Cet article s'étonne que le mode de fonctionnement de l'accompagnement personnalisé (en classe complète) au collège ne soit pas contesté par certains collègues syndicalistes, voire que cette organisation soit justifiée car conforme aux textes..
Ici il ne s'agit ni d’expliquer pourquoi l’administration a fait ce choix, ni de le dénoncer. Il s'agit de réfléchir à une autre organisation pour l'an prochain, afin d'être au plus près des objectifs de la réforme du collège.
L’administration pourrait mieux faire si les enseignants avec leurs organisations syndicales le demandaient.
Or comment des syndicalistes peuvent-ils assurer que l’accompagnement personnalisé se fait ici "selon les textes", car selon eux, il doit se faire obligatoirement dans le cours, et avec les 30 élèves du cours ? Comment peuvent-ils confondre ce qui est dû à l'élève et les heures que le prof fait ?
Il est écrit que les enseignements complémentaires sont comptés dans le temps des enseignements que les élèves doivent recevoir : ainsi ils ont officiellement 26 heures de cours, dont 4 heures d'AP et EPI en cycle 4. L’histoire-géographie compte par exemple pour 3 heures hebdomadaires en 4e ; et dans ce temps, la matière contribue à une petite part de l'heure d'AP de l'élève.
Mais c'est l’histoire-géographie qui compte pour 3 heures, dont une petite part d'AP, pas le prof qui lui doit 18h hebdomadairement.
Ne se souviennent-ils pas que le fait d'inclure l'AP et les EPI dans le total des heures des matières obligatoires, c'est le résultat du compromis avec leur syndicat qui a fait pression - et de quelle manière ! - pour que le nombre d’heures par matière ne soit pas réduit à cause de ces AP/EPI ; l'autre face du compromis, c'est que l'enseignant doit "enseigner autrement" (et le reste du temps ?).
Pourtant il ne faut pas oublier l'article 7 de l'arrêté du 19 mai 2015 :
"Outre la dotation horaire correspondant aux enseignements obligatoires, une dotation horaire est mise à la disposition des établissements afin de favoriser le travail en groupes à effectifs réduits et les interventions conjointes de plusieurs enseignants, conformément à l'article D. 332-5 du code de l'éducation. Son volume pour l'établissement est arrêté par le recteur d'académie, sur la base de deux heures quarante-cinq minutes par semaine et par division pour la rentrée scolaire 2016, puis sur la base de trois heures par semaine et par division à compter de la rentrée scolaire 2017. L'emploi de cette dotation est réparti proportionnellement aux besoins définis dans le projet d'établissement pour chaque niveau d'enseignement".
Ici il ne s'agit ni d’expliquer pourquoi l’administration a fait ce choix, ni de le dénoncer. Il s'agit de réfléchir à une autre organisation pour l'an prochain, afin d'être au plus près des objectifs de la réforme du collège.
L’administration pourrait mieux faire si les enseignants avec leurs organisations syndicales le demandaient.
Or comment des syndicalistes peuvent-ils assurer que l’accompagnement personnalisé se fait ici "selon les textes", car selon eux, il doit se faire obligatoirement dans le cours, et avec les 30 élèves du cours ? Comment peuvent-ils confondre ce qui est dû à l'élève et les heures que le prof fait ?
Il est écrit que les enseignements complémentaires sont comptés dans le temps des enseignements que les élèves doivent recevoir : ainsi ils ont officiellement 26 heures de cours, dont 4 heures d'AP et EPI en cycle 4. L’histoire-géographie compte par exemple pour 3 heures hebdomadaires en 4e ; et dans ce temps, la matière contribue à une petite part de l'heure d'AP de l'élève.
Mais c'est l’histoire-géographie qui compte pour 3 heures, dont une petite part d'AP, pas le prof qui lui doit 18h hebdomadairement.
Ne se souviennent-ils pas que le fait d'inclure l'AP et les EPI dans le total des heures des matières obligatoires, c'est le résultat du compromis avec leur syndicat qui a fait pression - et de quelle manière ! - pour que le nombre d’heures par matière ne soit pas réduit à cause de ces AP/EPI ; l'autre face du compromis, c'est que l'enseignant doit "enseigner autrement" (et le reste du temps ?).
Pourtant il ne faut pas oublier l'article 7 de l'arrêté du 19 mai 2015 :
"Outre la dotation horaire correspondant aux enseignements obligatoires, une dotation horaire est mise à la disposition des établissements afin de favoriser le travail en groupes à effectifs réduits et les interventions conjointes de plusieurs enseignants, conformément à l'article D. 332-5 du code de l'éducation. Son volume pour l'établissement est arrêté par le recteur d'académie, sur la base de deux heures quarante-cinq minutes par semaine et par division pour la rentrée scolaire 2016, puis sur la base de trois heures par semaine et par division à compter de la rentrée scolaire 2017. L'emploi de cette dotation est réparti proportionnellement aux besoins définis dans le projet d'établissement pour chaque niveau d'enseignement".
Donc que
- Des groupes à effectifs réduits ou des interventions conjointes de plusieurs enseignants peuvent être envisagés grâce à la dotation horaire supplémentaire donnée à chaque établissement (2 heures 45 minutes par semaine et par division pour la rentrée scolaire 2016, puis sur la base de 3 heures par semaine et par division à compter de la rentrée scolaire 2017).
- Différentes modalités d'enseignement peuvent être proposées (médiation entre élèves, tutorat, séance d'entraînement, ateliers, etc.) afin de diversifier les types de regroupements (groupe classe, groupes de besoins, de compétences, etc.). http://eduscol.education.fr/cid99430/l-accompagnement-personnalise-rentree-2016.html
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