FLASH-INFO SGEN-LYAUTEY n°7 mars-avril 2012
Heure d’information syndicale Sgen –
jeudi 5 avril à 17h00 en salle
H10 : venez nombreux, c’est un droit dont il ne faut pas hésiter à
user !
LYCEE LYAUTEY – choses vues et entendues…
Thème de saison :
l’absentéisme calculé des élèves qui ne veulent pas voir leur moyenne chuter et
celui maintenant de ceux qui n’ont plus à craindre les avis des professeurs
pour leur orientation post-bac. La commission de révision du règlement intérieur
a dû réfléchir à la sanction à donner à ces élèves, puisque leur donner un zéro
ne serait pas légal et a proposé la formulation suivante : « L'élève
absent à un contrôle écrit ou oral est tenu de rattraper ce contrôle si le
professeur le demande et dans les conditions définies par celui-ci. Sans
justification ou si la justification de l’absence n’est pas validée par
l'administration, le contrôle pourra être considéré comme un travail non rendu.
»
Et que dire que nous n’ayons
encore jamais dit sur la fin de l’année ? La fin de l’année commence au
milieu du mois de mars (voire un peu plus tôt) : les élèves de terminale sont
pour un grand nombre d’entre eux incapables de mener de front les cours qui
impliquent de nouveaux contenus à maîtriser, le post-bac à préparer et le bac
avec ses révisions qui, pour les mêmes, sont très souvent une première vision. Qu’ils
aient reçu des cours pendant plusieurs mois ne change rien, au contraire même,
ces cours sont un peu encombrants, si peu rassurants par rapport à ces mini-précis
qui fleurissent aux comptoirs des marchands de livres et dont ils se
nourrissent avec avidité sinon délectation, au plus grand bonheur des
commerçants.
Alors on constate, on subit
et on attend que ça se termine !
Serait-il possible
d’imaginer une solution ou est-ce une fatalité, un mauvais moment à
passer ?
Le Sgen étranger lance une grande enquête sur la situation des contrats
locaux
Elle
commence au Lycée Lyautey.
Un
questionnaire va vous êtes proposé par quelques militants du SGEN. Et la section
du lycée essaiera de dresser une sorte de monographie de l’établissement. Ce
travail s’effectue au même moment dans tous les établissements de l’étranger.
L’objectif
est de voir s’il y a adéquation entre les objectifs AEFE et la réalité du
terrain.
N’hésitez
pas à participer ; une information est affichée sur le panneau syndical.
Jeudi 5 avril à 17h00 en salle H10, le Sgen organise
une heure syndicale ! Tout le monde est bienvenu !
DPI-DAI-Frais de scolarité…
Comme
de bien entendu, l'accord de mai 2010 censé être valable trois ans est en passe
de ne pas être respecté.
Au
terme de plusieurs jours de grève, les personnels avaient en effet obtenu du
SCAC et de l'AEFE un aménagement de nouvelles dispositions très rudes. Nous
vous renvoyons à notre article récapitulatif de cette action et des résultats
obtenus.
Un
accord qui pour être très satisfaisant pour les parents en charge d’enfants
déjà dans le réseau s'avère aujourd'hui incohérent : en effet, des enfants d'une
même classe ne paient pas tous les mêmes droits d'inscription (les uns avec DAI
les autres sans DAI) et comble, leurs parents touchent tous le même avantage
familial, d'où un différentiel très inégalitaire. Bref une situation
profondément injuste qui plus est, indéfendable juridiquement.
C'est
bien pour cela que le SCAC tente une solution uniformisant les frais au niveau
de chaque classe d'âge : chaque enfant selon son cycle doit un même DAI. (École
maternelle : 5000 dh/an ; École primaire : 2000 dh/an ; Collège : 1500 dh/an ; Lycée : 500 dh/an).
Ces tarifs seront augmentés chaque année de 500 dh, dans le but qu'ils
atteignent tous à terme 5000 dh maximum.
Pour quoi
devons-nous nous battre?
Pourquoi
encore une fois, notre administration ne pense pas d'abord à ses personnels
grâce à qui la machine fonctionne? Il n'y a pas lieu d'arguer d'une pseudo-égalité
avec les autres parents !
L'éducation
au lycée Lyautey n'est pas gratuite, certes on peut regretter que les frais
augmentent beaucoup et que l’État français se désengage. Peut-on néanmoins
longtemps se battre pour que les impôts des contribuables servent à faciliter
la scolarisation des enfants de la haute bourgeoisie marocaine? Bien sûr, des
enfants issus de milieux modestes, parfois des Français pâtissent de cette
situation : les bourses sont là pour aider à la scolarité. Battons-nous pour
que les bourses soient revalorisées.
Dans
cette affaire, il nous semble que nous ne cessons pas d'être prisonniers de
bricolages :
-
en 2010, on se satisfait de voir inclus les DAI dans des avantages familiaux
réévalués... sans trop se soucier alors des futurs nouveaux enfants scolarisés.
-
aujourd'hui, ceux qui étaient gagnants en 2010 sont perdants, en tout cas sont
sur le point de perdre de leur pouvoir d’achat tandis que les autres sont
gagnants.
Alors
pourquoi ne pas se mobiliser pour imposer la gratuité des frais de scolarité
pour tous les personnels, et obtenir un complément familial, équivalent aux
allocations familiales, ce que le SGEN suggère pour sortir de ces imbroglios et
faire du statut de résident un statut plus clair et satisfaisant ?
Pourquoi
réfléchir toujours à courte vue? Pourquoi ne pas penser un statut plus cohérent
du contrat de résident et enfin sortir de ces bricolages qui conduisent régulièrement
à des situations de tensions et de blocage ?
Sur ce sujet, la section Sgen du lycée Lyautey adresse une
lettre à l’AEFE, ouverte aux candidats aux élections législatives de la 9e
circonscription de l’étranger, aux sénateurs de l’étranger, aux associations
des Français de l’étranger… que nous vous communiquons en annexe …
Dernières nouvelles du CA de l’agence
Le DPI sera inclus dans
l’avantage familial.
L’abattement de 50% sur les
« primes » (ISVL et avantage familial) en cas de congé maladie est
supprimé !
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