Rencontre
dialogue social du 12 octobre 2016.
M. Houdu le conseiller culturel adjoint ouvre la séance comme étant la
suite directe de la rencontre avec le directeur de l’Agence (29
septembre), faisant de cette réunion la 2e assemblée plénière de
cette année.
Il précise les effectifs définitifs de cette rentrée, dans les 38 établissements
homologués ou en gestion directe du Maroc : plus de 1000 nouveaux élèves
sur un total d’environ 20 000. Dans les EGD l’augmentation est faible,
entre 150 et 170 nouveaux élèves sur les
22 établissements à gestion directe. Dans ces derniers les élèves prioritaires
et ceux issus de fratries ont tous été admis, ce qui a satisfait les familles
les établissements des pôles de Tanger, Fès et Marrakech. A Rabat les demandes
ont été honorées à 90 % pour la maternelle et 70 % pour le premier degré avec un recrutement que
sur un seul niveau de test en CE1. A
Casa, l’OSUI sur plusieurs niveaux a honoré 30 % des demandes.
Les effectifs par classe ont conservé les mêmes moyennes. Seule la
moyenne des effectifs dans le 1er degré a progressé de + 0,3 %. .
De manière significative sur le réseau Maroc, l’entrée d’enfants prioritaires
progresse.
Les entrées sur test à Rabat ont diminué, elles sont passées de 42 % à
35 % l’année dernière à 30% cette année et à 20 % à Mohammedia. Les chiffres des admissions sur
test sont plus élevés à Casablanca 43 % en raison de l’installation à
Bouskoura du nouvel établissement de l’OSUI.
Les résultats aux examens de l’année dernière sont toujours à 4 ou 5 pts au dessus de la moyenne nationale
française avec 49 % de mention bien ou très bien contre 30 % en France
tout établissement confondu.
Ces informations sont suivies d’un éclairage sur la scolarisation des
enfants d’agents de cette année, 13 acceptations et 8 refus (demande du Sgen-CFDT). Comme pour les
fratries françaises, l’administration a un regard bienveillant sur ces
candidatures en maternelle. La question de l’aide à l’apprentissage de langue
pour ces enfants est posée, l'UMT confirme que les cours de l’institut
Français à Casa leur sont ouverts. Il est difficile d’étendre cette mesure à
l’ensemble des instituts qui ont des gestions différentes.
En préambule de futures négociations,
il est rappelé que les moyens dont dispose le SCAC pour financer
l’augmentation de la masse salariale sont encadrés par les engagements
concernant les frais de scolarité et leur évolution sur 3 ans. Si la valeur du
point d’indice couvre exclusivement l’inflation, l’impact de l’ancienneté
pourrait mettre en difficulté l’équilibre financier des petits pôles.
L’organisation des rencontres du
dialogue social : il y aura cette année 2 réunions plénières, la 1ere
étant prévue en février. Ces séances
permettront les arbitrages. Les travaux de négociations s’effectueront
en groupe restreint pour un meilleur avancement et des prises de paroles moins
nombreuses. 2 puis 3 groupes restreints sont envisagés qui devront se réunir au
minimum 2 fois avant la plénière de février :
- Un sur la mise à jour toilettage du règlement intérieur des contrats locaux (ex les indemnités comme l’avantage familial et les points pour la complémentaire santé) ;
- Un sur les grilles (simplification et revalorisation) à l’échelle des pôles puis en réunion plénière ;
- Un sur les problèmes sociaux en suspens, notamment la complémentaire retraite pour les contrats locaux affiliés à la caisse des français de l’étranger. Les DAF rappellent qu’ils ont pris des mesures pour anticiper et ont donné leur accord de principe, en transmettant les docs de travail et les propositions avec plusieurs scénarios à l’agence, puisque la convention Franco Marocaine ne traite pas ce sujet. Mais ces dossiers ne se sont pas en possession de M. Nguyen de l’AEFE. Cette situation est jugée inadmissible par les représentants syndicaux.
Suit une série de remarques :
- Il faut faire bouger les grilles des plus bas salaires et envisager une augmentation pour les enseignants d’arabe.
o
Réponse : attention la CNSS et la fiscalité
seront plus fortes !
- Des éclaircissements sont demandés sur la fiche de poste des ASEM dans le premier degré qui ne doivent pas accueillir les enfants et les parents en compagnie des agents de sécurité. Les pôles doivent veiller à ce que les ASEM soient un 2e rideau.
- Les places de stage n’ont pas toutes été pourvues par les ASEM, celles-ci n'ont pas toute une boîte email pour s’inscrire.
o
Réponse : Elles seront « public
désigné ».
- Les ASEM de l’OSUI peuvent-elles prétendre à ces stages ?
o
Réponse : Oui sous réserve de la prise en
charge par l’employeur.
- Les stages pour les AVS sont- ils prévus ?
o
Réponse : Non ils ne sont pas employés par
les pôles. Des stages sont envisageables pour les professeurs qui ont des AVS
dans leur classe.
- Le groupe de travail sur la revalorisation des salaires des agents de labo n’avance pas.
o
Réponse de M. HOUDU : pas de
revalorisation au cas par cas mais en synchronisation pour toutes les
catégories.
Le proviseur de Descartes est optimiste pour arriver à une
solution concernant les agents de labo : les 40 pts alloués indépendamment
du nombre de classes de terminale peuvent se rapprocher et se combiner à un passage
hors échelle pour les agents en fin de carrière.
l'UMT souligne que l’on doit permettre aux agents de labos de
Tanger, de passer en E6 comme partout ailleurs. Tous les agents de labo sont
prêts à attendre leur tour pour un passage échelonné.
l'UMT veut connaitre la politique menée pour les départs à la
retraite des agents ; un poste d’agent n’a pas été remplacé l’année
dernière à Descartes.
o
Réponse de M. Houdu : « Pas de
réduction du nb de postes d’agents sur 3 ans » mais les nouveaux
personnels supplémentaires nécessaires au fonctionnement du nouveau collège de
Beaulieu de Casa se fera avec des personnels externes.
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