REFUS DE DÉTACHEMENTS : SOLIDARITÉ ET ACTION
Les refus de détachement et de renouvellement s’accélèrent. Quelques issues heureuses, mais pour combien de refus de l’administration en réponse aux demandes de recours gracieux.
Malaise, détresse, angoisse, incertitude : certains collègues sont effondrés, d’autres parlent de démission. Voilà où mène un mode de gestion qui donne à chacun des collègues anéantis un sentiment bien réel d’être aujourd’hui un pion sur l’échiquier, une victime directe d’une politique désastreuse de réduction de personnels menée par le passé.
La fédération des Sgen-CFDT a interpellé les ministres Najat Vallaud-Belkacem et Jean-Marc Ayrault afin que ces deux administrations engagent d’urgence un dialogue constructif de sorte à ne pas mettre institutions et êtres humains au pied du mur.
Il est tout aussi important qu’au niveau local, dans les établissements, la solidarité s’exerce : ce que vit notre collègue de travail pourrait arriver demain à quiconque si nous nous contentons d’incantations qui ne dépassent pas les salles des professeurs. Nous devons exprimer haut et fort localement le refus d’un tel traitement : à chaque groupe de décider de ses modalités d’action pour soutenir le collègue concerné mais, une chose est sûre, nous ne pouvons pas ne rien dire, ne rien faire : solidarité, solidarité et solidarité.
Pascale
édito du Flash info du 3 juin
LIRE : Refus de détachement, le Sgen-CFDT écrit aux ministres
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