MAROC - Le mouvement des agents de droit local :
Issu d’un
mécontentement légitime, le mouvement des contrats locaux s’appuie sur une large
intersyndicale, pour exiger des résultats
substantiels de la prochaine réunion du dialogue social le 5 février dont principalement :
►Une revalorisation des rémunérations des
contrats locaux avec une augmentation satisfaisante du point d'indice et
l'augmentation des primes.
La demande d’une
augmentation du point d’indice répond au souci d’assurer le maintien du niveau
de vie de tous les personnels en droit local face à l’augmentation du coût de
la vie.
►Un calendrier et des preuves que le
dossier concernant l'affiliation à l'URSSAF / IRCANTEC des agents de droit local de
nationalité française progresse.
Cette revendication concerne les personnels de nationalité
française : c’est l’exigence pour eux d’une affiliation à un
régime OBLIGATOIRE pour la protection sociale et la retraite, comme celui dont
bénéficient les personnels relevant de l’Ambassade et des consulats.
C’est une
revendication posée déjà depuis longtemps : il s’agit d’obtenir – ce qui est
possible – une dérogation prévue par la convention de sécurité sociale signée
entre la France et le Maroc ; l’AEFE, saisie du problème, étudie la
possibilité, avec le ministère des Affaires étrangères, d’obtenir cette
dérogation pour son personnel local.
Aujourd’hui, afin
que ce dossier progresse plus rapidement, il s’agit d’exiger du SCAC qu’il
obtienne des preuves concrètes des démarches entreprises à tous les échelons.
Il en va de
l’intérêt de tous les contrats locaux français, notamment les jeunes, afin
qu’ils bénéficient d’une vraie protection sociale.
►Une revalorisation de l'avantage familial (passer de 10
points d'indice à 20 points).
Cette
demande
répond à un souci de justice sociale : les agents marocains de droit
local n'ont pas le bénéfice des 80% d’abattement des frais de scolarité
car leurs
enfants, sauf rares exceptions, ne peuvent être scolarisés dans le
réseau.
Aussi, leur avantage familial est-il très mince. Il est donc légitime
qu’il
passe de 10 points d’indice à 20, ce qui permettrait de surcroît à ceux
dont
les enfants sont dans le réseau, d’avoir pratiquement la gratuité de la
scolarité, ce qui reste l'objectif à atteindre.
Il
est en conséquence très important que nous soyons très
nombreux à nous mobiliser, car ces questions qui concernent des
personnels jouant un rôle essentiel dans nos établissements, nous
concernent tous !
Avec le Sgen-CFDT, joignez-vous au
mouvement intersyndical et venez à la réunion intersyndicale le 6 février à 17h00 au Lycée Lyautey (salle K02) !
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