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dimanche 22 mai 2016

Le Sgen rencontre Michel Houdu



M. Houdu reçoit le Sgen pour évoquer les questions évoquées dans deux courriers que nous lui avons envoyés. M. Deschaud est présent :

Deux courriers envoyés : l’un sur le problème des établissements homologués qui ne respectent pas toujours le droit du travail, et donc sur les conditions d’homologation, l’autre sur le dialogue social (voir ici).

Établissements homologués par l’AEFE : La question porte principalement sur les irrégularités constatées dans la gestion des personnels : enseignants payés irrégulièrement, de manière fractionnée, salaire à négocier tous les mois, pas de fiche de paye… ; ainsi de nombreux collègues démissionnent. Or dans le plan Maroc, il est clairement spécifié que les établissements homologués doivent être tous les trois ans audités dans le but de vérifier les conditions d’homologation. S’il s’agit juste de vendre un label très attractif pour les familles mais en offrant des conditions  de travail indignes aux personnels, cela nous paraît aller à l’encontre des valeurs que nous prônons.
Réponse : M. Houdu connait le problème. Le Scac est très attentif. Plusieurs visites faites cette année dans les établissements homologués, car il y avait du retard ; un établissement demande l’homologation pour le 1er degré. C’est la DGESCO qui fera un retour. Si des problèmes sont relevés, il y aura un suivi et la déshomologation est possible.

Des collègues dont les droits ne sont pas respectés peuvent faire appel à l’inspecteur du travail, et aller en prudhommes.

Le Scac  n’hésite pas à informer les établissements homologués en cas d’alertes de la part des organisations syndicales ou de personnes. Il leur est demandé d’être rigoureux. Il y a de nombreux échanges avec les établissements.

Ce sont des IPR de l’agence ou des inspecteurs d’académie mandatés qui font les visites. M. Houdu peut aussi visiter.

Dialogue social : M. Houdu dit ne pas pouvoir communiquer le nouveau point d’indice mais il sera donné avant la fin de l’année scolaire ; la proposition faite a été remontée à l’agence qui validera.
Les chefs de pôle informeront et il y aura rétroactivité. L’inflation selon le commissariat au plan est de 1,6%.
Il souhaite rouvrir très tôt dans l’année scolaire prochaine le dialogue social.

Le courrier porte surtout sur la question de la politique familiale (« Mener une politique sociale au-delà encore de celle qui existe pourrait même être présenté comme un des éléments du « label » AEFE. »).
Réponse : Le volet budgétaire est à prendre en compte car le coût des agents de droit local augmente chaque année ; et il faut aussi réfléchir en termes de principe : comment se substituer à des politiques familiales défaillantes de l’Etat ? Mais M. Houdu promet qu’on reparlera de ces questions qui sont portées par les organisations syndicales notamment l’UMT.

M. Houdu ne rejette pas a priori l’idée d’une prime que nous suggérons.

Dès maintenant, M. Houdu nous informe qu’ils recensent par pôle les enfants du personnel qui passent des tests et qu’il y aura une colonne enfants de personnels : donc l’idée de soutenir l’entrée dans les établissements de l’AEFE des enfants des agents est encouragée.

Il est aussi question des détachés marocains qui ne reçoivent aucun avantage pour la scolarisation de leurs enfants : la réponse n’est pas nette mais M. Houdu montre une attention aux situations si injustement différenciées au sein d’un même établissement.
M. Deschaud termine sur la question de la politique familiale qu’il serait préférable de développer une politique de fonction qui est plus facile à justifier.

Formation : Nous faisons remarquer la très faible offre de formation au Maroc pour les non enseignants, particulièrement les agents non administratifs. M. Houdu rappelle les efforts faits et prévus pour les ASEM. La demande est entendue.
Nous observons aussi que les formations ne sont pas discutées avec les partenaires syndicaux or, il s'agit d'argent public. M. Houdu répond qu'in fine, c'est le CT de l'Agence qui valide le plan de formation.

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