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mercredi 5 avril 2017

Mission de suivi d'homologation

Les représentants des personnels (UMT, Sud, Snes, Unsa et Sgen-CFDT) ont été invités à s’exprimer, à l'occasion de la venue pour une mission de la DGESCO, de l'Inspecteur général de lettres Paul RAUCY. Elle s'inscrit dans le cadre d'une commission interministérielle d'homologation qui se réunira en mai pour statuer sur les demandes et les suivis d'homologation.

Une recommandation récente d'un suivi plus régulier, tous les 3 ou 4 ans, explique sa visite au lycée Lyautey cette année (ainsi que La Résidence et l'établissement de l'OSUI de Rabat, André Malraux). M. Raucy doit produire un rapport et vient s'informer auprès de toutes les composantes de l'établissement.

Plusieurs points ont été abordés par les différents représentants, auxquels l'inspecteur n'a pas forcément donné de réponses, n'étant pas un porte-parole de l'AEFE :
- La question de la filière professionnelle pour laquelle nous avons rappelé son incontestable utilité dans un établissement comme le nôtre, qu'il ne s'agit pas d'une filière de relégation pour maintenir l'excellence.
Il a conclu en disant que dans cette question, il fallait aussi prendre en compte le devenir des élèves, leur taux de réussite dans les études supérieures : BTS, IUT et leur emploi... 

- La question des postes de titulaires qui ont tendance à diminuer et qui ne répondent donc plus aux besoins du fait du plafond d'emploi. Les contrats locaux sont soumis aussi au plafond d'emploi ; le vivier est pauvre dans certaines disciplines, ce qui implique que l'on recrute des personnes qui n'ont pas forcément été formées. La concurrence des autres établissements dont ceux qui proposent la gratuité des frais de scolarité joue contre nous et contribue à raréfier le vivier. Les contraintes budgétaires font que des dédoublements sont supprimés et les classes de plus en plus chargées. L'inspecteur évoque l'idée de faire des établissements des lieux de formation et parle de parrainage.

- Qu'en est-il des projets de création d'une classe STI2D ?
L'inspecteur n'a pas de réponse mais évoque la difficulté de recrutement en France qui peut rendre difficile de détacher des collègues pour cette filière. Il développe sur la problématique des détachements liée aux tensions sur les recrutements en France.

- La question de la mise en œuvre future de la réforme de l’évaluation dans le cadre du PPCR dont on craint qu’elle ne puisse s'appliquer comme il est prévu, par un double regard IPR et chef d'établissement, lors des rendez-vous de carrière; en effet, le nombre d'IPR de l'AEFE est très insuffisant.
L'inspecteur nous a répondu que ce sera aussi complexe à mettre en œuvre sur le territoire, que les décrets d'application ne sont pas encore parus, qu'il reste beaucoup à faire pour que tout soit fonctionnel et enfin qu'il n'imagine pas qu'on puisse nous traiter légalement autrement que nos collègues de France.

- La question de la place des parents dans l'établissement ...
L’inspecteur rappelle qu'ils sont nos partenaires, qu'il ne serait pas réaliste de ne leur accorder aucune place, que notre établissement se rapproche d'un établissement privé puisque les parents paient ; mais en effet il est nécessaire qu'ils aient confiance dans les enseignants.

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