Dans
le nouveau contexte politique, quel est le rôle du Sgen-Cfdt de l'étranger ?
Le
nouveau gouvernement a déjà pris de bonnes mesures mais nous devons veiller à
leur application, notamment au sein de l’AEFE :
- La
suppression de la « prise en charge » (gratuité Sarkozy) en donnant l’assurance
que les sommes ainsi économisées soient reportées sur le budget des
bourses sur critères sociaux, est une mesure de justice sociale :
l'aide à la scolarité sera réorientée vers ceux qui en ont réellement besoin. Mais nous
devons veiller à ce que l’intégralité soit transférée ! (voir la motion votée par le conseil syndical du 9 juillet 2012)
- La fin de l'application du dogme du
non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Il serait bon qu'une
hausse du plafond d'emplois des détachés à l'AEFE soit à l'ordre du jour. !
- Hélène
Conway nommée ministre déléguée chargée des Français de l'étranger, a parlé lors d'une réunion de l'ADFE d’une prochaine large concertation pour redéfinir le fonctionnement du
réseau d'enseignement français à l'étranger. Cela semble de bon augure mais quand ?
- Vincent
Peillon a nommé à son cabinet Jean-François PLARD, chargé de mission "relations
européennes et internationales et suivi de l'enseignement à l'étranger". L'intérêt du nouveau gouvernement pour cet enseignement paraît réel ; cela a été confirmé par Laurent Fabius. Comment cela se traduira-t-il dans les faits ?
- Au
Maroc, l’ampleur du mécontentement au printemps dernier a contraint l’AEFE à suspendre
les DAI : quelle sera la décision définitive ? (voir les nombreux articles sur le blog). Au fond, c’est la
question du financement de l’immobilier qui est posée : peut-on faire
appel indéfiniment aux parents par des frais de scolarité insupportables ?
- Le
Sgen étranger est soucieux de voir enfin mis en œuvre un statut unique des
détachés ; en attendant, une série de questions touche le statut des
résidents, notamment, la refonte de l'ISVL :
le projet de déplafonnement sur trois ans doit pouvoir être mené à bien
d'autant qu'il ne suppose aucune subvention supplémentaire du budget de l'État.
La réflexion sur le nouveau mode de calcul devrait aboutir prochainement. Une
réflexion sur l’avantage familial doit aussi être menée.
- Le
Sgen étranger se préoccupe aussi des conditions de travail des personnels en
contrat local, d’autant qu’ils sont en nombre croissant. L’enquête du Sgen étranger
menée au printemps dernier montre qu’ils se sentent peu reconnus, du fait notamment
d’un avancement très insuffisant et d’une quasi-absence d’évaluation. (Bientôt
la restitution de l’enquête !).
Nous devons agir pour que le changement promis puisse se manifester.
Nous sommes conscients des énormes difficultés financières. Mais nous sommes convaincus qu'un bon usage de moyens bien répartis est possible.
Nous
pensons que cela ne peut se faire que dans une large concertation, au
delà des seules organisations actuellement représentées au sein de
l'AEFE.
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