Les professeurs d'histoire-géographie sont soulagés, les programmes d'histoire-géo en bac pro, 3e et terminale sont allégés (http://eduscol.education.fr/histoire-geographie/actualites/actualites/article/projets-damenagements-des-programmes-dhistoire-geographie-a-la-rentree-2013.html).
Une pétition intersyndicale au mois d'avril avait demandé que cet allégement ait lieu pour la session 2013.
Cela le sera pour la session 2014.
Ici, il ne s'agit pas de savoir si la décision intervient trop tard (des profs notamment outre mer ou à l'étranger ont commencé des cours qui sont désormais supprimés) mais d'expliquer la position du Sgen.
Le Sgen ne s'est pas associé à la pétition car la pétition vise à demander des allègements pour qu’au final rien ne change dans l’école ; les allègements ne résolvent rien sur le fond car ils admettent le bien-fondé des examens et de leurs modalités. (à lire ici )
Il faut dire clairement que le Sgen est depuis toujours très critique face à la lourdeur de TOUS les programmes, résolument hostile à la logique d'empilement des connaissances, caricaturée à l'extrême dans les classes à examen et notamment en terminale.
En histoire-géographie, les exercices demandés aux élèves (composition et croquis) se résument pour l'essentiel à savoir apprendre par cœur et répéter : compétence du psittacisme (que l'on ne trouve d'ailleurs nulle part dans le tableau des capacités et méthodes !)
Les modalités du bac ne permettent en rien de vérifier que les élèves aient maîtrisé "les capacités et méthodes" pour l'histoire et géo (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022746978&dateTexte=&categorieLien=id)
En revanche, dans nos lycées de l'AEFE, ici au Maroc en particulier, les élèves développent des compétences de très haut niveau pour faire en sorte de réussir le mieux possible l'examen. Et ils ont compris depuis longtemps que la clé de la réussite est l'apprentissage par cœur (pas forcément du cours de leurs professeurs !)
Certes, il fallait obtenir ces allègements dont on ne peut qu'être satisfait - mais il faut poursuivre le combat : revoir l'ensemble des programmes, leur trouver une cohérence, les mettre en concordance avec le type d'exercices proposés et réviser totalement la nature des examens (les examens eux-mêmes ?).
Le bac n'est pas une fin en soi !
Nous rappelons que le Sgen-CFDT met au cœur de son combat syndical les questions pédagogiques : mieux travailler avec les élèves, c'est mieux pour eux mais pour nous aussi !
Nous disons :
Au collège, la redéfinition du socle et des programmes doit se concevoir sur l'ensemble de la scolarité séquencée en cycles, et la validation du socle n'exige pas la mise en place d'un examen .
Une pétition intersyndicale au mois d'avril avait demandé que cet allégement ait lieu pour la session 2013.
Cela le sera pour la session 2014.
Ici, il ne s'agit pas de savoir si la décision intervient trop tard (des profs notamment outre mer ou à l'étranger ont commencé des cours qui sont désormais supprimés) mais d'expliquer la position du Sgen.
Le Sgen ne s'est pas associé à la pétition car la pétition vise à demander des allègements pour qu’au final rien ne change dans l’école ; les allègements ne résolvent rien sur le fond car ils admettent le bien-fondé des examens et de leurs modalités. (à lire ici )
Il faut dire clairement que le Sgen est depuis toujours très critique face à la lourdeur de TOUS les programmes, résolument hostile à la logique d'empilement des connaissances, caricaturée à l'extrême dans les classes à examen et notamment en terminale.
En histoire-géographie, les exercices demandés aux élèves (composition et croquis) se résument pour l'essentiel à savoir apprendre par cœur et répéter : compétence du psittacisme (que l'on ne trouve d'ailleurs nulle part dans le tableau des capacités et méthodes !)
Les modalités du bac ne permettent en rien de vérifier que les élèves aient maîtrisé "les capacités et méthodes" pour l'histoire et géo (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022746978&dateTexte=&categorieLien=id)
En revanche, dans nos lycées de l'AEFE, ici au Maroc en particulier, les élèves développent des compétences de très haut niveau pour faire en sorte de réussir le mieux possible l'examen. Et ils ont compris depuis longtemps que la clé de la réussite est l'apprentissage par cœur (pas forcément du cours de leurs professeurs !)
Certes, il fallait obtenir ces allègements dont on ne peut qu'être satisfait - mais il faut poursuivre le combat : revoir l'ensemble des programmes, leur trouver une cohérence, les mettre en concordance avec le type d'exercices proposés et réviser totalement la nature des examens (les examens eux-mêmes ?).
Le bac n'est pas une fin en soi !
Nous rappelons que le Sgen-CFDT met au cœur de son combat syndical les questions pédagogiques : mieux travailler avec les élèves, c'est mieux pour eux mais pour nous aussi !
Nous disons :
Au collège, la redéfinition du socle et des programmes doit se concevoir sur l'ensemble de la scolarité séquencée en cycles, et la validation du socle n'exige pas la mise en place d'un examen .
Au lycée, il s'agit d'en finir avec le bachotage et d'envisager une validation des compétences à travers des évaluations qui privilégient l'acquisition de l'autonomie,et prépare véritablement les élèves à l'enseignement supérieur comme à l'insertion professionnelle.
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