatriés, et au moins 210 euros d'avantage familial.
Dans les deux cas, si nous ne contestons pas le souci des personnels de voir leur niveau de vie maintenu, voire amélioré, si nous ne pouvons que soutenir un combat pour une amélioration des rémunérations, nous regrettons que le combat syndical ne se résume qu'à des actions pour gagner quelques euros supplémentaires.
Nous sommes las de constater qu'aucune réflexion ne porte jamais sur la nature des statuts au sein de l'AEFE.
Alors que le Sgen est un syndicat représentatif (il a raté d'une vingtaine de voix la possibilité de siéger), alors qu'il a été quelques fois admis à des groupes de discussion sur l'ISVL (en septembre, octobre et novembre 2011 - voir par exemple le compte rendu de la réunion du 28 novembre 2011 -) le Snes laisse penser dans sa communication sur son site qu'il est le seul à porter la parole des enseignants. Toute autre voix serait illégitime et servirait on ne sait quel intérêt néfaste...
Que la ministre Hélène Conway ne reçoive pas immédiatement le Snes est à ses yeux, en soi insupportable ; et qu'en plus elle lui demande de se rendre d'abord dans "l'antichambre" pour rencontrer son directeur de cabinet, qui plus est issu de la CFDT : humiliation suprême ! Que l'on puisse penser et raisonner autrement que lui, le Snes ne peut l'accepter.(voir site shf)
Ce qui leur parait sans doute insupportable, c'est l'idée que la ministre recevra - du moins l'a-t-elle promis - tous les syndicats ensemble, y compris le Sgen-CFDT...
Le Snes aurait-il la volonté de s'imposer comme le principal voire l'unique interlocuteur (il évoque très rarement l'UNSA d’accord d'ailleurs sur la revendication des 15%) de l'AEFE ?
Alors donc, pourquoi jamais nos camarades syndiqués présents dans les CA, CT, CCPC de l'Agence, ne songent-ils à réclamer un même statut pour les personnels détachés qui enfin résoudrait une grande partie des problèmes ? Peut-être parce que cela conduirait à diminuer le pouvoir de nos élus ?
Pour compléter l'article précédent : "L'évolution de l'ISVL (Maroc puis Casablanca) de 2002 à 2012"
Les syndicats représentés au CA discutent du montant idéal de l'ISVL : un nouveau mode de calcul (fondé sur des critères comme la qualité de vie, l'attractivité, le coût de la vie ou le coût du logement) qui a pu apparaitre comme le fruit d'un consensus est désormais contesté. Mais c'est la question de l'enveloppe globale qui pose le plus de problème : l’administration voudrait maintenir une enveloppe constante ce qui nécessite forcément de compenser les hausses par des baisses.
L'action syndicale, plus forte là où établissements et les personnels sont plus nombreux, aurait permis d'obtenir que le montant de l'ISVL augmente ici ou là. Le Snes en déduit que l'enveloppe peut augmenter.
Donc après un relatif consensus, le Snes s’apercevant que le nouveau mode de calcul risque de se traduire par la baisse effective de l'ISVL dans les gros réseaux, conteste maintenant la méthode qu'il n'aurait jamais approuvée et réclame que l'indemnité atteigne au moins 15% du niveau de l’indemnité d'expatriation.
L'AEFE démontre (voir dernier CA) que l'enveloppe a en fait augmenté depuis un an et que les discussions devront se poursuivre.
Quant à l'avantage familial, un nouveau décret est sur le point de voir le jour. Sur le terrain (lycée Lyautey notamment), nous avons déjà évoqué leurs revendications.
Donc, le Snes réclame une ISVL d'au moins 15% de l’indemnité des expatriés, et au moins 210 euros d'avantage familial.
Dans les deux cas, si nous ne contestons pas le souci des personnels de voir leur niveau de vie maintenu, voire amélioré, si nous ne pouvons que soutenir un combat pour une amélioration des rémunérations, nous regrettons que le combat syndical ne se résume qu'à des actions pour gagner quelques euros supplémentaires.
Nous sommes las de constater qu'aucune réflexion ne porte jamais sur la nature des statuts au sein de l'AEFE.
Proposons enfin un même statut pour tous les détachés !
Alors que le Sgen est un syndicat représentatif (il a raté d'une vingtaine de voix la possibilité de siéger), alors qu'il a été quelques fois admis à des groupes de discussion sur l'ISVL (en septembre, octobre et novembre 2011 - voir par exemple le compte rendu de la réunion du 28 novembre 2011 -) le Snes laisse penser dans sa communication sur son site qu'il est le seul à porter la parole des enseignants. Toute autre voix serait illégitime et servirait on ne sait quel intérêt néfaste...
Que la ministre Hélène Conway ne reçoive pas immédiatement le Snes est à ses yeux, en soi insupportable ; et qu'en plus elle lui demande de se rendre d'abord dans "l'antichambre" pour rencontrer son directeur de cabinet, qui plus est issu de la CFDT : humiliation suprême ! Que l'on puisse penser et raisonner autrement que lui, le Snes ne peut l'accepter.(voir site shf)
Ce qui leur parait sans doute insupportable, c'est l'idée que la ministre recevra - du moins l'a-t-elle promis - tous les syndicats ensemble, y compris le Sgen-CFDT...
Le Snes aurait-il la volonté de s'imposer comme le principal voire l'unique interlocuteur (il évoque très rarement l'UNSA d’accord d'ailleurs sur la revendication des 15%) de l'AEFE ?
Alors donc, pourquoi jamais nos camarades syndiqués présents dans les CA, CT, CCPC de l'Agence, ne songent-ils à réclamer un même statut pour les personnels détachés qui enfin résoudrait une grande partie des problèmes ? Peut-être parce que cela conduirait à diminuer le pouvoir de nos élus ?
Pour compléter l'article précédent : "L'évolution de l'ISVL (Maroc puis Casablanca) de 2002 à 2012"
ISVL annuel Maroc
(Euros)
|
2002
|
2008
|
2011 (Casa)
|
Oct 2012
(Casa)
|
2002-2012
|
G5
|
2735
|
3694
|
4119
|
4292
|
+57%
|
G6
|
2399
|
3242
|
3615
|
3767
|
+57%
|
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