Recrutement des
résidents du 2e degré :
Deux déclarations liminaires une du Snes et une autre du
Sgen (voir ci-dessous)).
On rappelle les priorités de l’AEFE :
1-TNR dans
l’établissement
2-anciens contrats
locaux en stage de titularisation en France ;
-Résidents pour
cause de carte des emplois
3-conjoints de
collègues de l’AEFE et du MAE.
450 dossiers pour 31 postes attribués ; il reste encore
un certain nombre de postes susceptibles d’être vacants. Le nombre de demandes a
baissé par rapport à 2015.
Globalement, les échanges se sont passés dans un climat
serein.
Cependant dès le début, nous avons eu à évoquer un problème important,
celui des CPE :
A Marrakech, le poste de CPE est gelé jusqu’au 1er
septembre 2017. Il était question de créer un poste d’adjoint ce qui n’a pas
été fait. Il y aurait en attendant un recrutement local d’un CPE pour un an. C’est
la veille de la CCPL que le Scac a eu l’information de l’AEFE sur la non-vacance
du poste.
Le Snes souligne que ce n’est pas passé en CT car aucun CE n’a
anticipé cette demande de création de poste d’adjoint. De ce fait, il n’y a pas
de création d’adjoint et en attendant, le poste de CPE « faisant
fonction » est gelé.
A Meknès, l’agence a supprimé un poste d’adjoint (expatrié)
et créé en échange un poste de résident CPE « faisant fonction d’adjoint ».
Le proviseur du lycée constate que seul un candidat a le profil et est prêt à
assumer cette fonction.
Les représentants du personnel ont considéré qu’il est
anormal qu’un adjoint expatrié soit remplacé par un CPE faisant fonction,
puisque les CPE sont de simples CPE, ne touchant même pas les indemnités
touchées en France.
Le Sgen, tout en se joignant aux autres représentants, a estimé que c’est une situation
aberrante et inacceptable mais que si le CPE recruté ne souhaite pas « faire
fonction » voire n’a pas les compétences d’un adjoint, cela risque de
porter préjudice à l’ensemble de la communauté scolaire (enseignants et
administration notamment) de Paul Valéry.
Des TNR et des "ex recrutés locaux lauréats de concours" ont trouvé un poste, avec parfois des solutions intermédiaires comme une titularisation en utilisant un support gelé, pour un an. Il reste quelques cas de TNR ou de retours de concours non satisfaits lorsque aucun poste ne se libère dans leur ville (en général les plus petits établissements).
Un problème : dans le barème, parmi les priorités de l’agence,
il y a un critère connu de tous, donnant droit à 400 pts, et adapté au Maroc (nombreux établissements très éloignés les uns des autres) : « conjoint
de personnel expatrié AEFE ou MAE, de résident AEFE ou de recruté local des
établissements de l’AEFE, (bonification valable uniquement si le conjoint
réside dans une autre ville) ».
Mais quel en est son sens : en effet, peut-on refuser ces points à un candidat qui travaille dans une autre ville, éloignée d'une centaine de kilomètres de la résidence de son conjoint, certes la sienne aussi ? Ne doit-on pas alors parler de résidence administrative, de fait éloignée d'une centaine de kilomètres de la résidence du conjoint ?
Déclaration liminaire
du Sgen-CFDT
CCPL 2 - 8 mars 2016
Le Sgen-CFDT souhaite exprimer son mécontentement
devant l’aggravation de la situation des collègues en contrat local ayant
réussi un concours de l’Education nationale.
En effet, outre le fait que la raréfaction voire, cette
année, la suppression de postes de résidents au Maroc, limitent les
possibilités de nomination en tant que titulaire dans leur établissement
d’origine, ils vont pâtir désormais de la décision du Ministère de l’éducation
nationale de n’accorder un détachement qu’après deux années de service en
France en qualité de titulaire.
C’est un recul inacceptable rendant toute perspective
d’évolution de carrière très aléatoire.
Le Sgen-CFDT du Maroc vous demande de relayer notre souhait
que soit annulée cette décision.
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