Le Sgen-CFDT porte un projet ambitieux ; il ne conçoit pas le combat pour les personnels indépendamment d'un combat pour l'école.
C'est pourquoi, il porte depuis toujours des revendications ayant pour ambition de transformer le système éducatif de la maternelle à l'université : il doit être moins élitiste, plus équitable et plus efficace, tout en améliorant les conditions de travail des personnels.
Il pense que le collège conçu comme un petit lycée n'est plus adapté aux besoins des élèves : c'est pourquoi il se bat depuis longtemps pour mettre en place le collège du socle commun.
La position du Sgen-CFDT est que la Refondation ne peut passer que par une vraie réforme du Diplôme National du Brevet, avec la mise en place effective de la validation du "socle commun de connaissances, de compétences et de culture".
Par ailleurs, la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'École
prévoit la modification des cycles scolaires. Pour que ces nouveaux cycles contribuent à la continuité et à la
cohérence du parcours des élèves sur l'ensemble de la scolarité
obligatoire, il faudra que les programmes soient cohérents avec la
logique de cette organisation en mettant fin à une définition annuelle
des programmes, sans réel lien avec l'acquisition du socle commun. Ce
sera le travail du nouveau Conseil supérieur des programmes qui sera annoncé demain jeudi par le ministre.
Pour le Sgen-CFDT, permettre l'acquisition par tous du socle commun suppose des programmes conçus comme des référentiels de compétences par cycle, laissant aux équipes l’autonomie nécessaire quant à leur répartition et à leur progression. Cela suppose donc que la refondation des programmes associe les personnels des écoles et du collège, en particulier pour le cycle de consolidation.
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Communiqué Sgen-CFDT du 11 octobre : Laissons le conseil supérieur des programmes travailler !
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