Le Sgen-CFDT étranger vient de nouer un partenariat avec l'UMT du réseau AEFE.
Dans le cadre du dialogue social, les délégués UMT sont les principaux partenaires de l'administration. Les contrats n'ont d'existence que s'ils sont discutés et validés par eux.
Cependant, un syndicat étranger n'a pas le droit de se présenter aux élections à des instances "françaises", comme les CCPL ou le Comité technique de l'AEFE, alors même que tous les recrutés locaux quelle que soit leur nationalité sont électeurs (et éligibles sur une liste "française") depuis le recours au conseil d’État par la CFDT en 1998.
Considérant qu'une organisation syndicale comme le Sgen-CFDT, par essence non catégorielle et inscrite dans une confédération qui rassemble des travailleurs de toutes les branches, soucieux de ne pas enfermer son action dans la seule défense des intérêts des enseignants, le Sgen de l'étranger a accepté un partenariat avec l'UMT du réseau de l'enseignement français (qui déjà en 2004, avait noué une entente avec le Sgen-CFDT).
De plus, la CFDT est très engagée dans le mouvement syndical international tout comme l'UMT,
et les deux syndicats viennent de renforcer leur liens :
La CFDT et l’UMT renforcent leur collaboration -
http://www.cfdt.fr/portail/actualites/international/europe/la-lutte-dune-syndicaliste-marocaine-pour-les-droits-des-femmes-srv1_211859
Un protocole de collaboration a été signé le 8 mai 2014 à Casablanca par l’UMT et la CFDT. Les deux organisations souhaitent renforcer leurs relations sur la base des valeurs du syndicalisme démocratique et indépendant. Leurs priorités résident dans la promotion des droits syndicaux et des droits des salariés dans les entreprises françaises établies au Maroc.
L’accord doit permettre une meilleure collaboration dans les secteurs de l’aéronautique, de l’automobile, des industries mécaniques et électriques, ou encore dans les centres d’appels. L’égalité entre les hommes et les femmes, la protection des droits des travailleurs migrants et l’accès des jeunes à l’emploi décent feront l’objet d’actions menées sur la base d’un partage d’expériences.
Plus largement, les deux organisations s’engagent à coordonner et mettre en œuvre l’action syndicale dans l’espace économique et politique euro-méditerranéen, et à soutenir les processus démocratiques dans les nations arabes, notamment dans le domaine des libertés syndicales.
Voir aussi l’Édito du Flash-info du Sgen-CFDT de l'étranger du 17 octobre : http://etranger.sgen-cfdt.org/spip/?Flash-info-du-17-octobre-2014
Un des points forts de la mission a été la rencontre avec la direction nationale de l’Union marocaine des travailleurs (UMT), la plus ancienne centrale syndicale du pays, très attachée à son indépendance vis-à-vis des dirigeants de la vie politique du pays, qui partage de nombreuses valeurs avec la CFDT dont elle est partenaire de longue date dans plusieurs domaines (dernier accord cadre signé au printemps dernier). Ainsi, au siège de la centrale, nous avons dialogué avec le secrétaire général Miloudi Moukharik (qui a succédé il y a quatre ans au fondateur charismatique du syndicat, Mahjoub Ben Seddik) et une partie de son état major, dont la responsable des relations internationales Amal El Amri (vice-présidente de la Confédération syndicale internationale (CSI). Bien sûr, nous avons longuement échangé avec le chef du syndicat UMT des agents des établissements français M'Hamed Lakouiri et un autre militant de cette organisation au lycée Lyautey, Hamid Elmir, principalement sur le respect des droits et l’équité envers les recrutés locaux.
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Amal El Amri, secrétaire nationale de l’Union marocaine du travail (UMT) et responsable des relations internationales, combattante au service des droits des femmes, Alain Schneider, secrétaire général du Sgen-CFDT étranger, Miloudi Moukharik, secrétaire général de l'UMT et M'hamed Lakouiri, secrétaire général de l'UMT du réseau de l’enseignement français (siège de l'UMT, Casablanca, 15 octobre 2014)
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Cependant, un syndicat étranger n'a pas le droit de se présenter aux élections à des instances "françaises", comme les CCPL ou le Comité technique de l'AEFE, alors même que tous les recrutés locaux quelle que soit leur nationalité sont électeurs (et éligibles sur une liste "française") depuis le recours au conseil d’État par la CFDT en 1998.
Considérant qu'une organisation syndicale comme le Sgen-CFDT, par essence non catégorielle et inscrite dans une confédération qui rassemble des travailleurs de toutes les branches, soucieux de ne pas enfermer son action dans la seule défense des intérêts des enseignants, le Sgen de l'étranger a accepté un partenariat avec l'UMT du réseau de l'enseignement français (qui déjà en 2004, avait noué une entente avec le Sgen-CFDT).
De plus, la CFDT est très engagée dans le mouvement syndical international tout comme l'UMT,
et les deux syndicats viennent de renforcer leur liens :
La CFDT et l’UMT renforcent leur collaboration -
http://www.cfdt.fr/portail/actualites/international/europe/la-lutte-dune-syndicaliste-marocaine-pour-les-droits-des-femmes-srv1_211859
Un protocole de collaboration a été signé le 8 mai 2014 à Casablanca par l’UMT et la CFDT. Les deux organisations souhaitent renforcer leurs relations sur la base des valeurs du syndicalisme démocratique et indépendant. Leurs priorités résident dans la promotion des droits syndicaux et des droits des salariés dans les entreprises françaises établies au Maroc.
L’accord doit permettre une meilleure collaboration dans les secteurs de l’aéronautique, de l’automobile, des industries mécaniques et électriques, ou encore dans les centres d’appels. L’égalité entre les hommes et les femmes, la protection des droits des travailleurs migrants et l’accès des jeunes à l’emploi décent feront l’objet d’actions menées sur la base d’un partage d’expériences.
Plus largement, les deux organisations s’engagent à coordonner et mettre en œuvre l’action syndicale dans l’espace économique et politique euro-méditerranéen, et à soutenir les processus démocratiques dans les nations arabes, notamment dans le domaine des libertés syndicales.
Voir aussi l’Édito du Flash-info du Sgen-CFDT de l'étranger du 17 octobre : http://etranger.sgen-cfdt.org/spip/?Flash-info-du-17-octobre-2014
Un des points forts de la mission a été la rencontre avec la direction nationale de l’Union marocaine des travailleurs (UMT), la plus ancienne centrale syndicale du pays, très attachée à son indépendance vis-à-vis des dirigeants de la vie politique du pays, qui partage de nombreuses valeurs avec la CFDT dont elle est partenaire de longue date dans plusieurs domaines (dernier accord cadre signé au printemps dernier). Ainsi, au siège de la centrale, nous avons dialogué avec le secrétaire général Miloudi Moukharik (qui a succédé il y a quatre ans au fondateur charismatique du syndicat, Mahjoub Ben Seddik) et une partie de son état major, dont la responsable des relations internationales Amal El Amri (vice-présidente de la Confédération syndicale internationale (CSI). Bien sûr, nous avons longuement échangé avec le chef du syndicat UMT des agents des établissements français M'Hamed Lakouiri et un autre militant de cette organisation au lycée Lyautey, Hamid Elmir, principalement sur le respect des droits et l’équité envers les recrutés locaux.
Félicitations depuis le Venezuela pour cette collaboration au service des travailleurs marocains et français. L'accent mis sur l'égalité hommes femmes est également apprécié.
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