Comme de bien entendu, l'accord de mai 2010 est en passe de ne pas être respecté puisqu'il était censé être valable trois ans.
Au terme de plusieurs jours de grève, les personnels avaient en effet obtenu du SCAC et de l'AEFE un aménagement de nouvelles dispositions très rudes. Nous vous renvoyons à notre article récapitulatif de cette action et des résultats obtenus.
Un accord qui pour être très satisfaisant pour les parents en charge d’enfants déjà dans le réseau s'avère aujourd'hui incohérent : en effet, des enfants d'une même classe ne paient pas tous les mêmes droits d'inscription (les uns avec DAI les autres sans DAI) et comble, leurs parents touchent tous le même avantage familial, d'où un différentiel très inégalitaire. Bref une situation profondément injuste qui plus est, indéfendable juridiquement.
C'est bien pour cela que le SCAC tente une solution uniformisant les frais au niveau de chaque classe d'âge : chaque enfant selon son cycle doit un même DAI.
A l'heure actuelle, l'exonération est l’objectif le plus urgent si la proposition du SCAC est acceptée par l'AEFE. En effet, si on réclame de revenir à l’accord de 2010, les parents nouvellement entrés dans le réseau se retrouvent dans une situation injuste.
Pourtant, il nous semble que nous ne cesserons pas d'être prisonniers de bricolages :
- en 2010, on se satisfait de voir inclus les DAI dans des avantages familiaux réévalués... sans trop se soucier alors des futurs nouveaux enfants scolarisés.
- aujourd'hui, ceux qui étaient gagnants en 2010 sont perdants, en tout cas sont sur le point de perdre de leur pouvoir d’achat tandis que les autres sont gagnants.
Alors pourquoi ne pas se mobiliser pour imposer la gratuité des frais de scolarité pour tous les personnels, et obtenir un complément familial, équivalent aux allocations familiales, ce que le SGEN suggère pour sortir de ces imbroglios et faire du statut de résident un statut plus clair et satisfaisant ?
Le SNES rejette d'emblée l'idée car il considère que les parents y perdraient puisqu’ils touchent à l'heure actuelle un même avantage familial pour leur enfant qui vient de naître et celui qui est scolarisé et ce jusqu’à ce qu'il ait 21 ans.
Pourquoi réfléchir toujours à courte vue? Pourquoi ne pas penser un statut plus cohérent et enfin sortir de ces bricolages qui conduisent régulièrement à des situations de tensions et de blocage ?
Pourquoi toujours privilégier les intérêts particuliers à l'Intérêt général ?
Au terme de plusieurs jours de grève, les personnels avaient en effet obtenu du SCAC et de l'AEFE un aménagement de nouvelles dispositions très rudes. Nous vous renvoyons à notre article récapitulatif de cette action et des résultats obtenus.
Un accord qui pour être très satisfaisant pour les parents en charge d’enfants déjà dans le réseau s'avère aujourd'hui incohérent : en effet, des enfants d'une même classe ne paient pas tous les mêmes droits d'inscription (les uns avec DAI les autres sans DAI) et comble, leurs parents touchent tous le même avantage familial, d'où un différentiel très inégalitaire. Bref une situation profondément injuste qui plus est, indéfendable juridiquement.
C'est bien pour cela que le SCAC tente une solution uniformisant les frais au niveau de chaque classe d'âge : chaque enfant selon son cycle doit un même DAI.
École maternelle : 5000 dh/an
École primaire : 2000 dh/an
Collège : 1500 dh/an
Lycée : 500 dh/an
Pour quoi devons-nous nous battre?
En réunion intersyndicale, il a été décidé de réclamer l'exonération du DAI pour tous les enfants scolarisés de tous les personnels. Pourquoi encore une fois, notre administration ne pense pas d'abord à ses personnels grâce à qui la machine fonctionne? Il n'y a pas lieu d'arguer d'une pseudo égalité avec les autres parents! L'éducation au lycée Lyautey n'est pas gratuite, certes on peut regretter que les frais augmentent beaucoup et que l’État français se désengage. Peut-on néanmoins longtemps se battre pour que les impôts des contribuables servent à faciliter la scolarisation des enfants de la haute bourgeoisie marocaine? Bien sûr, des enfants issus de milieux modestes, parfois des Français pâtissent de cette situation : les bourses sont là pour aider à la scolarité. Battons-nous pour que les bourses soient revalorisées.A l'heure actuelle, l'exonération est l’objectif le plus urgent si la proposition du SCAC est acceptée par l'AEFE. En effet, si on réclame de revenir à l’accord de 2010, les parents nouvellement entrés dans le réseau se retrouvent dans une situation injuste.
Pourtant, il nous semble que nous ne cesserons pas d'être prisonniers de bricolages :
- en 2010, on se satisfait de voir inclus les DAI dans des avantages familiaux réévalués... sans trop se soucier alors des futurs nouveaux enfants scolarisés.
- aujourd'hui, ceux qui étaient gagnants en 2010 sont perdants, en tout cas sont sur le point de perdre de leur pouvoir d’achat tandis que les autres sont gagnants.
Alors pourquoi ne pas se mobiliser pour imposer la gratuité des frais de scolarité pour tous les personnels, et obtenir un complément familial, équivalent aux allocations familiales, ce que le SGEN suggère pour sortir de ces imbroglios et faire du statut de résident un statut plus clair et satisfaisant ?
Le SNES rejette d'emblée l'idée car il considère que les parents y perdraient puisqu’ils touchent à l'heure actuelle un même avantage familial pour leur enfant qui vient de naître et celui qui est scolarisé et ce jusqu’à ce qu'il ait 21 ans.
Pourquoi réfléchir toujours à courte vue? Pourquoi ne pas penser un statut plus cohérent et enfin sortir de ces bricolages qui conduisent régulièrement à des situations de tensions et de blocage ?
Pourquoi toujours privilégier les intérêts particuliers à l'Intérêt général ?
c'est honteux
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