Ce 1er février voit l'arrivée à la tête de l'AEFE d'un nouveau directeur, Christophe Bouchard, que nous saluons.
Nous savons bien que comme toute administration, des services et des personnels compétents assurent la continuité des tâches.
Nous ne pouvons toutefois qu'être désagréablement surpris par le fait que ces nominations se fassent en plein milieu de l'année scolaire, comme si l'Agence pour l’enseignement français à l'étranger n'était pas d’abord et surtout une administration qui s'occupe d'enseignement. Certes tous les établissements français de l’étranger ne suivent pas le rythme des établissements de France, tels ceux de l'hémisphère sud ; mais il est peu contestable que la grande majorité des élèves scolarisés dans le cadre de l'AEFE commencent leur année scolaire fin août début septembre et la terminent fin juin. Or pour eux, et pour leurs enseignants, début février, c'est le temps des bacs blancs, des vœux pour APB (Admission Post Bac), des réunions pour la mise en place de la réforme du collège, bientôt des conseils de classe de fin de 2e trimestre.
C'est le temps où les élèves s'inquiètent de leur niveau, de leur bilan : pourront-ils passer dans la classe espérée, pourront-ils obtenir l'orientation post bac rêvée ?
Décidément l'AEFE, même agence indépendante, n'est qu'un rouage au service du MAE puisque pour la quatrième fois consécutive, ce n'est pas de l'éducation nationale qu'est issu son directeur.
Est-ce pour cela que trop souvent l'AEFE privilégie les actions brillantes illuminant la Une du site, au détriment des réalités quotidiennes voire triviales du travail des enseignants : gérer l'hétérogénéité, l’indiscipline de nos élèves, terminer nos programmes ... que trop souvent elle se targue de l'excellence de ces lycées français dispersés dans le monde au lieu de prendre à bras le corps les difficultés de bon nombre de nos élèves ... que des situations de collègues, d'établissements très problématiques tardent à trouver des réponses satisfaisantes ?
Cela permet-il de comprendre (et non d'excuser !) le retard pris par l'AEFE (aucune formation prévue dans les plans de formation 2015-2016) à mettre en route la préparation de la réforme du collège en laissant conseillers culturels adjoints, personnels de direction, enseignants expatriés à mission de conseil pédagogique et tous les enseignants se débrouiller pour la mettre en œuvre de la meilleure façon possible ? Quelle manque d'anticipation au détriment de tous !
Cela permet-il de comprendre (et non d’excuser) que les HSA ne soient pas encore versées, l'ISVL pas encore actualisée... la non-régularisation du versement de l’avantage familial, que les indemnités des professeurs documentalistes ou Co-psy ne soient pas mises en paiement, non plus que les IMP, que les contrats locaux dans bon nombre d'endroits souffrent de précarité et que tant de dossiers traînent ?
Pour autant, souhaitons la bienvenue à Christophe Bouchard dont nous ne doutons pas qu'il cherchera à répondre aux attentes légitimes des personnels du réseau.
Nous savons bien que comme toute administration, des services et des personnels compétents assurent la continuité des tâches.
Nous ne pouvons toutefois qu'être désagréablement surpris par le fait que ces nominations se fassent en plein milieu de l'année scolaire, comme si l'Agence pour l’enseignement français à l'étranger n'était pas d’abord et surtout une administration qui s'occupe d'enseignement. Certes tous les établissements français de l’étranger ne suivent pas le rythme des établissements de France, tels ceux de l'hémisphère sud ; mais il est peu contestable que la grande majorité des élèves scolarisés dans le cadre de l'AEFE commencent leur année scolaire fin août début septembre et la terminent fin juin. Or pour eux, et pour leurs enseignants, début février, c'est le temps des bacs blancs, des vœux pour APB (Admission Post Bac), des réunions pour la mise en place de la réforme du collège, bientôt des conseils de classe de fin de 2e trimestre.
C'est le temps où les élèves s'inquiètent de leur niveau, de leur bilan : pourront-ils passer dans la classe espérée, pourront-ils obtenir l'orientation post bac rêvée ?
Décidément l'AEFE, même agence indépendante, n'est qu'un rouage au service du MAE puisque pour la quatrième fois consécutive, ce n'est pas de l'éducation nationale qu'est issu son directeur.
Est-ce pour cela que trop souvent l'AEFE privilégie les actions brillantes illuminant la Une du site, au détriment des réalités quotidiennes voire triviales du travail des enseignants : gérer l'hétérogénéité, l’indiscipline de nos élèves, terminer nos programmes ... que trop souvent elle se targue de l'excellence de ces lycées français dispersés dans le monde au lieu de prendre à bras le corps les difficultés de bon nombre de nos élèves ... que des situations de collègues, d'établissements très problématiques tardent à trouver des réponses satisfaisantes ?
Cela permet-il de comprendre (et non d'excuser !) le retard pris par l'AEFE (aucune formation prévue dans les plans de formation 2015-2016) à mettre en route la préparation de la réforme du collège en laissant conseillers culturels adjoints, personnels de direction, enseignants expatriés à mission de conseil pédagogique et tous les enseignants se débrouiller pour la mettre en œuvre de la meilleure façon possible ? Quelle manque d'anticipation au détriment de tous !
Cela permet-il de comprendre (et non d’excuser) que les HSA ne soient pas encore versées, l'ISVL pas encore actualisée... la non-régularisation du versement de l’avantage familial, que les indemnités des professeurs documentalistes ou Co-psy ne soient pas mises en paiement, non plus que les IMP, que les contrats locaux dans bon nombre d'endroits souffrent de précarité et que tant de dossiers traînent ?
Pour autant, souhaitons la bienvenue à Christophe Bouchard dont nous ne doutons pas qu'il cherchera à répondre aux attentes légitimes des personnels du réseau.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire