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vendredi 31 janvier 2014

MAROC - Le mouvement des agents de droit local


MAROC - Le mouvement des agents de droit local :
 
Issu d’un mécontentement légitime, le mouvement des contrats locaux s’appuie sur une large intersyndicale, pour exiger des résultats substantiels de la prochaine réunion du dialogue social le 5 février dont principalement :

►Une revalorisation des rémunérations des contrats locaux avec une augmentation satisfaisante du point d'indice et l'augmentation des primes.

La demande d’une augmentation du point d’indice répond au souci d’assurer le maintien du niveau de vie de tous les personnels en droit local face à l’augmentation du coût de la vie.

Un calendrier et des preuves que le dossier concernant l'affiliation à l'URSSAF / IRCANTEC des agents de droit local de nationalité française progresse.

Cette revendication concerne les personnels de nationalité française : c’est l’exigence pour eux d’une affiliation à un régime OBLIGATOIRE pour la protection sociale et la retraite, comme celui dont bénéficient les personnels relevant de l’Ambassade et des consulats.

C’est une revendication posée déjà depuis longtemps : il s’agit d’obtenir – ce qui est possible – une dérogation prévue par la convention de sécurité sociale signée entre la France et le Maroc ; l’AEFE, saisie du problème, étudie la possibilité, avec le ministère des Affaires étrangères, d’obtenir cette dérogation pour son personnel local.

Aujourd’hui, afin que ce dossier progresse plus rapidement, il s’agit d’exiger du SCAC qu’il obtienne des preuves concrètes des démarches entreprises à tous les échelons.

Il en va de l’intérêt de tous les contrats locaux français, notamment les jeunes, afin qu’ils bénéficient d’une vraie protection sociale.

 ►Une revalorisation de l'avantage familial (passer de 10 points d'indice à 20 points).

Cette demande répond à un souci de justice sociale : les agents marocains de droit local n'ont pas le bénéfice des 80% d’abattement des frais de scolarité car leurs enfants, sauf rares exceptions, ne peuvent être scolarisés dans le réseau. Aussi, leur avantage familial est-il très mince. Il est donc légitime qu’il passe de 10 points d’indice à 20, ce qui permettrait de surcroît à ceux dont les enfants sont dans le réseau, d’avoir pratiquement la gratuité de la scolarité, ce qui reste l'objectif à atteindre.


Il est en conséquence très important que nous soyons très nombreux à nous mobiliser, car ces questions qui concernent des personnels jouant un rôle essentiel dans nos établissements, nous concernent tous !

Avec le Sgen-CFDT, joignez-vous au mouvement intersyndical et venez à la réunion intersyndicale le 6 février à 17h00 au Lycée Lyautey (salle K02) !

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