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samedi 31 mars 2012

Flash-info n°7


FLASH-INFO SGEN-LYAUTEY n°7 mars-avril 2012


Heure d’information syndicale Sgen –
jeudi 5 avril à 17h00 en salle H10 : venez nombreux, c’est un droit dont il ne faut pas hésiter à user !


LYCEE LYAUTEY – choses vues et entendues…

Thème de saison : l’absentéisme calculé des élèves qui ne veulent pas voir leur moyenne chuter et celui maintenant de ceux qui n’ont plus à craindre les avis des professeurs pour leur orientation post-bac. La commission de révision du règlement intérieur a dû réfléchir à la sanction à donner à ces élèves, puisque leur donner un zéro ne serait pas légal et a proposé la formulation suivante : « L'élève absent à un contrôle écrit ou oral est tenu de rattraper ce contrôle si le professeur le demande et dans les conditions définies par celui-ci. Sans justification ou si la justification de l’absence n’est pas validée par l'administration, le contrôle pourra être considéré comme un travail non rendu. »

Et que dire que nous n’ayons encore jamais dit sur la fin de l’année ? La fin de l’année commence au milieu du mois de mars (voire un peu plus tôt) : les élèves de terminale sont pour un grand nombre d’entre eux incapables de mener de front les cours qui impliquent de nouveaux contenus à maîtriser, le post-bac à préparer et le bac avec ses révisions qui, pour les mêmes, sont très souvent une première vision. Qu’ils aient reçu des cours pendant plusieurs mois ne change rien, au contraire même, ces cours sont un peu encombrants, si peu rassurants par rapport à ces mini-précis qui fleurissent aux comptoirs des marchands de livres et dont ils se nourrissent avec avidité sinon délectation, au plus grand bonheur des commerçants.
Alors on constate, on subit et on attend que ça se termine !
Serait-il possible d’imaginer une solution ou est-ce une fatalité, un mauvais moment à passer ?


Le Sgen étranger lance une grande enquête sur la situation des contrats locaux

Elle commence au Lycée Lyautey.
Un questionnaire va vous êtes proposé par quelques militants du SGEN. Et la section du lycée essaiera de dresser une sorte de monographie de l’établissement. Ce travail s’effectue au même moment dans tous les établissements de l’étranger.
L’objectif est de voir s’il y a adéquation entre les objectifs AEFE et la réalité du terrain.
N’hésitez pas à participer ; une information est affichée sur le panneau syndical.
Jeudi 5 avril à 17h00 en salle H10, le Sgen organise une heure syndicale ! Tout le monde est bienvenu !


DPI-DAI-Frais de scolarité…

Comme de bien entendu, l'accord de mai 2010 censé être valable trois ans est en passe de ne pas être respecté.
Au terme de plusieurs jours de grève, les personnels avaient en effet obtenu du SCAC et de l'AEFE un aménagement de nouvelles dispositions très rudes. Nous vous renvoyons à notre article récapitulatif de cette action et des résultats obtenus.
Un accord qui pour être très satisfaisant pour les parents en charge d’enfants déjà dans le réseau s'avère aujourd'hui incohérent : en effet, des enfants d'une même classe ne paient pas tous les mêmes droits d'inscription (les uns avec DAI les autres sans DAI) et comble, leurs parents touchent tous le même avantage familial, d'où un différentiel très inégalitaire. Bref une situation profondément injuste qui plus est, indéfendable juridiquement.
C'est bien pour cela que le SCAC tente une solution uniformisant les frais au niveau de chaque classe d'âge : chaque enfant selon son cycle doit un même DAI. (École maternelle : 5000 dh/an ; École primaire : 2000 dh/an ;  Collège : 1500 dh/an ; Lycée : 500 dh/an). Ces tarifs seront augmentés chaque année de 500 dh, dans le but qu'ils atteignent tous à terme 5000 dh maximum.

Pour quoi devons-nous nous battre?
Pourquoi encore une fois, notre administration ne pense pas d'abord à ses personnels grâce à qui la machine fonctionne? Il n'y a pas lieu d'arguer d'une pseudo-égalité avec les autres parents !
L'éducation au lycée Lyautey n'est pas gratuite, certes on peut regretter que les frais augmentent beaucoup et que l’État français se désengage. Peut-on néanmoins longtemps se battre pour que les impôts des contribuables servent à faciliter la scolarisation des enfants de la haute bourgeoisie marocaine? Bien sûr, des enfants issus de milieux modestes, parfois des Français pâtissent de cette situation : les bourses sont là pour aider à la scolarité. Battons-nous pour que les bourses soient revalorisées.
Dans cette affaire, il nous semble que nous ne cessons pas d'être prisonniers de bricolages :
- en 2010, on se satisfait de voir inclus les DAI dans des avantages familiaux réévalués... sans trop se soucier alors des futurs nouveaux enfants scolarisés.
- aujourd'hui, ceux qui étaient gagnants en 2010 sont perdants, en tout cas sont sur le point de perdre de leur pouvoir d’achat tandis que les autres sont gagnants.
Alors pourquoi ne pas se mobiliser pour imposer la gratuité des frais de scolarité pour tous les personnels, et obtenir un complément familial, équivalent aux allocations familiales, ce que le SGEN suggère pour sortir de ces imbroglios et faire du statut de résident un statut plus clair et satisfaisant ?
Pourquoi réfléchir toujours à courte vue? Pourquoi ne pas penser un statut plus cohérent du contrat de résident et enfin sortir de ces bricolages qui conduisent régulièrement à des situations de tensions et de blocage ?

Sur ce sujet, la section Sgen du lycée Lyautey adresse une lettre à l’AEFE, ouverte aux candidats aux élections législatives de la 9e circonscription de l’étranger, aux sénateurs de l’étranger, aux associations des Français de l’étranger… que nous vous communiquons en annexe …

Dernières nouvelles du CA de l’agence

Le DPI sera inclus dans l’avantage familial.
L’abattement de 50% sur les « primes » (ISVL et avantage familial) en cas de congé maladie est supprimé !



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