La liste que nous avons présentée n'a pas recueilli le nombre de voix nécessaires pour avoir un siège au CE.
Ce n'est pas que le nombre de voix ait baissé, (il a augmenté d'un) qui explique cet échec, c'est la montée en puissance du syndicat Sud qui a désormais 2 sièges sur 5.
La stratégie que nous avons décrite et dénoncée s'est avérée payante : c'est un camouflet à notre vision du syndicalisme.
Le tableau ci-dessus montre l'étonnante percée de cette formation syndicale.
Quel a été son mode d'action ?
Donner de la voix en ayant comme slogan "ouvre-la" ; s'emparer des sujets les plus porteurs : les contrats locaux. S'approprier les réunions syndicales d'autres ; investir la messagerie professionnelle.
Il semble que beaucoup d'enseignants parents d’enfants scolarisés ont été sensibles aux actions répétées sur le thème des frais de scolarité, et le mode d'action choisi "suspension du paiement des frais" en débouchant en fin de trimestres sur une tension avec l'administration (les enjoignant de payer sinon les enfants seront retirés des classes) s'autoalimente et gonfle comme une bulle : peu importe les résultats, l'action en elle-même est un enjeu.
Cette année, centrer leur action sur le fait que les contrats locaux subissent de plein fouet l'augmentation des frais de scolarité a renforcé le pouvoir de séduction : non seulement sud agit pour nous mais il se montre solidaire avec les plus faibles.
Cet engouement électoral n'est-il pas le reflet d'un malaise enseignant : un discours rationnel et des méthodes moins bruyantes ne sont pas audibles tant ils sont couverts par l'agitation ambiante.
Le succès de ces modes d'action populistes est inquiétant !
Au-delà des problèmes lyautéens, somme toute assez insignifiants, souhaitons que la méthode en cours pour refonder l'école puisse se développer sans être freinée par ces syndicats prêts à faire feu de tout bois pour semer le trouble : sur fond de crise et de malaise social, sous prétexte que le gouvernement poursuivrait la politique de "démantèlement libéral", ils en appellent déjà à la mobilisation.
LE SGEN à toutes les échelles mène une action forte sur la question des contrats locaux ; à la suite de l'enquête du printemps dernier, dont la restitution est accessible sur le site, à l’échelle du lycée Lyautey nous avons diffusé le tract suivant et allons engager une action en concertation avec les autres formations syndicales.
Ce n'est pas que le nombre de voix ait baissé, (il a augmenté d'un) qui explique cet échec, c'est la montée en puissance du syndicat Sud qui a désormais 2 sièges sur 5.
La stratégie que nous avons décrite et dénoncée s'est avérée payante : c'est un camouflet à notre vision du syndicalisme.
Élections au CE du lycée Lyautey depuis 2009
2009
|
2010
|
2011
|
2012
|
|
SNES
|
131
|
119
|
99
|
101
|
SUD
|
33
|
41
|
39
|
67
|
SGEN
|
26
|
28
|
21
|
22
|
votants
|
190
|
188
|
159
|
191
|
inscrits
|
288
|
302
|
Snes %
|
68,95
|
63,30
|
62,26
|
52,88
|
Sud %
|
17,37
|
21,81
|
24,53
|
35,08
|
Sgen%
|
13,68
|
14,89
|
13,21
|
11,52
|
participation %
|
55,2
|
63
|
Le tableau ci-dessus montre l'étonnante percée de cette formation syndicale.
Quel a été son mode d'action ?
Donner de la voix en ayant comme slogan "ouvre-la" ; s'emparer des sujets les plus porteurs : les contrats locaux. S'approprier les réunions syndicales d'autres ; investir la messagerie professionnelle.
Il semble que beaucoup d'enseignants parents d’enfants scolarisés ont été sensibles aux actions répétées sur le thème des frais de scolarité, et le mode d'action choisi "suspension du paiement des frais" en débouchant en fin de trimestres sur une tension avec l'administration (les enjoignant de payer sinon les enfants seront retirés des classes) s'autoalimente et gonfle comme une bulle : peu importe les résultats, l'action en elle-même est un enjeu.
Cette année, centrer leur action sur le fait que les contrats locaux subissent de plein fouet l'augmentation des frais de scolarité a renforcé le pouvoir de séduction : non seulement sud agit pour nous mais il se montre solidaire avec les plus faibles.
Cet engouement électoral n'est-il pas le reflet d'un malaise enseignant : un discours rationnel et des méthodes moins bruyantes ne sont pas audibles tant ils sont couverts par l'agitation ambiante.
Le succès de ces modes d'action populistes est inquiétant !
Au-delà des problèmes lyautéens, somme toute assez insignifiants, souhaitons que la méthode en cours pour refonder l'école puisse se développer sans être freinée par ces syndicats prêts à faire feu de tout bois pour semer le trouble : sur fond de crise et de malaise social, sous prétexte que le gouvernement poursuivrait la politique de "démantèlement libéral", ils en appellent déjà à la mobilisation.
LE SGEN à toutes les échelles mène une action forte sur la question des contrats locaux ; à la suite de l'enquête du printemps dernier, dont la restitution est accessible sur le site, à l’échelle du lycée Lyautey nous avons diffusé le tract suivant et allons engager une action en concertation avec les autres formations syndicales.
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