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dimanche 20 novembre 2011

La position du SGEN sur…

-          La question de l’ISVL : 

En effet, il est inadmissible que le montant ait baissé à la suite du dernier décret. 

Il faut savoir cependant que des discussions sont ouvertes entre les syndicats et l’Agence et qu’un consensus s’est dégagé pour que le niveau de l’ISVL soit partout l’équivalent d’au moins 15 % de la prime d’expatriation. Si ce niveau est, à l’heure actuelle, largement supérieur dans quelques pays, il ne doit évidemment pas descendre et même dans certains cas, où le coût de la vie est très élevé, il doit augmenter encore. L’AEFE admet donc que l’enveloppe de l’ISVL ne peut plus être constante et qu’elle doit pouvoir augmenter, sous réserve de l’accord de « Bercy ». Ces évolutions doivent se faire dans les 3 ans.
Le 30 novembre, au CA de l’Agence, il est probable que ces questions seront abordées et, on le souhaite, actées. Toutefois, les syndicats demandent, et c’est là que cela risque d’achopper, un calendrier, et que très vite certaines situations intenables soient réglées. Le SGEN plaide pour que l’on pense à un grand nombre de petits pays très mal traités mais qui ont plus de mal à se faire entendre car ils sont moins présents syndicalement. Seuls le SNES et l’UNSA sont élus au CA de l’Agence… L’ISVL au Maroc est de 9% de la prime d’expatriation.

Le SGEN rappelle que si en 2002, il avait été mis en place un statut unique des titulaires enseignants à l’étranger au lieu de s’arc-bouter sur un statut d’expatrié voué à disparaître et laisser naître le statut bâtard de « résident », on n’en serait sans doute pas là.

-          La question de l’évaluation et de l’avancement

Ce qui est annoncé est inacceptable …
Il faut absolument séparer l’évaluation des pratiques des professeurs (à redéfinir, dans un but formatif), de l’avancement qui doit se faire au même rythme pour tous. Le pouvoir donné aux chefs d’établissement est un problème, c’est la porte ouverte à l’arbitraire !
Mais le Sgen-CFDT appelle une réflexion plus globale sur les missions des enseignants, le rôle des inspecteurs et la gouvernance de l'Ecole.
Une telle évolution ne peut s'envisager que dans le cadre d'un dialogue social de qualité. Il faut maintenant prendre le temps du dialogue avec tous les personnels pour les associer aux décisions qui les concernent. Or aucune concertation digne de ce nom n’a eu lieu, et le gouvernement, comme il en a pris l’habitude, privilégie le passage en force.

-          La question de nos obligations de service :

Il est insupportable de voir sans cesse s’ajouter de nouvelles tâches, le plus souvent non rémunérées.
Mais le SGEN ne trouve pas opératoire de se référer sans cesse aux statuts de 1950.
Car les statuts de 50 ne protègent pas. L’avenir pourrait l’illustrer de nouveau avec la question des rythmes scolaires : rien dans les statuts ne précise le nombre de semaines de travail et l’allongement de l’année scolaire pourrait se traduire par une augmentation du temps de travail sans rémunération supplémentaire.
C’est pourquoi le Sgen-CFDT est partisan d’une redéfinition des services enseignants, avec en particulier le service TTC (toutes tâches comprises) qui intègre l’ensemble des tâches au service.

Ø       Le SGEN-Lyautey, dans le cadre de  l’intersyndicale, appelle à la grève ce 28 novembre pour inviter l’AEFE à décider la mise en œuvre d’un nouveau calcul de l’ISVL et pour dénoncer toutes ces dérives qui fragilisent les enseignants et mettent en péril l’éducation nationale.

Ø         Mais nous devons nous battre, non pour conserver des statuts qui ne nous protègent plus, mais pour être associés à une nécessaire redéfinition de nos services, sans alourdissement des tâches et avec une rémunération juste.

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