Au lycée Lyautey, un peu moins de grévistes mais une AG très animée car après l'évocation de la question de la réforme des retraites, a été à nouveau soulevé le fameux contentieux retraite déjà traité ici.
Bien qu'en phase de règlement, rien de très concret n'est apparu et les personnes concernées ont montré leur exaspération devant la lenteur et l'incertitude quant à la réalité du règlement.
C'est pourquoi, les représentants syndicaux devant rencontrer l'après midi M. IGOUT, le responsable AEFE du secteur Afrique, l'idée est venue de porter devant lui le dossier.
C'est ainsi que l'après midi, M.Igout a accepté de recevoir une grosse délégation et le problème a longuement été évoqué.
Il affirme que depuis un an qu’il a découvert le dossier, les choses ont avancé puisqu’on est passé "de la phase du contentieux à la phase du règlement". Mais que le gros problème de l’Administration, c’est sa lenteur. Qu’il faut se donner le temps de vérifier, de compter de relire les textes pour ne pas faire d’erreurs et que ce n’est pas l’agence qui est l’artisan du règlement définitif mais le service de validation concerné. Il promet un résultat avant la fin de l’année 2010, échéance importante car ensuite il y aura d’autres paramètres. Les personnes rappellent qu'elle veulent un taux de 100%.
Quand M. IGOUT a demandé que l'on fasse confiance à l’Agence, les réactions ont été plus vives puisqu'un des problèmes récurrents depuis plusieurs années, c'est que nous avons de plus en plus de mal à avoir confiance dans l'Agence qui oublie souvent ses engagements notamment :
- engagements sur la solution rapide de ce contentieux
- engagement sur la réévaluation de l'avantage familial
Or les établissements ayant des charges croissantes, les frais d'inscription ont été considérablement augmentés depuis quelques années et surtout l'année dernière. Les personnels qui ont des enfants scolarisés ayant été oubliés, ont dû mener une grève d'une semaine en mai 2010 qui a abouti à quelques améliorations ....
- Mais tout repose sur la confiance en l'engagement écrit de la directrice, Mme Descôtes.
- Et, nos journées de grève seront décomptées comme si notre combat n'avait pas abouti à réparer une injustice flagrante, reconnue comme telle par le chef d'établissement du lycée.
Il faut obtenir leur remboursement!
Il apparaît donc que l'AEFE a du mal, malgré les bonnes paroles de M. Igout et ce qu'on peut lire dans le POS, à bien gérer ses ressources humaines :
- les contrats locaux avec le problème du contentieux retraite, et en ce moment la renégociation de leurs contrats.
- ceux (non Français) qui ont dû payer pendant un an la part patronale de la CFE.
- mais aussi les expatriés qui voient brutalement l'interruption de leur contrat...
- et les résidents de fait expatriés pour la plupart mais n'ayant aucun des avantages des expatriés.
Le SGEN se soucie aussi de savoir comment vont évoluer les nouveaux statuts?
Qu'en sera-t-il du statut de résident, du purgatoire des trois mois pour les faux-résidents? Sera-t-il pensé à des primes de mobilité?
Rappelons que le SGEN milite depuis longtemps pour
la création d’un statut unique qui différencie personnels mobiles dans le réseau et personnels stables dans leur poste, avec des conditions de rémunérations améliorées pour tous et des aides à la mobilité (voyage, déménagement, hébergement temporaire) pour ceux qui en font le choix...
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