- Élections au Conseil d'établissement : la liste Sgen obtient un siège et a progressé par rapport à 2008.
- Venue de Françoise Guyot, secrétaire du SGEN-CFDT étranger
Voici le résumé des thèmes de la discussion lors de cette heure d’information syndicale (26 novembre 2009):
- POS AEFE :
Après avoir présenté le SGEN, force de proposition et bien évidemment, de défense des intérêts des personnels notamment enseignants, Françoise Guyot a parlé du Plan d’orientation stratégique de l’AEFE.
Nous vous donnons en fichier joint le communiqué de presse du SGEN sur le « business plan » à l’AEFE.
Il est à regretter l’insuffisance du dialogue social à l’AEFE. Le SGEN constate que les propositions faites concernant les statuts des personnels détachés dans un contexte budgétaire tendu risquent de se faire a minima. Le SGEN restera vigilant sur les modalités de la réforme notamment sur les questions de stabilité et mobilité dans le réseau, ainsi que sur les conditions de travail et de rémunération.
Mais l’alarmisme entretenu par d’autres organisations syndicales n’est guère fondé : le risque que le résident qui ne bouge pas devienne contrat local paraît peu crédible. Rappelons que le SGEN est historiquement favorable à un statut unique mais ne prône absolument pas le « tout mobilité » ! Il se bat pour qu’il y ait une prise en charge de la mobilité.
La situation des établissements conventionnés est de plus en plus difficile : une pression financière croissante pèse sur eux. De plus en plus, on s’éloigne de la mission première de ces établissements : scolariser à côté des Français, des enfants du pays d’accueil, dans le cadre d’une véritable coopération qui transmette les valeurs républicaines et qui permette la réussite de tous ; l’AEFE privilégie le clinquant, le lustre qui ne donne du label « qualité France » que son apparence superficielle !
- Concernant la réforme du lycée, le SGEN reconnaît quelques points positifs, notamment l’idée d’un tutorat pour les élèves, mais s’engage à rester vigilant sur les modalités d’application ; le SGEN cependant souhaite une réforme plus complète passant notamment par la disparition des filières et donc un vrai tronc commun… Il développe aussi l’idée du contrôle continu en cours de formation afin d’alléger la procédure du bac, devenu une énorme machine difficile à gérer.
- Quelques problèmes locaux ont été débattus : la manière dont l’AEFE a agi à l’égard des professeurs résidents faisant, comme la loi les y autorise, des heures supplémentaires en dehors de l’établissement (6 heures maximum). L’an dernier, il leur a été signifié de manière très brutale – en les menaçant de voir leur statut de résident annulé – de ne plus assurer ces heures. L’AEFE a justifié cette interdiction par une circulaire de 2002 qui en réalité était destinée aux expatriés. Finalement l’interdiction est reportée à l’année prochaine. Or, si le SGEN ne soutient évidemment pas en soi les heures supplémentaires, il observe cependant plusieurs manquements graves de l’AEFE :
- il existe un droit des fonctionnaires réactivé en 2007 à faire des heures en dehors de son établissement. L’AEFE va à l’encontre de ce droit.
- la manière dont cette décision leur a été signifiée est humiliante et inacceptable. On y cherche en vain le respect dû aux professeurs !
Ce problème est à mettre en relation avec une autre question : la rémunération des personnels. Les frais de scolarité augmentent beaucoup, les droits de première inscription sont tous les ans plus élevés ; or les majorations familiales non indexées sur le niveau des frais d’écolage sont très loin de les couvrir ; ajoutons pour les enseignants ayant des enfants continuant leurs études en France le besoin de compléter des revenus insuffisants.
La gratuité (Prise en charge) est en revanche une mesure discutable puisqu’elle s’adresse à tous les Français, quels que soient leurs revenus, autant les riches expatriés du privé que les professeurs résidents et qu’elle aboutit à augmenter les frais de scolarité des autres.
Le SGEN conclut qu’il est très regrettable de n’avoir pas réfléchi plus tôt aux statuts des personnels en s’arcboutant sur la défense des statuts d’une manière générale et de celui des expatriés en particulier. Il faut aujourd’hui modifier les statuts pour améliorer le sort des résidents et des contrats locaux (qui ne perçoivent pas les majorations familiales) en s’acheminant vers un statut unique !
Il a été aussi question des agissements de l’intendance notamment à l’égard des contrats locaux embauchés en tant qu’agent technique ou agent administratif ; du peu de cas qu’elle fait du droit syndical ; du mépris affiché des personnels que ce soit à propos de leur désir d’avoir une machine à café fonctionnelle ou des toilettes en quantité suffisante et en état de marche eu égard à leur grand nombre. Ou en ne prévenant pas les professeurs du changement des serrures notamment dans le bâtiment H etc…
Enfin, on a parlé du cas de certains professeurs marocains en contrat local : pendant des années le contrat que le lycée leur a soumis était entaché d’illégalité. En effet, l’employeur ne les a pas déclarés au fisc marocain alors que l’employeur se doit de le faire et que l’impôt aurait dû être levé à la source. Pour un autre cas, il n’y a pas eu non plus de déclaration à la CNSS. Or, en cours d’année dernière jusqu’à ce début d’année scolaire, ils ont été ponctionnés de l’impôt d’où une baisse très substantielle de leurs salaires (à quand une nouvelle grille des salaires ; aura-t-elle un caractère rétroactif ??).
Nous avons ainsi transmis le dossier d’une collègue en contrat local dont la situation est des plus floues au service juridique du SGEN.
Nous remercions Françoise Guyot pour les informations qu’elle nous a apportées et pour avoir entendu nos questions.
C P
Ici son compte-rendu de mission paru sur le bulletin SGEN étranger
- Réflexion sur la Réforme des lycées
- Élections AEFE
Nous devons cette année voter pour renouveler les instances paritaires de l'AEFE, soit trois commissions qui jouent un rôle fondamental dans les nominations et l’organisation de l’enseignement à l’étranger.
Il est indispensable que nous votions tous pour faire entendre notre voix et que toutes les sensibilités soient représentées.
- Pour un autre syndicalisme à l’AEFE qui ne se résume pas à une opposition systématique.
- Pour un syndicalisme de proposition, constructif et solidaire.
- Pour le pluralisme et le dialogue social, seuls moyens de peser sur les décisions.
LE DROIT DE VOTE SE PERD SI ON N’EN USE PAS
DÈS RÉCEPTION DU MATÉRIEL, ET AVANT LE 6 MAI 2010,
VOTONS ET FAISONS VOTER SGEN-CFDT
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire