Le Projet d’établissement développe cinq axes : la réussite de tous les élèves, la prise en compte de l’environnement pour contribuer à leur ouverture d’esprit, l’éducation à la citoyenneté et à la responsabilité, l’amélioration de la communication dans le lycée et avec l’extérieur, et la restructuration du lycée.
Le lycée veut montrer son sens de l’ouverture afin de promouvoir l’éducation à la française face à une offre éducative diverse et concurrentielle. C’est de bonne guerre, il en va du rayonnement de la France !
Cependant on oublie un peu que le lycée Lyautey est d’abord un lieu où on étudie heure après heure, jour après jour, dans des salles de classe (un peu froides en ce moment) grâce à des professeurs.
De plus quand on veut ardemment la réussite de tous les élèves, objectif plus que louable, se demande-t-on quelles sont les familles qui peuvent offrir le « label France » à leurs enfants ; s’agit-il donc d’une œuvre démocratique ?
Et encore, pour les élèves effectivement scolarisés, se demande-t-on sérieusement, ce que deviennent ceux qui n’entrent pas dans le « moule » Lyautey, leur niveau étant insuffisant, ou les parents ne parvenant plus à payer, ou choqués par l’élitisme affiché voire l’étalage de la richesse.
Enfin, se demande-t-on si la réussite de tous nos élèves n’est due qu’à notre travail dans l’enceinte de l’établissement, si les parents ne sont pas prêts à dépenser encore beaucoup d’argent pour offrir des cours supplémentaires devant assurer la réussite de leurs enfants ?
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