Échos de la CCPL plénière (CCPL1 et CCPL2) du 11
novembre 2015
Outre le calendrier des
opérations de recrutement de résidents, la question des barèmes pour 2016 était à l’ordre
du jour.
1- Voici le calendrier :
- Saisie du dossier en ligne, du lundi 14 décembre 2015 au vendredi 5 février 2016
(http://www.efmaroc.org/fr/)
- Mise en ligne des postes vacants Mi-janvier 2016
- CCPL 2 : mardi 8 mars 2016
- CCPL1 : mercredi 9 mars 2016
- Proposition de poste : Après la tenue des CCPL
2- Puis le barème pour lequel il avait
été demandé aux organisations représentatives de faire des propositions :
Le Snes, en tant que porteur de la mémoire de l’élaboration du barème en vigueur,
rappelle d’emblée qu’il résulte d’un travail régulier depuis plusieurs années et considère
qu’il fonctionne bien. C’est la raison pour laquelle il n’a porté aucune
proposition. A son sens, il reste des réalités
génératrices de situations difficiles mais sans solution par le barème : les
mutations internes ne sont plus facilitées du tout puisque toute demande d’un nouveau
poste quel que soit le lieu dans le monde relève d’une seule et même procédure ;
de ce fait l’AEFE donne la priorité aux TNR. De plus, les supports de postes diminuent
et donc les possibilités pour les TNR se réduisent.
En revanche le premier degré (l’Unsa (1er et 2e degrés) et le Snuipp ensemble) ont fait
trois propositions : Abonder les points d’ancienneté de titulaires
résidents qui souhaitent changer de poste. Élargir le recrutement des TNR et ex
contrats locaux lauréats de concours au pôle. Prendre en compte les titulaires
en disponibilité vivant au Maroc.
Le Sgen-CFDT nouvellement élu, sur la base de ses constatations lors de
la session de recrutement de 2015, a fait un certain nombre de propositions.
Les unes sont similaires à celles proposées par les collègues du 1er
degré (CCPL1). Mais le Sgen fait d’autres suggestions : préciser les
critères humains ; donner des points à des titulaires travaillant dans des
homologués ; clarifier la question des statuts : pourquoi mettre à
part les PLP ? Informer les susceptibles d’être vacants de leur classement ;
Réfléchir à la problématique des demandes liées ; Donner des points de barème
à des critères qualitatifs (expérience à l’étranger ou au Maroc, qualifications
diverses …) …
Plusieurs des points ont été débattus.
- Les collègues du 1er degré expliquent qu’il devient
impossible de changer d’école, car toute nouvelle demande revient à tout
recommencer à 0, ou presque, avec en plus le risque nouveau de ne pas avoir de
détachement. Il serait donc pertinent de majorer les points d’ancienneté.
Chaque poste signifie une nouvelle mission, un nouveau contrat explique
l’administration qui ne souhaite pas contrevenir à la demande de l'agence de ne pas pas favoriser les mutations internes.
Le Snes considère que cela crée une concurrence avec les TNR
car les postes ne sont pas extensibles.
Malgré la priorité au vivier local indiquée clairement par l’AEFE, ni
le Snes, ni l’administration ne souhaite changer ce point.
- Tout le monde admet l’importance de faciliter le retour des lauréats
de concours et la résidentialisation des TNR ; toutefois, il ne sera pas
écrit dans le barème l’élargissement du recrutement, de l’établissement au
pôle, encore moins au Maroc. Snes et administration arguent du fait que ce
serait contraire aux instructions de l’AEFE et que dans les faits, la CCPL agit
dans ce sens ; mais si l’AEFE valide l’élargissement au pôle, elle ne le
fera pas au Maroc.
- Concernant les collègues des homologués, l’administration assure qu’elle
regarde leur dossier avec bienveillance comme tous les dossiers de recrutement
interne.
Le Snes à plusieurs reprises a fait de longs discours pour fustiger
ceux qui « contournent la règle » ; autrement dit des titulaires
de France qui partent au Maroc et acceptent des postes en contrat local ;
pour ensuite obtenir plus facilement un poste au sein de l’AEFE.
- Bien que les PLP soient classés, au même titre que les certifiée ou
les agrégés, leur candidature n’est pas prise en compte dans la mesure où les
postes sont des postes de collège ou de lycée, et non pas de sections professionnelles.
Passons sur certains propos très dévalorisants à leur endroit ou insinuant que
cela introduirait la notion de bivalence.
- Ni le Snes, ni l’administration ne souhaitent informer les personnes
de leur classement car ce serait leur donner de faux espoirs ; être 6e
ne signifie pas forcément avoir un poste si les 5 premiers en ont eu un en cas
de refus de l’un d’entre eux ; cela dépend aussi des vœux (quel poste dans
quelle ville ?)...
- La proposition de réfléchir à donner des points à des critères
qualitatifs a été nettement rejetée, accusée de faire du Macron, de faire des membres
de la CCPL des juges, car la note pédagogique est déjà un critère qualitatif .…
que les CCPL qui ailleurs dans le monde en incluraient ont tort et que de
toutes façons, les dossiers ont été examinés avec attention et que leur qualité
a été reconnue et peut être déterminante en cas de barème égal ; que dans
le primaire des gens ayant été recrutés en partie grâce à une certification particulière
n’en ont jamais fait usage par la suite… que cela voudrait dire profiler des
postes alors que seuls les expatriés répondent à ce profilage...
- La question des demandes liées a été plus consensuelle même si aucune
décision n’a été prise ; le problème est le suivant : on commence à
examiner les dossiers d'une discipline et par exemple, le premier de la liste a
un conjoint dans une autre discipline, assez loin dans le classement. La
commission souhaite retenir sa candidature. Dès cet instant, le conjoint
bénéficie des points de rapprochement de conjoint de personnel (400) et il est
aussi recruté. Inversement, si l'on commence par la discipline du conjoint mal
placé, il ne sera pas repéré ! et son conjoint, lorsque l’on examinera sa
discipline, sera exclu pour demande liée.... impossible à satisfaire. La CCPL est assez avisée pour agir de la manière la plus juste.
Le barème non modifié est soumis au vote :
CCPL1 : Administration : 5 pour. Représentants des personnels : 5 abstentions ;
CCPl2 : Administration : 4 pour. Représentants des personnels : 1 abstention (Sgen-CFDT).
3- Le recrutement des contrats locaux
Le Sgen a aussi porté quelques revendications concernant les contrats
locaux. M. Houdu bien que cela ne concerne pas la CCPL – ce qui semble
paradoxal – les a soumises à la discussion.
Le Sgen
demande des barèmes pour le recrutement des locaux au Maroc comme cela se fait dans
de nombreuses régions du monde. En effet, la CCPL est consultée et rend un avis
autant sur le recrutement des résidents que sur le recrutement des
locaux : on comprend alors mal pourquoi le fonctionnement diffère entre le
recrutement des résidents et celui des locaux.
C’est une
demande récurrente ; la réponse l’est aussi : les recrutés locaux
sont sélectionnés de manière claire dans chaque pôle, les PV sont lisibles par
tous les représentants, les candidatures sont connues de tous…
Cependant, les
représentants de la CCPL ne sont pas informés des appels à candidatures de tous
les pôles ; il faudrait qu’ils cherchent l’information. Les recrutés
locaux sélectionnés sont soumis à la connaissance des représentants lors de la CCPL mais même si les
dossiers peuvent être consultés, l’avis des représentants enseignants n’est pas
sollicité. Ils prennent acte de recrutements déjà faits.
Le Snes
impose comme règle absolue, de ne recruter que des personnes qui résident au
Maroc. Or cette recommandation n’est spécifiée nulle part. Cette discrimination est
justifiée pour éviter que certains « contournent » la règle (voir
plus haut).
Une CCPL
intéressante, mais qui en définitive ne prend en compte aucune des propositions faites !
CCPL2 - DIALOGUE SOCIAL
CCPL2 - DIALOGUE SOCIAL
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