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vendredi 16 octobre 2015

Quelques informations issues d'une réunion avec les représentants du SCAC

Commission consultative du 2nd degré

Retour sur la rentrée :
Effectifs stabilisés : 18966 élèves dans le réseau AEFE Maroc, soit – 0,02 %.
Pour l’ensemble des réseaux (avec OSUI et partenaires privés) : + 1,3 %.
Taux d’élèves français : 50%
Sur ces 50%, 59 % sont des binationaux (franco-marocains). Pas d’évolution par rapport à l’an dernier.
Par pôle, l’évolution va de 2% à -1,5%.
La pression est plus forte sur Casablanca et Rabat.
Le taux de succès aux tests d’entrée diminue : on passe de 31 % d’admis à 28 %.
Cela s’explique à Casa par le nombre plus élevé d’enfants ayant la nationalité française : on a là le signal d’une évolution.
Résultats aux examens : sur tous les réseaux
Pour le bac général : 97,07 %
Bac technologique : 90,5
Il y a eu 2480 candidats.
78 % ont une mention
DNB : 94,5 (2617 élèves)
Enjeux pédagogiques :
Les nouveaux programmes et la réforme du collège y compris le cycle 3 donc le 1er degré est concerné ; il y aura un impact sur la répartition des moyens dans le primaire.
Des travaux partout pour améliorer l’accueil des élèves et la sécurité.

Conclusion : Le taux de pression reste très élevé ; les évolutions constatés dans le système marocain avec les sections internationales et la première génération qui va obtenir son bac option internationale n’aura pas d’impact immédiat car les entrées chez nous se font en maternelle.
Beaucoup de ses sections internationales sont dans le secteur privé.

Bilan du recrutement des résidents :
2nd degré : 479 dossiers recevables ; 23 irrecevables et 5 incomplets pour 42 postes vacants.
La part des demandes émanant de vrais résidents augmentent un peu (58 du total de dossiers déposés) sont des vrais résidents.
Sur les 42 postes, 15 sont allés à des RRI (recrutement immédiat) soit 26 % de taux de satisfaction (dont 3 mutations internes) ; et 26 RRD (recrutement différé soit les « faux résidents) soit 5,75 % de taux de satisfaction.
Dans le 1er degré : 56 % pour les  RRI et 10 % pour les RRD.
On note 8 refus de détachement dont 7 pour le 1er degré.
Le SCAC demande des échanges plus appuyés entre le MAE et le MEN pour avoir une plus grande lisibilité sur ce que le MEN peut supporter et ce dont nous avons besoin.
Se pose la question des retours de concours pour l’an prochain ; il y a 15 TNR actuellement.

Questions diverses posées par le Sgen-CFDT :
   
1- Les modalités de désignation des représentants des enseignants pour le conseil du groupement de gestion ne sont pas satisfaisantes puisque le collège électoral n’est composé que des 20 élus des CE de Lyautey - Anatole France et Claude Monet et que le scrutin est un scrutin de liste majoritaire. Les résultats sont la surreprésentation du syndicat majoritaire (à l’inverse des scrutins pour les CE) qui emporte de fait tous les sièges, ainsi que la sous représentation du lycée Lyautey. L’AEFE saisi par le Sgen du problème dès octobre 2014, n’a apporté aucune modification dans la circulaire sur les instances d’août 2015. Nous voulons faire part de notre mécontentement et du souhait que le texte soit révisé.
M. Houdu, le conseiller adjoint chargé de la coopération scolaire et universitaire des établissements français considère que la circulaire devrait être réécrite car elle présente beaucoup de failles ! 

2- Des collègues PLP sont si peu reconnus que leur note pédagogique reste celle de leur entrée dans leur métier puisque beaucoup d’entre eux n’ont jamais été inspectés. Comment y remédier ?

Ils relèvent des IENT. On se fera le relai éventuellement.

3-Nous réitérons notre demande de remettre en place les réunions de concertation et d’harmonisation pour le baccalauréat malgré la dématérialisation : Le virtuel ne remplace pas le présentiel !
On n’a pas relevé de grandes difficultés ; cela a bien marché ; les candidats n’ont pas été lésés : c’est ce qui importe. On sait que le forum n’a pas très bien fonctionné ; on reverra aussi le rôle des EEMCP2 ; mais il n’est pas à l’ordre du jour de revenir au présentiel.

4- Quid des formations pour la réforme du collège ? Nous demandons des temps banalisés ; nous voulons que la formation tienne les promesses attendues par les équipes pédagogiques en partant de leurs besoins, de leurs projets et en leur permettant d’inventer les moyens pour atteindre les objectifs de la réforme.
Ce n’est qu’à la rentrée 2016.
Il faudra donner une couleur « marocaine » en fonction de nos élèves, de nos profils. On va travailler avec les chefs d’établissement dès cette année. On ne va pas rester inerte ; même si on ne fait pas la même chose qu’en France. De toute façon, il faut s’atteler aux nouveaux programmes.
Pourquoi pas un temps banalisé.

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