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dimanche 25 octobre 2015

Echos de la deuxième Commission des bourses de Casablanca




La deuxième commission des bourses s'est réunie le 23 octobre 2015 au Consulat de France ; y siègent le consul, le vice consul, le responsable du service des bourses, son adjointe, l’assistante sociale, le DAF avec la responsable du service des bourses et le proviseur du pôle, deux principaux, des élus, des représentants des personnels, des représentants des parents, des associations de français de l’étranger…

Le consul nous rappelle les efforts budgétaires qu’il faudra probablement consentir pour la prochaine campagne des bourses.

La première commission des bourses (du 22 avril 2015) avait traité 836 demandes (en hausse) dont 731 avaient été satisfaites, 2 ajournées et 103 rejetées, pour un total de 2 070 000 euros.
Pour cette 2ème commission des bourses : plus de 190 dossiers vont être examinés : soit 141 nouvelles demandes tardives et des recours simples ou sur la quotité.
L'enveloppe globale des bourses pour ces 2 commissions a été fixée à 2 363 000 euros (une légère augmentation depuis l’an dernier).
Pour instruire certains de ces dossiers, 64 visites à domicile ont été effectuées.

Quelques rares dossiers ne sont pas traités car incomplets ou émanant de personnes non encore immatriculées qui peuvent encore prétendre à une bourse  jusqu’en février.
Tous les autres dossiers sont examinés : les services des bourses ont étudié en amont chaque dossier et calculé la quotité. 

Les critères pris en compte sont :
Un patrimoine immobilier d’au moins 200 000 euros entraîne le rejet ; ainsi qu’un capital de 50 000 euros annuels. Est pris en compte l’IPA : l’indice de parité de pouvoir d’achat, égal à 75 à Casablanca ; le taux de change est de 0,09.
Le calcul est le suivant :
On établit le revenu de référence : revenu annuel net (ressources dont on déduit les charges) auquel on retire les frais de scolarité. On divise ce revenu par le nombre de parts (un parent = 1, deux parents = 2, un parent monoparental = 1,5, un enfant à charge = 0,5, un enfant handicapé = 0,5 en plus). Ce quotient est pondéré en fonction de l'indice de parité de pouvoir d'achat (IPA). La quotité théorique découle du quotient pondéré. 
La commission est là pour étudier si les quotités théoriques peuvent être modifiées.

Sont rejetés les dossiers incomplets ou dépassant le barème. Toutefois, certains sont discutés. Les échanges sont sereins, équilibrés, mesurés et allant dans le sens de la mission de cette commission : aider les familles en difficultés à scolariser leurs enfants.

Plusieurs questions importantes ont été soulevées au fur et à mesure de l’examen des dossiers :
- La procédure de recouvrement de la pension alimentaire, quand il y a changement de pays et que la procédure de recours, devient très difficile.
- La situation monoparentale qui touche surtout les femmes est très désavantageuse, car ne donne droit qu'à une part : il faudrait que l’AEFE paramètre différemment car si la commission peut augmenter une quotité cela risque de créer des illusions et des désillusions si la quotité baisse l’année suivante.
- Il n’est pas tenu compte de la plus-value importante dégagée sur des biens immobiliers acquis très bon marché, il y a des années ; or cela avantage ces demandeurs au détriment de ceux qui ont acquis plus récemment un bien dont la valeur patrimoniale est plus élevée.
- On a noté les effets de la crise économique par le retour de nombreuses familles dont la situation matérielle est précaire…

A total, tous les dossiers sont examinés, aucun rejeté a priori, notamment ceux des résidents, malgré l’avantage familial, longtemps rédhibitoire. Rappelons en effet que les collègues résidents dont la situation est difficile sont pleinement en droit de déposer un dossier. Comme les recrutés locaux, ils peuvent obtenir une bourse. 

La commission nationale des bourses (CNB) où siège le Sgen-CFDT se tiendra à l’Agence les 16 et 17 décembre 2015 pour statuer définitivement sur les propositions faites en commission locale.

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