Le SNES hors-de-France vient de nous informer qu' à la suite d'un échange ferme entre lui, la FCPE, la sénatrice Hélène Conway, et la directrice de l'AEFE lors de son CA, celle-ci a annoncé la suspension des DAI... (sans doute poussée par le nouveau contexte politique).
Cette information suscite plusieurs remarques :
C'est de fait une bonne nouvelle pour les parents d'élèves (non enseignants) car leur action a payé.
Mais quelle a été la position du Snes dans ce débat ?
Cela signifie-t-il qu'il a changé d'avis concernant les DAI ? Pour mémoire, jusqu'à présent, le Snes acceptait la modification voulue par l'AEFE d'aligner tous les enfants sur des DAI identiques (selon le niveau scolaire des enfants scolarisés), en assortissant cet accord d'une augmentation du différentiel entre le montant de l'avantage familial et la somme de tous les frais de scolarité, y compris le DAI pour les personnels résidents de l'AEFE.
Le Sgen-CFDT, évidemment respectueux du jeu démocratique, n'en regrette pas moins de n'avoir pas été consulté, ni tenu au courant des éventuels débats sur le sujet....
Comme il regrette que le syndicat majoritaire écarte le plus souvent les autres composantes syndicales non représentées des discussions (voir en Argentine) sur l'ISVL ou l'avantage familial.
Est-il démocratique que toutes les décisions ne passent que par des négociations avec le plus souvent ce même seul syndicat ? Celui-ci peut-il se targuer d'améliorations substantielles du sort des personnels de l'AEFE ? A quoi par exemple a abouti de s'arc-bouter sur le maintien des expatriés alors que pendant le même temps le sort des détachés les plus nombreux n'était réglé que par un statut bricolé ? N'eût-il pas été plus efficace de se battre pour que naisse un vrai statut pour tous les enseignants hors de France, type statut unique ?
Certes donc les élus sont par définition représentatifs et ils ont un mandat... mais ne peut-on pas penser que la FSU n'est pas la seule à pouvoir nourrir le débat... En conséquence, demander l'avis des organisations syndicales non représentées pourrait être une bonne chose. (A la base comme au sommet.)
Rappelons ici que le Sgen-CFDT est favorable à la gratuité des frais de scolarité pour les personnels de l'AEFE, (y compris les contrats locaux) et au versement d'un avantage familial qui remplace les allocations familiales... Cette revendication ferme est la seule manière d'échapper à des bricolages incessants qui ne satisfont personne et ne règlent en rien les problèmes.
Enfin suspension ne signifie pas suppression... Quid des nouvelles discussions ?
En souhaitant être entendus des formations syndicales représentées au CT/CA de l'Agence, nous posons un certain nombre de propositions :
Cette information suscite plusieurs remarques :
C'est de fait une bonne nouvelle pour les parents d'élèves (non enseignants) car leur action a payé.
Mais quelle a été la position du Snes dans ce débat ?
Cela signifie-t-il qu'il a changé d'avis concernant les DAI ? Pour mémoire, jusqu'à présent, le Snes acceptait la modification voulue par l'AEFE d'aligner tous les enfants sur des DAI identiques (selon le niveau scolaire des enfants scolarisés), en assortissant cet accord d'une augmentation du différentiel entre le montant de l'avantage familial et la somme de tous les frais de scolarité, y compris le DAI pour les personnels résidents de l'AEFE.
Le Sgen-CFDT, évidemment respectueux du jeu démocratique, n'en regrette pas moins de n'avoir pas été consulté, ni tenu au courant des éventuels débats sur le sujet....
Comme il regrette que le syndicat majoritaire écarte le plus souvent les autres composantes syndicales non représentées des discussions (voir en Argentine) sur l'ISVL ou l'avantage familial.
Est-il démocratique que toutes les décisions ne passent que par des négociations avec le plus souvent ce même seul syndicat ? Celui-ci peut-il se targuer d'améliorations substantielles du sort des personnels de l'AEFE ? A quoi par exemple a abouti de s'arc-bouter sur le maintien des expatriés alors que pendant le même temps le sort des détachés les plus nombreux n'était réglé que par un statut bricolé ? N'eût-il pas été plus efficace de se battre pour que naisse un vrai statut pour tous les enseignants hors de France, type statut unique ?
Certes donc les élus sont par définition représentatifs et ils ont un mandat... mais ne peut-on pas penser que la FSU n'est pas la seule à pouvoir nourrir le débat... En conséquence, demander l'avis des organisations syndicales non représentées pourrait être une bonne chose. (A la base comme au sommet.)
Rappelons ici que le Sgen-CFDT est favorable à la gratuité des frais de scolarité pour les personnels de l'AEFE, (y compris les contrats locaux) et au versement d'un avantage familial qui remplace les allocations familiales... Cette revendication ferme est la seule manière d'échapper à des bricolages incessants qui ne satisfont personne et ne règlent en rien les problèmes.
Enfin suspension ne signifie pas suppression... Quid des nouvelles discussions ?
En souhaitant être entendus des formations syndicales représentées au CT/CA de l'Agence, nous posons un certain nombre de propositions :
- Le
Sgen-CFDT défend la proposition d’aboutir à l’exonération pure et simple des
frais de scolarité pour tous les personnels de l’AEFE avec un avantage familial
(qui remplace les allocations familiales), ce qui est techniquement et
juridiquement possible. Dans un premier temps, l’exonération des DAI
s’impose.
- Ces propositions pour sortir enfin des combats stériles débouchant
sur des bricolages qui ne peuvent satisfaire personne. Nous pensons que
l’intérêt général est supérieur à l’intérêt particulier et ne résulte pas que de
la somme des intérêts particuliers.
- Le Sgen-CFDT souhaite qu’on ouvre un calendrier de négociations avec
l’AEFE sur la question des frais de scolarité avec pour objectif d’aboutir à
leur exonération.
- Le Sgen-CFDT souhaite donc que l’on négocie pour que les contrats
des locaux intègrent immédiatement l’exonération des DPI et naturellement
l’exonération totale des frais d’inscription.
- Pour respecter la diversité des sensibilités, le Sgen-CFDT souhaite
être associé aux négociations qui aux étapes de la discussion peuvent
parfaitement s’ouvrir à d’autres formations syndicales représentatives que
celles qui ont des représentants élus au CT/CA.
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