Dans nos
établissements français de l’étranger et très précisément dans l'espace arabo-musulman,
que pouvons-nous faire après les événements des 7-11 janvier 2015 ?
Peut-on faire quelque chose ? et même doit-on faire quelque chose ?
Il en va pourtant de notre raison d'être : que signifie enseigner selon les principes de l'école de la République quand il devient délicat de mettre en œuvre les préconisations récentes du ministère de l'éducation nationale (onze mesures pour une grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République) ou celle du nouvel enseignement moral et civique ?
Il est compréhensible qu'on nous invite à une très grande prudence, nous savons que nous devons respecter le droit de réserve.
Mais comment continuer à suivre les programmes français, quand nombre des actes pédagogiques essentiels pour permettre le vivre ensemble dans la société française sont difficilement transposables, en tout cas en ce moment ?
Comment faire cours quand nous devons prendre garde à ne pas aller contre l'opinion du pays d'accueil ?
Pourtant le PLAN D’ORIENTATION STRATÉGIQUE 2014/2017 (POS) de l'AEFE rappelle sa mission qui est d'offrir un enseignement français de qualité ce qui se traduit par "la mise en œuvre dans le réseau des réformes et grandes orientations arrêtées par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche" certes "adaptées aux contextes locaux".
Nous nous devons pour cela "Éduquer à la citoyenneté tous les élèves, de l’école au lycée" (action 21 de l'objectif : "Une éducation citoyenne, plurilingue et pluriculturelle, signature du réseau."
La citoyenneté est donc bien au cœur de notre offre éducative.
Dans la pratique, hormis cette période de tension, nous l'enseignons, nous développons ce que le POS préconise aussi à juste titre : "Renforcer les politiques de vie scolaire et l’engagement des élèves sur des projets solidaires, humanitaires ou sportifs ouverts sur les pays d’accueil".
Souhaitons que l'on puisse continuer dans ce sens, et que l'on ne soit pas contraint d'abandonner nos valeurs et nos idéaux !
Permettons dès la rentrée prochaine, dans le cadre du nouvel enseignement moral et civique des activités de groupe, interdisciplinaires, faisons entrer dans l’établissement des intervenants du pays d'accueil permettant de donner sens à ces actions, autorisons le débat, développons une approche critique et éthique de l'usage d'internet et des réseaux sociaux (Action 43 – Éduquer tous les élèves à un usage éthique et responsable du numérique.) ; expliquons les risques de laisser se propager les théories du complot.
Formons, sinon des citoyens, des Hommes !
Peut-on faire quelque chose ? et même doit-on faire quelque chose ?
Il en va pourtant de notre raison d'être : que signifie enseigner selon les principes de l'école de la République quand il devient délicat de mettre en œuvre les préconisations récentes du ministère de l'éducation nationale (onze mesures pour une grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République) ou celle du nouvel enseignement moral et civique ?
Il est compréhensible qu'on nous invite à une très grande prudence, nous savons que nous devons respecter le droit de réserve.
Mais comment continuer à suivre les programmes français, quand nombre des actes pédagogiques essentiels pour permettre le vivre ensemble dans la société française sont difficilement transposables, en tout cas en ce moment ?
Comment faire cours quand nous devons prendre garde à ne pas aller contre l'opinion du pays d'accueil ?
Pourtant le PLAN D’ORIENTATION STRATÉGIQUE 2014/2017 (POS) de l'AEFE rappelle sa mission qui est d'offrir un enseignement français de qualité ce qui se traduit par "la mise en œuvre dans le réseau des réformes et grandes orientations arrêtées par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche" certes "adaptées aux contextes locaux".
Nous nous devons pour cela "Éduquer à la citoyenneté tous les élèves, de l’école au lycée" (action 21 de l'objectif : "Une éducation citoyenne, plurilingue et pluriculturelle, signature du réseau."
La citoyenneté est donc bien au cœur de notre offre éducative.
Dans la pratique, hormis cette période de tension, nous l'enseignons, nous développons ce que le POS préconise aussi à juste titre : "Renforcer les politiques de vie scolaire et l’engagement des élèves sur des projets solidaires, humanitaires ou sportifs ouverts sur les pays d’accueil".
Souhaitons que l'on puisse continuer dans ce sens, et que l'on ne soit pas contraint d'abandonner nos valeurs et nos idéaux !
Permettons dès la rentrée prochaine, dans le cadre du nouvel enseignement moral et civique des activités de groupe, interdisciplinaires, faisons entrer dans l’établissement des intervenants du pays d'accueil permettant de donner sens à ces actions, autorisons le débat, développons une approche critique et éthique de l'usage d'internet et des réseaux sociaux (Action 43 – Éduquer tous les élèves à un usage éthique et responsable du numérique.) ; expliquons les risques de laisser se propager les théories du complot.
Formons, sinon des citoyens, des Hommes !
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