Si je comprends bien, l'unité syndicale n'est pas pour demain ?
Elle
est presque naturelle quand il s'agit de s'opposer à quelque chose.
Elle est plus difficile, quand il faut construire. Il y a deux types de
syndicalisme dans notre pays. L'un qui accepte de regarder la réalité
telle qu'elle est, qui formule des revendications et qui s'engage pour
les obtenir. L'autre qui est plus une caisse de résonance de ce qui va
mal, considérant que ce n'est pas aux syndicats de trouver des solutions
et des compromis pour en sortir. Cela ne veut pas dire que sur d'autres
sujets, comme la négociation qui s'ouvre sur la qualité de vie au
travail, nous ne puissions pas tomber d'accord. Je conçois les relations
syndicales comme les relations humaines, empreintes de respect, de
loyauté et de confiance. Je comprends que d'autres ne partagent pas mon
point de vue, mais qu’ils ne caricaturent pas ! Quand les salariés
auront obtenu ces droits nouveaux, ils sauront à qui ils les doivent.
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT (http://www.cfdt.fr/jcms/prod_124335/le-moteur-de-mon-action-c-est-l-indignation)
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