Entrevue Sgen-CFDT avec M. Couturaud, conseiller culturel adjoint (20 février
10h30-12h00)
Dominique
Déchaux, son adjoint non disponible.
- Circonstances
de l’entrevue : mercredi 12 février, dans le contexte du mouvement social
des contrats locaux, M. Couturaud avait convié les représentants de chacune des
organisations syndicales puis annulé cette invitation.
Comme
le Sgen-CFDT, qui n’est pas représenté au dialogue social, a exprimé sa déception, qu’il avait envoyé un
courrier le 10 février au sujet des revendications des contrats locaux, et que par
ailleurs, M. Couturaud avait promis qu’il reporterait à une date ultérieure
cette rencontre, quand celui-ci nous a contactés mercredi matin, le rendez-vous
a été rapidement pris pour jeudi 20 février à 10h30.
Nous
tenons à dire que cette rencontre ne va en aucun cas à l’encontre du mouvement,
et qu’il n’y a aucune rupture de l’intersyndicale. Il nous a paru normal et
appréciable d’être reçu ; notons que jamais ce genre de rencontre avec des
représentants syndicaux non élus en CCPL n’avait été auparavant organisé par ses
prédécesseurs.
-Dans
un premier temps, M. Couturaud s’est présenté, assez longuement, pour expliquer la nature
de sa fonction et comment il la comprend : inspecteur d’académie des Pyrénées Atlantiques, dans le cadre de la mobilité des IA, voulue conjointement
par l’EN et le MAE, il a été nommé à la rentrée de l’année scolaire
2013-2014 au Maroc. Il se présente d’abord comme un pédagogue avant d’être un administrateur.
Il a été vice recteur à Mayotte et auparavant était IPR en économie-gestion.
Pédagogue,
il se dit aussi homme de dialogue : il faut discuter avec les partenaires
pour avoir plus d’idées, dit-il.
Donc,
son intention était de nous entendre. La directrice a voulu rencontrer les représentants
de la CCPL, c’est pourquoi, il convie les syndicats qui ne siègent pas …
-Le Sgen-CFDT : Merci de l’invitation – mais regret :
annulation de la rencontre de mercredi dernier et le fait de n’avoir pas pu
rencontrer Mme FARNAUD-DEFROMONT
Le Sgen-CFDT est dans l’intersyndicale
depuis les lendemains de la grève du 9 janvier car une action de solidarité était urgente
et nécessaire avec les agents de droit local, toutes
catégories confondues. Le Sgen a envoyé un courrier au SCAC le 10
février mettant en perspective historique les revendications des contrats
locaux de nationalité française. Il se préoccupe des CL depuis toujours
(en 2012 une enquête du Sgen-CFDT de l’étranger dont le résultat a
été envoyé le 14 oct 2012 à Raoul Guinez).
Il en
va de la reconnaissance de personnels indispensables au
fonctionnement des établissements et donc participant pleinement au rayonnement
!
Le Sgen a pris connaissance des propos et propositions
de Mme FARNAUD-DEFROMONT lundi 17. (Il aurait souhaité pouvoir la rencontrer; à
défaut, lui a transmis un courrier remis ce jour à M. Couturaud).
-M.
Couturaud a pris acte de décisions prises en juin qui n’avaient pas été
notifiées immédiatement dans le Règlement intérieur : il a donc exigé
qu’elles le soient. Il dit qu’il faut aussi tenir compte du fait qu’il y a 5
pôles et qu’il faut un même traitement pour tous. Avec Dominique Déchaux son
adjoint, il travaille à une harmonisation au niveau social (congé de maternité
par ex). Il a fallu régler dans l’urgence un problème de convertibilité des
dirhams c'est-à-dire, normaliser, en passant par le contrôle des changes.
Il
explique ensuite pourquoi Mme Farnaud (directrice AEFE) n’a pas pu nous
rencontrer : elle accompagnait le ministre venu avec un très grand nombre de personnes
ce qui impliquait une grande densité d’interventions diverses. Il a été difficile de
caler une réunion type dialogue social.
Vincent
Peillon est venu :
-pour
la question des créations de sections internationales dans l’enseignement
public marocain (partenariat), l’extension de l’agrégation et des CPGE au
Maroc ;
-pour
la question, en lien avec la refondation de l’école, de l’enseignement de
l’arabe dans le 1er degré : l’objectif est de se rapprocher
du cadre européen des langues, travailler par groupes de compétences, donc
faire évoluer cet enseignement sur le modèle de ce qui se fait pour les langues
régionales en France.
-enfin,
pour la question de la formation professionnelle et des bac pro dans l’enseignement
marocain.
Nous demandons de proposer aux professeurs nouvellement
recrutés des cours de langue et de civilisation pour faciliter la communication
interculturelle.
M. Couturaud
souhaiterait que les détachés marocains participent aux mêmes activités à
l’école primaire que les autres enseignants notamment conseil des maîtres,
activités périphériques…
Nous évoquons ensuite les principales revendications :
Point
d’indice : problème de communication car la promesse faite en juin que
le point d’indice serait fixé désormais en décembre est impossible à tenir. Il
faut faire converger (et non aligner) le traitement des trois groupes de
contrats locaux : AEFE (797 agents), IF (333 agents) et réseau
diplomatique (174 agents). L’ambassadeur est le seul représentant de l’État
français, insiste-t-il. Il faut attendre en mars l’indicateur des prix du
FMI ; le MAE prendra sa décision début avril pour la fameuse convergence
des trois réseaux. La rétroactivité est DE DROIT.
Mais
les points d’indice peuvent augmenter différemment.
Dans
l’augmentation, il faut prendre en compte l’évolution de la masse salariale et
la GVT (glissement vieillesse technicité… analysé comme une augmentation de
fait). Il y aura au moins 1pt en plus pour tout le monde. L’augmentation des
prix à la consommation est de 1,9.
Rien
de précis donc.
Ircantec :
il faut attendre la décision du conseil d’état, la directrice y est très attentive ;
le problème est que les contrats sont très certainement de droit privé, donc il
n’est pas certain que l’avis du conseil d’état soit positif. On bosse à trouver
une autre solution : il faut trouver une porte de sortie.
M.Couturaud
rappelle qu’il a réglé le problème du départ à la retraite en rendant possible
de partir à la date de son système social.
-Droits
de scolarité, abattement, points d’indice supplémentaires … La directrice
demande à ce que les droits de scolarité n’augmentent pas de plus de 5% par an
sur 3 ans. Au Maroc ils sont légèrement inférieurs à la moyenne de la zone Maghreb Proche Moyen
Orient. (4000 euros en moyenne).
Si
on augmente (de 10 à 20 pts) les points pour l’avantage familial, cela veut dire
3% de la masse salariale. Il parle d’un équilibre précaire.
Sur
ce sujet, pas d’ouverture !
Concernant
les surveillants, il en sera question prochainement.
Donc
il assure qu’on avance au niveau du dialogue social, qu’il connait les attentes
et qu’il y travaille.
Le
dialogue social doit reprendre après les vacances : des points sont d’ores
et déjà à valider.
-Nous avons interrogé M. Couturaud sur la
question de la non reconnaissance des PLP.
Il parlera de cette question à la directrice et rencontrera
les collègues après les vacances.
Il préférerait nettement réfléchir à la mise en place de BTS car il ne faut pas abandonner ces élèves
après le bac
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