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samedi 21 octobre 2017

Inquiétudes pour les personnels de l'AEFE



Les nouvelles pour les personnels de l’AEFE ne sont décidément pas bonnes.
Sans parler des différentes contre-réformes du nouveau ministre de l’éducation, la dernière en date étant la révision du DNB (qui renforce le poids de l'examen et son caractère disciplinaire), sans parler non plus du report d’un an des mesures PPCR, nous évoquerons ici les restrictions budgétaires qui touchent l’AEFE dont les répercussions désormais connues et annoncées aux organisations syndicales sont des suppressions d’envergure de postes de résidents et d’expatriés.
Nous ne connaissons pas les prévisions concernant le Maroc, mais il serait étonnant qu’il échappe aux coupes sombres.
Certes le plafond d’emplois des agents de droit local sera levé mais c’est pour éponger les cent postes de résidents et les 80 postes d’expatriés qui vont être supprimés en 2018.
En 2019 et en 2020 il est prévu de supprimer chaque année 66 postes d'expatriés et 100 postes de résidents (ou agents de centrale) par an.
Les droits de scolarité vont augmenter ; les subventions aux établissements sont supprimées.
Le Sgen-CFDT, très attaché à l’enseignement français à l’étranger en tant que mission de service public relevant d’un opérateur public voit dans ces prévisions budgétaires une grave menace qui fragilise l’AEFE et qui affecte l’ensemble de la communauté éducative.
L’éducation, premier budget de l’Etat, sera en augmentation en 2018. Le Sgen-CFDT demande instamment que la scolarisation à l’étranger et son opérateur public AEFE fassent l’objet de la même bienveillance et que le budget soit revu à la hausse dans le cadre du PLF 2018.

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