Lors de la concertation sur l'avenir de l’enseignement français à l'étranger, beaucoup d'intervenants du troisième atelier ont insisté sur l'image très positive de notre système éducatif dans de nombreuses régions du monde. Il contribue à notre "soft power". La France a besoin de le promouvoir, de faire valoir son excellence.
Cependant comment ne pas être frappé par la contradiction entre cet enseignement qualité France diffusé à l'étranger et notre enseignement français en France (et parfois dans certains établissements de l’étranger) en crise depuis des années et qui nécessite d'urgence une "refondation" ?
Comment ne pas être frappé par l'éloge appuyé et répété à l'élitisme de notre enseignement, à travers notre "modèle" des classes préparatoires les plus prestigieuses quand nous pensons qu'il faut d'abord assurer la réussite de tous, et permettre à chacun d'aller vers son excellence ?
De manière un peu cynique, comment ne pas remarquer que notre système élitiste n'est apprécié et efficace que dans nos établissements de l'étranger !
Quelques propositions peuvent être faites :
- comme les petits Français de l'étranger ne sont pas tous de futurs élèves des classes prépa les plus prestigieuses, ne serait-il pas temps de promouvoir non pas seulement notre excellence élitiste, mais notre savoir-faire pédagogique et nos valeurs de "réussite pour tous" ?
- il faut toutefois remarquer que beaucoup d’innovations et d'efforts pédagogiques se développent dans les établissements français de l'étranger : alors que le travail réalisé soit reconnu à sa juste valeur !
- il faut promouvoir de la coopération éducative dans le domaine de l'enseignement technologique et professionnel qui peuvent permettre à des élèves d'aller vers leur excellence.
-tous les personnels quel que soit leur statut participent à cette mission : n'est-ce pas un argument suffisant pour travailler à redéfinir les statuts : un statut unique pour les détachés, et une solide revalorisation du travail des personnels en droit local partout dans le monde. Donc que les réformes à mener ne se fassent pas contre les personnels : il faut se rappeler que beaucoup de situations individuelles sont difficiles. Dans la plupart des établissements, les divers objectifs : éducatifs, rayonnement, excellence impriment une forte pression sur les personnels (enseignants, administratifs...), tant la demande de résultats est grande.
Au total : n'oublions pas que cette excellence tant vantée et voulue résulte du travail des personnels et notamment des enseignants ; exigeons que cette contribution soit clairement reconnue en particulier pour leur réintégration sur le territoire français !
Cependant comment ne pas être frappé par la contradiction entre cet enseignement qualité France diffusé à l'étranger et notre enseignement français en France (et parfois dans certains établissements de l’étranger) en crise depuis des années et qui nécessite d'urgence une "refondation" ?
Comment ne pas être frappé par l'éloge appuyé et répété à l'élitisme de notre enseignement, à travers notre "modèle" des classes préparatoires les plus prestigieuses quand nous pensons qu'il faut d'abord assurer la réussite de tous, et permettre à chacun d'aller vers son excellence ?
De manière un peu cynique, comment ne pas remarquer que notre système élitiste n'est apprécié et efficace que dans nos établissements de l'étranger !
Quelques propositions peuvent être faites :
- comme les petits Français de l'étranger ne sont pas tous de futurs élèves des classes prépa les plus prestigieuses, ne serait-il pas temps de promouvoir non pas seulement notre excellence élitiste, mais notre savoir-faire pédagogique et nos valeurs de "réussite pour tous" ?
- il faut toutefois remarquer que beaucoup d’innovations et d'efforts pédagogiques se développent dans les établissements français de l'étranger : alors que le travail réalisé soit reconnu à sa juste valeur !
- il faut promouvoir de la coopération éducative dans le domaine de l'enseignement technologique et professionnel qui peuvent permettre à des élèves d'aller vers leur excellence.
-tous les personnels quel que soit leur statut participent à cette mission : n'est-ce pas un argument suffisant pour travailler à redéfinir les statuts : un statut unique pour les détachés, et une solide revalorisation du travail des personnels en droit local partout dans le monde. Donc que les réformes à mener ne se fassent pas contre les personnels : il faut se rappeler que beaucoup de situations individuelles sont difficiles. Dans la plupart des établissements, les divers objectifs : éducatifs, rayonnement, excellence impriment une forte pression sur les personnels (enseignants, administratifs...), tant la demande de résultats est grande.
Au total : n'oublions pas que cette excellence tant vantée et voulue résulte du travail des personnels et notamment des enseignants ; exigeons que cette contribution soit clairement reconnue en particulier pour leur réintégration sur le territoire français !
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