Pages

vendredi 10 mai 2013




Le Sgen s’est associé à la pétition qui demande des sanctions plus sévères à l'égard d'élèves ayant insulté des professeurs pratiquant la rétention de notes car il considère que la faute commise est grave et qu’elle a à être appréciée indépendamment de la cause (rétention de notes).



Mais il faut le rappeler ici nettement : le Sgen n’approuve absolument pas le mouvement ni sur le fond ni sur la forme.

L’unité syndicale est nécessaire quand il y a une vraie cause à défendre (ici soutenir des collègues).

Elle est inadaptée quand la cause n’est pas juste. Elle l’est encore plus quand la nature du mouvement est disproportionnée.

Dans le cas présent, la bataille pour l’ISVL a été menée tambour battant par le Snes au niveau mondial et par le Snes et Sud à Lyautey sans aucune preuve d’un risque sur l’indemnité touchée au Maroc. Certes le travail de refonte est long, certes, « Bercy » ne va sûrement pas laisser s’ouvrir la fameuse enveloppe, certes l’AEFE ne communique pas sur l’avancée des travaux, mais, si travail de refonte il y a, c’est pour mieux justifier la variation des niveaux de l’ISVL ici ou là dans le monde, et donc arriver à plus d’équité. Si la refonte aboutit, et nous le souhaitons, il n’est pas inenvisageable, de voir ensuite une augmentation de l’enveloppe acceptée car justifiée.

Le Sgen ne veut évidemment pas que l’ISVL baisse au Maroc mais par ailleurs, il est conscient des réalités et agit toujours, non pour défendre des intérêts particuliers mais en essayant de mettre en avant l’intérêt général qui n’est qu’exceptionnellement la somme des intérêts particuliers.

S’il s’agit de soutenir les représentants élus qui travaillent dans les groupes de travail, des lettres, pétitions … suffisent au niveau où nous en sommes plutôt que cette épreuve de force dans laquelle nous nous trouvons, qui conduit à des situations comme celle que nous vivons.

Si de fait l’ISVL baisse, peut-être pourrons-nous alors agir de manière intersyndicale.

En attendant, rien ne prouve que les actions menées porteront des fruits, et rien ne prouve non plus que si l’ISVL ne baisse pas, voire augmente, la cause en aura été le mouvement ! Même si les acteurs s’en targueront !





Comme dans le cas précédent, l'action de rétention de notes n’entraîne guère de risque pour les « grévistes » et gêne essentiellement le personnel de la comptabilité et le DAF ; le risque serait que les enfants soient retirés des classes, ce qui ne pourra jamais se faire car ce serait grave ! Ces actions bénéficient de la compréhension de l’administration du lycée qui préfère temporiser pour éviter les situations de blocage ; mais elles ne gênent d’aucune façon l’AEFE ou le gouvernement !




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire