M. Houdu reçoit le Sgen pour évoquer les questions évoquées dans deux
courriers que nous lui avons envoyés. M. Deschaud est présent :
Deux courriers envoyés : l’un sur le problème des
établissements homologués qui ne respectent pas toujours le droit du travail,
et donc sur les conditions d’homologation, l’autre sur le dialogue social (voir ici).
Établissements homologués par l’AEFE : La question porte principalement
sur les irrégularités constatées dans la gestion des personnels : enseignants
payés irrégulièrement, de manière fractionnée, salaire à négocier tous les mois,
pas de fiche de paye… ; ainsi de nombreux collègues démissionnent. Or dans
le plan Maroc, il est clairement spécifié que les établissements homologués
doivent être tous les trois ans audités dans le but de vérifier les conditions
d’homologation. S’il s’agit juste de vendre un label très attractif pour les
familles mais en offrant des conditions
de travail indignes aux personnels, cela nous paraît aller à l’encontre des
valeurs que nous prônons.
Réponse : M. Houdu connait le problème. Le Scac est très attentif.
Plusieurs visites faites cette année dans les établissements homologués, car il
y avait du retard ; un établissement demande l’homologation pour le 1er
degré. C’est la DGESCO qui fera un retour. Si des problèmes sont relevés, il y
aura un suivi et la déshomologation est possible.
Des collègues dont les droits ne sont pas respectés peuvent faire appel
à l’inspecteur du travail, et aller en prudhommes.
Le Scac n’hésite pas à informer les
établissements homologués en cas d’alertes de la part des organisations
syndicales ou de personnes. Il leur est demandé d’être rigoureux. Il y a de
nombreux échanges avec les établissements.
Ce sont des IPR de l’agence ou des inspecteurs d’académie mandatés qui
font les visites. M. Houdu peut aussi visiter.
Dialogue social : M. Houdu dit ne pas pouvoir communiquer le nouveau point d’indice mais il sera donné avant la fin de
l’année scolaire ; la proposition faite a été remontée à l’agence qui
validera.
Les chefs de pôle informeront et il y aura rétroactivité. L’inflation
selon le commissariat au plan est de 1,6%.
Il souhaite rouvrir très tôt dans l’année scolaire prochaine le
dialogue social.
Le courrier porte surtout sur la question de la politique familiale (« Mener
une politique sociale au-delà encore de celle qui existe pourrait même être présenté
comme un des éléments du « label » AEFE. »).
Réponse : Le volet budgétaire est à prendre en compte car
le coût des agents de droit local augmente chaque année ; et il faut aussi
réfléchir en termes de principe : comment se substituer à des politiques familiales
défaillantes de l’Etat ? Mais M. Houdu promet qu’on reparlera de ces
questions qui sont portées par les organisations syndicales notamment l’UMT.
M. Houdu ne rejette pas a priori l’idée d’une prime que nous suggérons.
Dès maintenant, M. Houdu nous informe qu’ils recensent par pôle les enfants
du personnel qui passent des tests et qu’il y aura une colonne enfants de personnels :
donc l’idée de soutenir l’entrée dans les établissements de l’AEFE des enfants
des agents est encouragée.
Il est aussi question des détachés marocains qui ne reçoivent aucun
avantage pour la scolarisation de leurs enfants : la réponse n’est pas
nette mais M. Houdu montre une attention aux situations si injustement différenciées
au sein d’un même établissement.
M. Deschaud termine sur la question de la politique familiale qu’il
serait préférable de développer une politique de fonction qui est plus facile à
justifier.
Formation : Nous faisons remarquer la très faible offre de formation au Maroc pour les non enseignants, particulièrement
les agents non administratifs. M. Houdu rappelle les efforts faits et prévus
pour les ASEM. La demande est entendue.
Nous observons aussi que les formations ne sont pas discutées avec les partenaires syndicaux or, il s'agit d'argent public. M. Houdu répond qu'in fine, c'est le CT de l'Agence qui valide le plan de formation.
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