Le 10 mai, le lycée a reçu l'injonction de l'ambassade de rouvrir le lycée pour les collégiens de la 6e à la 4e.
Or les contraintes fortes de l'établissement et l'absence d'anticipation risquent de rendre cet effort vain. C'est la raison pour laquelle nous avons envoyé un courrier le 30 mai.
Le Sgen a envoyé le 30 mai un courrier à l’ambassadeur pour lui demander de surseoir à la reprise des cours.
"Les représentants Sgen-CFDT du lycée Lyautey, pleinement d’accord avec la nécessité de la reconquête du mois de juin, vous demandent cependant de surseoir à sa mise en œuvre cette année.
En effet, les contraintes d’un énorme établissement comme le nôtre sont fortes, et principalement à cette période de l’année, du fait de la préparation et de l’organisation des examens. C’est aussi en cette période que l’année scolaire suivante se prépare.
Les enseignants du collège, outre le fait qu’ils sont mobilisés pour les examens, notamment corrections et surveillances, se doivent de préparer la réforme du collège et quatre nouveaux programmes.
Les personnels administratifs, à tous les échelons de responsabilité, ont quant à eux une charge de travail également très lourde : examens et préparation de l’année scolaire prochaine.
Certes, il est possible de rouvrir l’établissement aux élèves de collège dès cette année, mais à quel prix et avec quelle efficacité ?
Pour parvenir à faire en sorte que les élèves aient effectivement cours au mois de juin, il faudrait un autre calendrier des examens, élaboré avec un an d’anticipation, avec des dates du baccalauréat beaucoup plus tardives, ce qui permettrait alors à la communauté éducative du lycée de mettre en œuvre de manière sereine la reconquête du mois de juin.
C’est par pragmatisme que nous entreprenons cette démarche. Nous espérons que vous entendiez nos arguments qui répondent au souci d’un meilleur fonctionnement possible de notre établissement, dans l’intérêt de tous."
Le 1er juin, le Conseiller culturel, Jean-Marc Berthon répond :
"Vous avez attiré mon attention, par courrier en date du 30 mai, sur la reconquête du mois de juin. Je partage votre avis sur la nécessité de revoir le calendrier des épreuves d'examen afin de retrouver un mois de juin consacré pleinement aux enseignements.
Toutefois, je souhaite que dès cette année, des efforts conséquents soient entrepris afin de prolonger le temps scolaire pour les élèves non soumis aux examens de fin d'année.
je vous invite à dialoguer avec votre chef d'établissement et le service d'enseignement français de l’ambassade sur les modalités des aménagements nécessaires au maintien de l'activité des élèves pendant les semaines qui viennent."
Or les contraintes fortes de l'établissement et l'absence d'anticipation risquent de rendre cet effort vain. C'est la raison pour laquelle nous avons envoyé un courrier le 30 mai.
Le Sgen a envoyé le 30 mai un courrier à l’ambassadeur pour lui demander de surseoir à la reprise des cours.
"Les représentants Sgen-CFDT du lycée Lyautey, pleinement d’accord avec la nécessité de la reconquête du mois de juin, vous demandent cependant de surseoir à sa mise en œuvre cette année.
En effet, les contraintes d’un énorme établissement comme le nôtre sont fortes, et principalement à cette période de l’année, du fait de la préparation et de l’organisation des examens. C’est aussi en cette période que l’année scolaire suivante se prépare.
Les enseignants du collège, outre le fait qu’ils sont mobilisés pour les examens, notamment corrections et surveillances, se doivent de préparer la réforme du collège et quatre nouveaux programmes.
Les personnels administratifs, à tous les échelons de responsabilité, ont quant à eux une charge de travail également très lourde : examens et préparation de l’année scolaire prochaine.
Certes, il est possible de rouvrir l’établissement aux élèves de collège dès cette année, mais à quel prix et avec quelle efficacité ?
Pour parvenir à faire en sorte que les élèves aient effectivement cours au mois de juin, il faudrait un autre calendrier des examens, élaboré avec un an d’anticipation, avec des dates du baccalauréat beaucoup plus tardives, ce qui permettrait alors à la communauté éducative du lycée de mettre en œuvre de manière sereine la reconquête du mois de juin.
C’est par pragmatisme que nous entreprenons cette démarche. Nous espérons que vous entendiez nos arguments qui répondent au souci d’un meilleur fonctionnement possible de notre établissement, dans l’intérêt de tous."
Le 1er juin, le Conseiller culturel, Jean-Marc Berthon répond :
"Vous avez attiré mon attention, par courrier en date du 30 mai, sur la reconquête du mois de juin. Je partage votre avis sur la nécessité de revoir le calendrier des épreuves d'examen afin de retrouver un mois de juin consacré pleinement aux enseignements.
Toutefois, je souhaite que dès cette année, des efforts conséquents soient entrepris afin de prolonger le temps scolaire pour les élèves non soumis aux examens de fin d'année.
je vous invite à dialoguer avec votre chef d'établissement et le service d'enseignement français de l’ambassade sur les modalités des aménagements nécessaires au maintien de l'activité des élèves pendant les semaines qui viennent."
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