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dimanche 15 mars 2015

Résidents, faux-résidents, titulaires non résidents et tutti quanti

C'est demain 16 mars que s'achève le temps de la valse des CCPL dans tout le réseau de l'AEFE pour le recrutement des résidents.

C'est ce 16 mars qu'ont lieu les deux CCPL du Maroc. Nous vous tiendrons informés dans les limites des règles de la confidentialité.

D'ores et déjà, nous voyons se confirmer le caractère "bâtard" du statut de "résident"  :

Certaines catégories de personnes, des "résidents" de fait n'ont quasiment aucune chance d'être recrutées sur un poste de résident :
- être TNR (Titulaires non résidents) donne en réalité des droits limités. Si leur résidentialisation est la priorité n°1 de recrutement de l'Agence, elle ne peut se faire que dans LEUR établissement.
- les collègues, ex contrat local, résidents de fait, ayant effectué un stage de titularisation en France, sont prioritaires (n°2) mais ils sont tributaires pour leur retour dans leur pays de résidence de l'existence d'un poste vacant dans leur zone.
- être en poste en tant que détaché de l’Éducation nationale, dans un établissement homologué du pays n'est pas valorisé du tout.

Donc tout en étant résidents depuis plus de 3 mois, ces personnes risquent de garder très longtemps leur statut de contrat local !


La plupart des résidents sont donc "à recrutement différé", c'est à dire qu'ils n'auront le statut de "résident" qu'après 3 mois en contrat local, tout en ayant été recrutés comme résidents avant qu'ils ne le soient.
Ceux-là sont très nombreux à candidater ; ne sont-ils pas de fait des expatriés, sans le statut bien sûr ?

L'Agence pense lever la contradiction en soulignant que les "titulaires de l'éducation nationale résidant dans le pays depuis plus de trois mois constituent le vivier naturel à privilégier" ....(Instruction générale n°2013-1)

Mais cette contradiction en est encore plus éclatante !

Alors à quand une réflexion pour une remise à plat des statuts comme le Sgen-CFDT le souhaite depuis longtemps ?

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