Oui, la date "choisie" pour le bac blanc n’est pas une bonne date.
Tout le monde en connait les raisons.
Mais
doit-on s’arrêter à ce constat pour refuser le bac blanc, qui, quelle
que soit la position personnelle que l'on peut avoir sur son bien-fondé
dans l'absolu, est déjà organisé par l’administration : les secrétaires y ont passé un temps considérable !
Par égard pour leur travail, le Sgen vous invite à réfléchir à la situation.
Qu'avons-nous à gagner à refuser un créneau horaire et une organisation, clé en mains ?
Ce n'est pas la bonne date ! Quelle est la bonne date ?
En fait, tout le monde sait qu'il n’y a pas de date qui serait bonne pour toutes les disciplines.
En tant qu'enseignants, nous préparons nos élèves à
être prêts pour
la date du vrai bac ; donc quelle que soit la date choisie, elle sera
forcément à un moment où toutes les compétences ne sont pas
encore maitrisées ! N’en faisons donc pas un enjeu déterminant pour les
études
supérieures !
- N’évaluons que ce qui est évaluable à la date de ce devoir.
- Ne donnons à réviser que ce que des élèves peuvent avoir le temps de revoir alors qu’ils sont en cours de formation.
- Abandonnons peut-être l'appellation "bac blanc" pour par exemple "devoir en cours de formation".
Dans
nos réflexions dans le cadre du futur conseil pédagogique, il nous
parait important de trouver les modalités qui permettent aux élèves de
se préparer régulièrement, de voir où ils en sont, aux enseignants de
les accompagner, de manière qu’aucune évaluation ne soit une évaluation
couperet, en tenant compte des contraintes inhérentes à la lourdeur de
l'établissement.
Compte
tenu justement de la taille de notre lycée, le Sgen-CFDT du lycée
continue à plaider pour en finir avec les postures définitives, de
manière à trouver ensemble, par le dialogue, les meilleures solutions
... pour tous.
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