Mme Cazebonne indique que son
rapport s’appuie sur 2 axes :
- Évolution du réseau pour la conservation de la
qualité
L’évolution est une nécessité
afin d’assurer la pérennité du système de l’enseignement français à l’étranger
notamment d’un point de vue financier. Elle doit néanmoins s’inscrire dans une
perspective de continuité.
-
Contribution au rayonnement de la France dans le
monde
L’accessibilité de
l’établissement pour les élèves doit être facilitée.
Les représentants du personnel ont demandé le point de vue de la
députée sur les conséquences de la nouvelle clause de mobilité : disparition
des 3 mois de « faux résidents » ; profilage des postes ? Qui
assurera la formation du fait de la suppression de postes d’EEMCP2 ? Maintien
du stage et des deux ans de titulaire en France pour les collègues qui ont
réussi le concours ? Comment trouver des contrats locaux du fait de la
faiblesse du vivier alors que l’on supprime des postes ? Maintient-on un
service public ? Il n’est pas souhaitable du tout de généraliser le
système des établissements homologués et on peut regretter la multiplication
des TNR.
Le Sgen-CFDT s’est inquiété de l’avenir
de la voie professionnelle.
Mme Cazebonne a répondu :
La mobilité est importante car
elle permet d’offrir une chance au plus grand nombre. Toutefois les personnels
doivent être formés à la mobilité, être préparés au départ et être payés en
conséquence. Ils doivent être accompagnés dans leur carrière.
Des postes à profil seront
proposés mais il faut définir les profils. Il semble logique que les personnels
soient déchargés intégralement avec des objectifs bien clairs.
Si les résidents désirent rester
après leur contrat de 6 ans, ils peuvent se mettre en disponibilité. Il faut leur garantir une
protection au niveau de la retraite et de l’avancement.
Les résidents anciens contrats
qui ne désirent pas réintégrer la France ne seront pas obligés de le faire.
Il faudrait rendre le retour en
France plus attractif. Par exemple, les compétences acquises à l’étranger
devraient faire l’objet de certifications particulières.
Le modèle économique doit
évoluer, le coût de la formation d’un élève est trop important par rapport à
d’autres établissements.
L’ossature d’un EGD est
indispensable à l’étranger mais le système doit s’adapter.
Il est souhaitable de proposer
une nouvelle offre afin de pouvoir compter sur une nouvelle source de
financement pour l’immobilier (les bâtiments). Il est possible d’ouvrir un
centre de formation continue pour adulte.
La validation du stage après la
réussite au concours trouve toute sa place au sein de l’établissement à
l’étranger dès lors que les conditions de formation sont mises en place.
Le vivier prêt à partir à
l’étranger est très important en France. Les enseignants qui signent leur
contrat acceptent les conditions de travail inhérentes.
L’homologation des établissements
privés fait référence à la pédagogie, seule l’inspection du travail marocaine
peut intervenir en matière de conditions de travail. Effectivement la situation
des TNR est problématique.
Les voies professionnelles et
technologiques sont nécessaires à l’étranger.
Mme Cazebonne conclut en
indiquant qu’elle va rendre son rapport mais qu’il lui reste à convaincre les
différents acteurs et que ses préconisations ne sauraient être appliquées qu’à
moyen terme.
Voir : Le Sgen-CFDT auditionné par Samantha Cazebonne |
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