Pendant que les Français manifestent afin de montrer leur opposition à une loi injuste, à l'assemblée, on débat tranquillement, si l'on peut parler de débat, de la loi de finances.
Or le budget consacré à l'enseignement scolaire implique
- la suppression de 16 000 emplois
- la baisse de 5 à 10% des crédits pédagogiques
- la baisse de 7% des crédits de la formation continue.
On ne voit pas comment les réformes mises en œuvre, pour celles qui seraient positives, peuvent se faire dans de bonne conditions. Elles font "trop souvent l'objet de mesures d'accompagnement a minima qui en fragilisent la réussite", notamment, les réformes des lycées général et professionnel.
On ne voit "aucune ambition pour le système éducatif, bien au contraire".
Le gouvernement poursuit donc une politique de rigueur préjudiciable pour l'avenir des jeunes et du pays !
Et les conditions de travail des personnels vont encore se dégrader !
Pourtant, les professeurs cherchent à imaginer et produire, envers et contre tout, des séquences de cours capables de séduire les élèves.
Ils se sont emparés de l'enseignement d'exploration "littérature et société" alors même que le ministère accompagne peu son déploiement. "En SES, le site mutualiste "Brises" prépare une refonte complète de ses contenus de seconde. A lire les parties disciplinaires de ce mensuel, c'est comme si les grèves n'avaient pas eu lieu" !
Ils se sont emparés de l'enseignement d'exploration "littérature et société" alors même que le ministère accompagne peu son déploiement. "En SES, le site mutualiste "Brises" prépare une refonte complète de ses contenus de seconde. A lire les parties disciplinaires de ce mensuel, c'est comme si les grèves n'avaient pas eu lieu" !
Les enseignants malgré tout croient encore en leur mission, aux valeurs que tente encore de diffuser l'École et sont prêts à se battre pour cela.
(sources : café pédagogique du 25 octobre; lettre du SGEN-CFDT aux parlementaires - 22 octobre 2010)
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