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lundi 3 mars 2014

Entrevue Sgen-CFDT Maroc et Philippe Couturaud, conseiller culturel adjoint Maroc




Entrevue Sgen-CFDT avec M. Couturaud, conseiller culturel adjoint (20 février 10h30-12h00)
Dominique Déchaux, son adjoint non disponible.

- Circonstances de l’entrevue : mercredi 12 février, dans le contexte du mouvement social des contrats locaux, M. Couturaud avait convié les représentants de chacune des organisations syndicales puis annulé cette invitation.
Comme le Sgen-CFDT, qui n’est pas représenté au dialogue social, a exprimé sa déception, qu’il avait envoyé un courrier le 10 février au sujet des revendications des contrats locaux, et que par ailleurs, M. Couturaud avait promis qu’il reporterait à une date ultérieure cette rencontre, quand celui-ci nous a contactés mercredi matin, le rendez-vous a été rapidement pris pour jeudi 20 février à 10h30.


Nous tenons à dire que cette rencontre ne va en aucun cas à l’encontre du mouvement, et qu’il n’y a aucune rupture de l’intersyndicale. Il nous a paru normal et appréciable d’être reçu ; notons que jamais ce genre de rencontre avec des représentants syndicaux non élus en CCPL n’avait été auparavant organisé par ses prédécesseurs.

-Dans un premier temps, M. Couturaud s’est présenté, assez longuement, pour expliquer la nature de sa fonction et comment il la comprend : inspecteur d’académie des Pyrénées Atlantiques, dans le cadre de la mobilité des IA, voulue conjointement par l’EN et le MAE, il a été nommé à la rentrée de l’année scolaire 2013-2014 au Maroc. Il se présente d’abord comme un pédagogue avant d’être un administrateur. Il a été vice recteur à Mayotte et auparavant était IPR en économie-gestion.
Pédagogue, il se dit aussi homme de dialogue : il faut discuter avec les partenaires pour avoir plus d’idées, dit-il.
Donc, son intention était de nous entendre. La directrice a voulu rencontrer les représentants de la CCPL, c’est pourquoi, il convie les syndicats qui ne siègent pas …

-Le Sgen-CFDT : Merci de l’invitation – mais regret : annulation de la rencontre de mercredi dernier et le fait de n’avoir pas pu rencontrer Mme FARNAUD-DEFROMONT
Le Sgen-CFDT est dans l’intersyndicale depuis les lendemains de la grève du 9 janvier car une action de solidarité était urgente et nécessaire avec les agents de droit local, toutes catégories confondues. Le Sgen a envoyé un courrier au SCAC le 10 février mettant en perspective historique les revendications des contrats locaux de nationalité française. Il se préoccupe des CL depuis toujours (en 2012 une enquête du Sgen-CFDT de l’étranger dont le résultat a été envoyé le 14 oct 2012 à Raoul Guinez).
Il en va de la reconnaissance de personnels indispensables au fonctionnement des établissements et donc participant pleinement au rayonnement !
Le Sgen  a pris connaissance des propos et propositions de Mme FARNAUD-DEFROMONT lundi 17. (Il aurait souhaité pouvoir la rencontrer; à défaut, lui a transmis un courrier remis ce jour à M. Couturaud).

-M. Couturaud a pris acte de décisions prises en juin qui n’avaient pas été notifiées immédiatement dans le Règlement intérieur : il a donc exigé qu’elles le soient. Il dit qu’il faut aussi tenir compte du fait qu’il y a 5 pôles et qu’il faut un même traitement pour tous. Avec Dominique Déchaux son adjoint, il travaille à une harmonisation au niveau social (congé de maternité par ex). Il a fallu régler dans l’urgence un problème de convertibilité des dirhams c'est-à-dire, normaliser, en passant par le contrôle des changes.
Il explique ensuite pourquoi Mme Farnaud (directrice AEFE) n’a pas pu nous rencontrer : elle accompagnait le ministre venu avec un très grand nombre de personnes ce qui impliquait une grande densité d’interventions diverses. Il a été difficile de caler une réunion type dialogue social.
Vincent Peillon est venu :
-pour la question des créations de sections internationales dans l’enseignement public marocain (partenariat), l’extension de l’agrégation et des CPGE au Maroc ;
-pour la question, en lien avec la refondation de l’école, de l’enseignement de l’arabe dans le 1er  degré : l’objectif est de se rapprocher du cadre européen des langues, travailler par groupes de compétences, donc faire évoluer cet enseignement sur le modèle de ce qui se fait pour les langues régionales en France.
-enfin, pour la question de la formation professionnelle et des bac pro dans l’enseignement marocain.

Nous demandons de proposer aux professeurs nouvellement recrutés des cours de langue et de civilisation pour faciliter la communication interculturelle.

M. Couturaud souhaiterait que les détachés marocains participent aux mêmes activités à l’école primaire que les autres enseignants notamment conseil des maîtres, activités périphériques…

Nous évoquons ensuite les principales revendications :
Point d’indice : problème de communication car la promesse faite en juin que le point d’indice serait fixé désormais en décembre est impossible à tenir. Il faut faire converger (et non aligner) le traitement des trois groupes de contrats locaux : AEFE (797 agents), IF (333 agents) et réseau diplomatique (174 agents). L’ambassadeur est le seul représentant de l’État français, insiste-t-il. Il faut attendre en mars l’indicateur des prix du FMI ; le MAE prendra sa décision début avril pour la fameuse convergence des trois réseaux. La rétroactivité est DE DROIT.
Mais les points d’indice peuvent augmenter différemment.
Dans l’augmentation, il faut prendre en compte l’évolution de la masse salariale et la GVT (glissement vieillesse technicité… analysé comme une augmentation de fait). Il y aura au moins 1pt en plus pour tout le monde. L’augmentation des prix à la consommation est de 1,9.
Rien de précis donc.

Ircantec : il faut attendre la décision du conseil d’état, la directrice y est très attentive ; le problème est que les contrats sont très certainement de droit privé, donc il n’est pas certain que l’avis du conseil d’état soit positif. On bosse à trouver une autre solution : il faut trouver une porte de sortie.
M.Couturaud rappelle qu’il a réglé le problème du départ à la retraite en rendant possible de partir à la date de son système social.

-Droits de scolarité, abattement, points d’indice supplémentaires … La directrice demande à ce que les droits de scolarité n’augmentent pas de plus de 5% par an sur 3 ans. Au Maroc ils sont légèrement inférieurs à la moyenne de la zone Maghreb Proche Moyen Orient. (4000 euros en moyenne).
Si on augmente (de 10 à 20 pts) les points pour l’avantage familial, cela veut dire 3% de la masse salariale. Il parle d’un équilibre précaire.
Sur ce sujet, pas d’ouverture !

Concernant les surveillants, il en sera question prochainement.

Donc il assure qu’on avance au niveau du dialogue social, qu’il connait les attentes et qu’il y travaille.

Le dialogue social doit reprendre après les vacances : des points sont d’ores et déjà à valider.

-Nous avons interrogé M. Couturaud sur la question de la non reconnaissance des PLP.
Il parlera de cette question à la directrice et rencontrera les collègues après les vacances.
Il préférerait nettement réfléchir à la mise en place de BTS car il ne faut pas abandonner ces élèves après le bac

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