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samedi 7 décembre 2013

Qui n'avance pas recule...

 A propos de la refondation de 2013 ...

En lisant "Du changement dans l'école - les réformes de l'éducation de 1936 à nos jours", d'Antoine Prost, j'arrive au chapitre sur les réformes des années soixante et l'évocation du colloque d'Amiens de mars 1968.

Ci-dessous, un extrait cité par Suzanne Citron dans "Enseigner l’histoire aujourd’hui", Les Éditions ouvrières, 1984, trouvé sur le blog "Journal d’École" :

« Tandis que le contenu de l’enseignement (jadis unitaire et centré sur le latin) devenait encyclopédique et cloisonné, sa conception méthodologique est trop restée (comme si les objectifs et la clientèle scolaire n’avaient pas changé) de caractère intellectualiste, livresque et formel.
La structure cloisonnée des programmes fait obstacle à une éducation vraiment générale, synthétique (c’est-à-dire apte à faire saisir la place et l’importance de chaque élément dans sa relation à l’ensemble), propre à établir entre les membres d’une collectivité, devenue à la fois plus égalitaire et plus hétérogène, le minimum indispensable de compréhension globale, de communication et de civisme.
La conception formelle des progressions ne permet pas d’utiliser les motivations personnelles des élèves, de tenir compte de la diversité souhaitable des vocations, qui conduirait tant à la diversité nécessaire des spécialisations qu’à la flexibilité future des adaptations.
Encyclopédisme et intellectualisme conjugués avec la passion des Français pour les distinctions et les diplômes, aboutissent à l’examinite, véritable maladie de l’appareil scolaire (...) Une addition de spécialités n’est pas une spécialisation et encore moins une éducation générale (...) La double ségrégation : entre la formation et l’information et entre l’abstrait et le concret, ajoutée à la lourdeur des programmes explique pour une bonne part le désintérêt croissant d’un grand nombre d’élèves pour leur activité scolaire, une lassitude qui naît de l’ennui bien plus que du travail intellectuel lui-même, leur attitude de passivité envers l’enseignement reçu, et corrélativement l’importante proportion des échecs scolaires (...)

4 commentaires:

  1. DROIT DE REPONSE

    Depuis plus d'un an, le SGEN-Lyautey, sur son blog, multiplie les attaques, insultes et contre-vérités à l'égard d'autres organisations syndicales de l'établissement et en particulier SUD-Education.
    De part notre fonctionnement, nos revendications et nos actions, nous sommes différents et nous assumons ces différences.
    Mais il est inacceptable qu'une autre organisation syndicale puisse se permettre d'attaquer régulièrement un de ses partenaires sur la base de ces divergences.
    A plusieurs reprises cette année, SUD-Lyautey a sollicité auprès du SGEN-Lyautey la tenue d’une réunion intersyndicale pour mettre à plat ce problème et trouver sereinement une solution. Le SGEN n’a jamais donné suite à notre demande.

    SUD-Education demande au SGEN-Lyautey de ne pas se tromper de cible. La véritable lutte doit se faire contre les politiques menées par notre administration, l'AEFE ou notre ministère de tutelle.
    SUD-Lyautey dénonce donc ces écrits répétés et appelle le SGEN-Lyautey à cesser ces attaques qui nuisent à la sérénité et au bon fonctionnement de la vie syndicale de l'établissement.

    L'équipe de SUD-Lyautey

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    1. Nous remercions "Anonyme" de sa participation au débat.
      Il est cependant difficile de voir dans cet article des "attaques, insultes et contre-vérités" à l'égard d'autres organisations syndicales : il s'agit simplement de l'avis du Sgen-CFDT qu'il est libre d'exprimer.

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  2. DROIT DE REPONSE

    Depuis plus d'un an, le SGEN-Lyautey, sur son blog, multiplie les attaques, insultes et contre-vérités à l'égard d'autres organisations syndicales de l'établissement et en particulier SUD-Education.
    De part notre fonctionnement, nos revendications et nos actions, nous sommes différents et nous assumons ces différences.
    Mais il est inacceptable qu'une autre organisation syndicale puisse se permettre d'attaquer régulièrement un de ses partenaires sur la base de ces divergences.
    A plusieurs reprises cette année, SUD-Lyautey a sollicité auprès du SGEN-Lyautey la tenue d’une réunion intersyndicale pour mettre à plat ce problème et trouver sereinement une solution. Le SGEN n’a jamais donné suite à notre demande.

    SUD-Education demande au SGEN-Lyautey de ne pas se tromper de cible. La véritable lutte doit se faire contre les politiques menées par notre administration, l'AEFE ou notre ministère de tutelle.
    SUD-Lyautey dénonce donc ces écrits répétés et appelle le SGEN-Lyautey à cesser ces attaques qui nuisent à la sérénité et au bon fonctionnement de la vie syndicale de l'établissement.

    L'équipe de SUD-Lyautey

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  3. Jean-Luc (Sgen)12 mars 2014 à 19:14

    C'est dommage que cet excellent article ne fasse pas l'objet d'un commentaire en rapport avec le sujet abordé.
    "Il ne faut pas se tromper de cible", c'est l'élève qui doit être au centre de nos préoccupations et c'est en répondant à cette noble mission que nous serons reconnus par la société. Maintenant libre à d'autres de penser autrement. Mais ce n'est pas le lieu pour imposer des vues contraires à notre éthique. Jean-Luc Pierre

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