Les
nouvelles pour les personnels de l’AEFE ne sont décidément pas bonnes.
Sans
parler des différentes contre-réformes du nouveau ministre de l’éducation, la
dernière en date étant la révision du DNB (qui renforce le poids de l'examen et
son caractère disciplinaire), sans parler non plus du report d’un an des
mesures PPCR, nous évoquerons ici les restrictions budgétaires qui touchent
l’AEFE dont les répercussions désormais connues et annoncées aux organisations
syndicales sont des suppressions d’envergure de postes de résidents et
d’expatriés.
Nous
ne connaissons pas les prévisions concernant le Maroc, mais il serait étonnant
qu’il échappe aux coupes sombres.
Certes
le plafond d’emplois des agents de droit local sera levé mais c’est pour
éponger les cent postes de résidents et les 80 postes d’expatriés qui vont être
supprimés en 2018.
En
2019 et en 2020 il est prévu de supprimer chaque année 66 postes d'expatriés et
100 postes de résidents (ou agents de centrale) par an.
Les
droits de scolarité vont augmenter ; les subventions aux établissements sont
supprimées.
Le
Sgen-CFDT, très attaché à l’enseignement français à l’étranger en tant que
mission de service public relevant d’un opérateur public voit dans ces
prévisions budgétaires une grave menace qui fragilise l’AEFE et qui affecte
l’ensemble de la communauté éducative.
L’éducation,
premier budget de l’Etat, sera en augmentation en 2018. Le Sgen-CFDT demande
instamment que la scolarisation à l’étranger et son opérateur public AEFE
fassent l’objet de la même bienveillance et que le budget soit revu à la hausse
dans le cadre du PLF 2018.
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