N'en déplaise à certains, il ne s'agit aucunement dans cet article d'une justification, comme si il était admis pour tous que le bien est d'un côté, le mal de l'autre... Il s'agit de rappeler quelles sont les méthodes que le Sgen-CFDT privilégie. Comme tout un chacun, et comme toute OS ou association, il peut se tromper mais il a des convictions.
Qu'on se le dise, le Sgen-CFDT n'est en rien hostile à l'usage de la grève.
Pour exemple, le Sgen-CFDT appelle à une grève le 12 février (http://www.cfdt.fr/portail/education-nationale-sgen/au-jour-le-jour/communiques-de-presse/decrochage-scolaire-les-personnels-exigent-une-vraie-reconnaissance-prod_185870) pour obtenir une véritable reconnaissance des personnels de la Mission de Lutte contre le décrochage Scolaire (MLDS). Certes heureux des premiers résultats de l'action en faveur de la lutte contre le décrochage scolaire, le Sgen-CFDT remarque qu'ils sont d'abord dus aux personnels or ceux-ci sont pour la plupart précaires. Alors qu'ils ne sont ni reconnus, ni sécurisés par un cadre réglementaire clair, mais soumis à des pressions contradictoires et insupportables, ils ne peuvent être titularisés car n'ont pas de spécialisation disciplinaire.
Le Sgen-CFDT de l'étranger, du Maroc en particulier, a été pleinement partie prenante de nombreuses grèves dont on peut trouver trace dans ce blog.
Il s'agit aujourd'hui d'un problème de méthode.
La grève est un outil important quand toutes les solutions issues d'un dialogue social ont échoué ou se révèlent très insuffisantes.
Elle peut être la clé pour des avancées sociales indispensables.
Mais, pour le Sgen-CFDT, elle ne peut être décidée qu'après une discussion intersyndicale pour déboucher sur une plate forme commune. Si la discussion aboutit, le mot d'ordre de grève émane de l'ensemble des syndicats ; si cela n'aboutit pas, les organisations qui le souhaitent appellent à la grève.
Dans le cas présent, l'ordre de grève au niveau national émane d'un seul syndicat qui choisit une date, date qui lui permet de "lancer un signal fort" : ce 9 janvier correspond à un séminaire avec tables rondes où sont conviés tous les syndicats représentatifs pour préparer le Nouveau Plan d'Orientation Stratégique (POS).
Aucune concertation intersyndicale n'a eu lieu pour décider de cet appel à la grève. Et c'est en lisant les informations sur les sites des syndicats qui appellent à la grève, que le Sgen-CFDT de l'étranger a été informé.
Localement, au Maroc, la dernière réunion du dialogue social juste avant les vacances scolaires, a déçu l'ensemble des représentants du personnel. La FSU a donc suggéré d'ajouter les revendications locales à celles qui présidaient à l'appel à la grève prévu déjà.
La date était donc déjà choisie et le choix offert aux organisations syndicales très réduit : ou s'aligner sur le calendrier décidé par l'OS majoritaire, ou ne pas faire grève.
Or la lassitude face à un dialogue social qui tourne en rond a incité l'UNSA à appeler à la grève essentiellement sur des revendications locales.
Le Sgen-CFDT s'est trouvé, au niveau national comme au niveau local - et pas seulement au Maroc - face à une décision complexe : emboîter le pas sur des revendications qui ne sont pas à la lettre les siennes (au niveau national) ou/et participer au mouvement pour se joindre aux agents de droit local excédés par les atermoiements de l’administration (SCAC).
Localement, il aurait souhaité pouvoir clairement dissocier le combat local de l'autre et qu'il puisse se faire après entente, si possible, de toutes les OS : d'autres modes d'action ou un mouvement de grève mais sur des bases claires, à une date bien choisie et non imposée.
Certes un malaise est palpable, certes des problèmes existent, certes une grève peut être un moment propice aux échanges et aux propositions, mais pas à n'importe quel moment : dans notre cas, trois jours après la rentrée, dans un contexte de bac blanc, et avant deux jours de congés pour jours fériés (mardi et mercredi prochain) !
Nous appelons à d'autres méthodes pour un autre type de combat syndical pour aboutir vraiment à plus de justice sociale.
Le Sgen-CFDT est dès aujourd'hui prêt à participer à une plate-forme de revendications communes sur la question des agents de droit local.
Qu'on se le dise, le Sgen-CFDT n'est en rien hostile à l'usage de la grève.
Pour exemple, le Sgen-CFDT appelle à une grève le 12 février (http://www.cfdt.fr/portail/education-nationale-sgen/au-jour-le-jour/communiques-de-presse/decrochage-scolaire-les-personnels-exigent-une-vraie-reconnaissance-prod_185870) pour obtenir une véritable reconnaissance des personnels de la Mission de Lutte contre le décrochage Scolaire (MLDS). Certes heureux des premiers résultats de l'action en faveur de la lutte contre le décrochage scolaire, le Sgen-CFDT remarque qu'ils sont d'abord dus aux personnels or ceux-ci sont pour la plupart précaires. Alors qu'ils ne sont ni reconnus, ni sécurisés par un cadre réglementaire clair, mais soumis à des pressions contradictoires et insupportables, ils ne peuvent être titularisés car n'ont pas de spécialisation disciplinaire.
Le Sgen-CFDT de l'étranger, du Maroc en particulier, a été pleinement partie prenante de nombreuses grèves dont on peut trouver trace dans ce blog.
Il s'agit aujourd'hui d'un problème de méthode.
La grève est un outil important quand toutes les solutions issues d'un dialogue social ont échoué ou se révèlent très insuffisantes.
Elle peut être la clé pour des avancées sociales indispensables.
Mais, pour le Sgen-CFDT, elle ne peut être décidée qu'après une discussion intersyndicale pour déboucher sur une plate forme commune. Si la discussion aboutit, le mot d'ordre de grève émane de l'ensemble des syndicats ; si cela n'aboutit pas, les organisations qui le souhaitent appellent à la grève.
Dans le cas présent, l'ordre de grève au niveau national émane d'un seul syndicat qui choisit une date, date qui lui permet de "lancer un signal fort" : ce 9 janvier correspond à un séminaire avec tables rondes où sont conviés tous les syndicats représentatifs pour préparer le Nouveau Plan d'Orientation Stratégique (POS).
Aucune concertation intersyndicale n'a eu lieu pour décider de cet appel à la grève. Et c'est en lisant les informations sur les sites des syndicats qui appellent à la grève, que le Sgen-CFDT de l'étranger a été informé.
Localement, au Maroc, la dernière réunion du dialogue social juste avant les vacances scolaires, a déçu l'ensemble des représentants du personnel. La FSU a donc suggéré d'ajouter les revendications locales à celles qui présidaient à l'appel à la grève prévu déjà.
La date était donc déjà choisie et le choix offert aux organisations syndicales très réduit : ou s'aligner sur le calendrier décidé par l'OS majoritaire, ou ne pas faire grève.
Or la lassitude face à un dialogue social qui tourne en rond a incité l'UNSA à appeler à la grève essentiellement sur des revendications locales.
Le Sgen-CFDT s'est trouvé, au niveau national comme au niveau local - et pas seulement au Maroc - face à une décision complexe : emboîter le pas sur des revendications qui ne sont pas à la lettre les siennes (au niveau national) ou/et participer au mouvement pour se joindre aux agents de droit local excédés par les atermoiements de l’administration (SCAC).
Localement, il aurait souhaité pouvoir clairement dissocier le combat local de l'autre et qu'il puisse se faire après entente, si possible, de toutes les OS : d'autres modes d'action ou un mouvement de grève mais sur des bases claires, à une date bien choisie et non imposée.
Certes un malaise est palpable, certes des problèmes existent, certes une grève peut être un moment propice aux échanges et aux propositions, mais pas à n'importe quel moment : dans notre cas, trois jours après la rentrée, dans un contexte de bac blanc, et avant deux jours de congés pour jours fériés (mardi et mercredi prochain) !
Nous appelons à d'autres méthodes pour un autre type de combat syndical pour aboutir vraiment à plus de justice sociale.
Le Sgen-CFDT est dès aujourd'hui prêt à participer à une plate-forme de revendications communes sur la question des agents de droit local.
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