Si toutes les informations avec leurs commentaires, lues et entendues quotidiennement, sont aussi fausses, partiales, de mauvaise foi que ce qui est produit au sujet de la réforme du collège et des nouveaux programmes, ce serait à désespérer de ce qui est censé caractériser nos sociétés démocratiques où le niveau d'éducation moyen s'est considérablement élevé : la richesse et la qualité de l’information et des débats qu'elle engendre.
Quelle est la légitimité des Régis Debray, Bruno Lemaire, Luc Ferry, Pascal Bruckner, Ali Baddou ... chaines de télé, "intellectuels" patentés du Figaro, éditorialistes de tous poils pour démolir la réforme du collège et les nouveaux programmes ?
Comment peuvent-ils affirmer que les programmes sont indigents, que l'on oublierait l’enseignement du "roman national" (qui n'a jamais été à l'ordre du jour au collège - voir http://blogs.mediapart.fr/blog/claude-lelievre/280415/roman-national-or-not-lerreur-historique-de-bruno-le-maire), que l'on sacrifierait notre belle histoire de France et du christianisme à la repentance en étudiant "un monde dominé par l'Europe (empires coloniaux, échanges commerciaux, traites négrières)" et l’Islam (qui est dans les programmes depuis très très longtemps) ?
Pour qui se prennent-ils tous ceux qui prétendent parler sur l'école, sur les programmes, sur l’enseignement de l'histoire ? Sont-ils si prolixes et si impudents lorsqu'ils parlent du travail des médecins, des ingénieurs, des architectes ? Se permettent-ils de dire la médecine qu'on devrait pratiquer, la manière de construire ou d'aménager ? Pourquoi se prétendent-ils alors compétents pour parler de l'école ?
Comment accepter l’œuvre obstinée de désinformation qu'ils conduisent et qui font les délices de bien des médias ?
Halte à la mauvaise foi ! Halte aux mensonges ! Halte à la désinformation !
Et si cette belle unanimité nous amenait, nous profs, et syndicalistes, à regarder avec d'autres yeux ce projet ! Là je dirais bravo à ces bavards de l'espace médiatique ! Poursuivez votre œuvre de démolition !
Quelle est la légitimité des Régis Debray, Bruno Lemaire, Luc Ferry, Pascal Bruckner, Ali Baddou ... chaines de télé, "intellectuels" patentés du Figaro, éditorialistes de tous poils pour démolir la réforme du collège et les nouveaux programmes ?
Comment peuvent-ils affirmer que les programmes sont indigents, que l'on oublierait l’enseignement du "roman national" (qui n'a jamais été à l'ordre du jour au collège - voir http://blogs.mediapart.fr/blog/claude-lelievre/280415/roman-national-or-not-lerreur-historique-de-bruno-le-maire), que l'on sacrifierait notre belle histoire de France et du christianisme à la repentance en étudiant "un monde dominé par l'Europe (empires coloniaux, échanges commerciaux, traites négrières)" et l’Islam (qui est dans les programmes depuis très très longtemps) ?
Pour qui se prennent-ils tous ceux qui prétendent parler sur l'école, sur les programmes, sur l’enseignement de l'histoire ? Sont-ils si prolixes et si impudents lorsqu'ils parlent du travail des médecins, des ingénieurs, des architectes ? Se permettent-ils de dire la médecine qu'on devrait pratiquer, la manière de construire ou d'aménager ? Pourquoi se prétendent-ils alors compétents pour parler de l'école ?
Comment accepter l’œuvre obstinée de désinformation qu'ils conduisent et qui font les délices de bien des médias ?
Halte à la mauvaise foi ! Halte aux mensonges ! Halte à la désinformation !
Et si cette belle unanimité nous amenait, nous profs, et syndicalistes, à regarder avec d'autres yeux ce projet ! Là je dirais bravo à ces bavards de l'espace médiatique ! Poursuivez votre œuvre de démolition !
Lorsque les propos tenus ne vont pas dans le sens du sgen, c'est de la mauvaise foi, des mensonges, de la désinformation portés part des bavards illégitimes de l'espace médiatique ...
RépondreSupprimerUne certaine conception de la liberté d'expression (pour reprendre le titre d'un billet d'humeur très récent ...)
Olivier Saint-Jours (SUD-éducation)
Merci pour cet article, mais je ne comprends pas l’intervention de notre collègue de SUD.
RépondreSupprimerLe Sgen n’est pas l’auteur du texte de la réforme du collège mais il y souscrit car elle va dans le sens de sa vision de l’éducation. Notre système éducatif ne doit pas être figée dans le passé d’autant qu’il est l’objet de critiques quantifiées en comparaison avec d’autres systèmes.
Les propos tenus dans les médias par les tenants de l’immobilisme sont majoritaires et majoritairement relayés dans les réseaux sociaux. Ces beaux esprits qui ignorent autant la situation actuelle de l’enseignement que le contenu réel de la réforme devraient s’imposer, sinon le silence, du moins un peu de retenus dans les propos qui visent les penseurs de la réforme et, partant, les acteurs (enseignants) que nous sommes sur le terrain.
Alors oui le Sgen se sent une légitimité à dénoncer les « bavards de l’espace médiatique » mais s’étonne de lire ici sous la plume d’un militant d’une autre organisation syndicale une invitation « à la fermer », comme s’il ajoutait sa voix au concert rageur des conservateurs ronchons.
Il ne semble pas que le Sgen était le seul à trouver que nombre de propos fortement médiatisés étaient outranciers : voir par exemple ce texte d'historiens "Enseignement de l’histoire au collège : halte aux mensonges et aux fantasmes !" http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/05/14/enseignement-de-l-histoire-au-college-halte-aux-mensonges-et-aux-fantasmes_4633649_3232.html#JtVcJIAKgVIrSj8b.99.
RépondreSupprimerPar ailleurs, ne voit-on pas se multiplier les vrai-faux dans la presse ? On peut regretter qu’elle ait pris tant de temps à faire son travail de vérification des propos tenus.
Que pensez-vous de ce photo montage ? http://www.cahiers-pedagogiques.com/IMG/jpg/enigma_r_15_5_15.jpg
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