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dimanche 28 janvier 2018

CGG - CHS et CHSCT

Au sein du réseau AEFE, le Maroc est aussi un réseau constitué de 5 pôles.

Ces pôles, en tout cas, celui de Rabat et celui de Casablanca rassemblent autour d'un lycée plusieurs collèges et de nombreuses écoles.

Le Conseil de groupement de gestion est l'instance représentative du pôle 
Il émet un avis sur la carte des emplois des personnels du groupement et donne un avis sur le budget et le compte financier du groupement. Il est informé des campagnes de travaux de construction, d'entretien, de maintenance et du plan de formation des personnels.
 Si rien d'explicite n'est noté concernant sa compétence en matière d'hygiène, sécurité et conditions de travail, les chapitres de la circulaire des instances qui définissent ces nouvelles commissions stipulent qu'elles relèvent du CGG.
Or le CGG n'est pas du tout représentatif des personnels du second degré ; les modalités selon lesquelles les représentants sont désignés sont totalement antidémocratiques. En effet, c'est par un scrutin de liste majoritaire que sont désignés les 5 représentants. Si plusieurs listes se présentent, c'est la liste qui reçoit le plus grand nombre de voix qui recueille TOUS les sièges. Les électeurs sont les titulaires et les suppléants des Conseils d'établissement des lycées et collèges.

Dans le pôle de Casablanca, le Snes dispose de TOUS les sièges. De plus le lycée Lyautey lui-même qui rassemble plus de 250 électeurs (le Snes recueille 36% des voix) n'a que 10 électeurs sur 20. Les 10 autres représentent environ 80 collègues.
Sur les 5 élus Snes, 3 représentent le lycée Lyautey, 1 le collège Anatole France, 1 le collège de Claude Monet de Mohammedia.

Le CGG devient l'instance qui chapeaute les nouvelles commissions, ce qui signifie que leurs membres sont désignés par les élus du CGG. 
Ces commissions pour jouer vraiment leur rôle devraient se réunir au plus près des personnels. Au niveau du pôle ça n'est pas le cas.

Si la Commission hygiène et sécurité pour la communauté scolaire est composée de 8 membres, ce qui permet un équilibre entre le 1er et le 2e degré et entre les établissements (ajoutons que le Snes nous offre un siège, nous l'en remercions), la Commission hygiène, sécurité et conditions de travail ne comporte que 4 sièges pour les personnels, répartis entre le 1er et le 2e degré.
Autrement dit, 750 employés du pôle sont représentés par 4 personnes ; environ 500 personnes le sont par 2 personnes.
Il faut vraiment modifier les modalités d'élection des représentants du 2nd degré du CGG !
Il faut vraiment que les commissions se réunissent au plus près des personnels !

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